... © Turfcom/Pauline Lefaucheux
Actualité - 27.05.2022

Que diable, que le spectacle commence !

Avant le championnat du sprint dimanche, place au marathon de Solvalla samedi avec le Harper Hanovers Lopp, Groupe 1 sur 3.140m qui réunit cette année quinze participants dont deux Français : Iron Jet (Charly du Noyer) qui s'élancera du premier poteau et Diable de Vauvert (Prince d'Espace) qui partira 40m derrière lui. De là où s'étaient élancés aussi Flambeau des Pins, Milord de Melleray et Bird Parker les derniers lauréats français d'une course qui offre à présent un million de couronnes suédoises à son vainqueur (environ 94.700€) et est doté du statut Groupe 1 depuis l'an dernier.



Que le spectacle commence ! Samedi, le lancement de la fête suédoise du trot à Solvalla fait la part belle à la tenue avec le Harper Hanovers, sur 3.140 mètres comme distance d'appel. Seul Groupe 1 du jour 1, il est le premier acte d'un spectacle dont l'acmé sera l'Elitloppet (Gr1) dimanche, le symbole de la vitesse. Dans les enjeux de 2022, la question du retour du public dans l'arène de Stockholm est au cœur des interrogations, notamment dans les médias suédois. Sera t-il au rendez-vous ? Les grands professionnels le seront pour leur part. Ce vendredi, l'enfant du pays Björn Goop et Alessandro Gocciadoro, qui pourrait être l'homme du week-end, étaient en piste dans une réunion apéritive de Solvalla devant nos yeux. L'Italien a réalisé, déjà, un coup de deux.

Harper Hanovers Lopp 2022
samedi 28 mai - Solvalla - 18h10
1. Parker (Bird Parker) - P. Lennartsson
2. Prosecco (Pastor Stephen) - A. Kolgjini
3. Versace Face (Joke Face) - Ö. Kihlström
4. Iron Jet (Charly du Noyer) - E. Adielsson
5. Fenix Brick (Make It Happen) - C. Sjöström
6. Piemonte (Trixton) - J. Lövgren
7. Santos De Castella (Readly Express) - J. Westholm
--
8. Amalencius (Amara Boko) - S. Raitala
9. Digital Dominance (Super Photo Kosmos) -M.E. Djuse
10. Bransbys Jukebox (Skogans Joker) - H. Crebas
11. Iceland Falls (Iceland) - C.J. Jepson
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12. Moni Viking (Maharajah) - B. Goop
13. Spickleback Face (Raja Mirchi) - D. Wäjersten
14. Selected News (Maharajah) - M.A. Djuse
15. Diable de Vauvert (Prince d'Espace) - G. Gelormini

Dès vendredi matin, le site de Solvalla grouille de techniciens, façon fourmilière, les câbles se tirent, les mises en place se finalisent, les réserves en tout genre, boissons comprises, se remplissent.
Samedi, le Harper Hanovers réunit quinze partants. Les deux tricolores Diable de Vauvert (Prince d'Espace) et Iron Jet (Charly du Noyer) n'auront pas les mêmes ambitions. Le premier est le favori, y compris sur le programme officiel. Il possède des références vraiment supérieures à ses rivaux en tant que vainqueur du Prix de Paris - Marathon Race (Gr1) du dernier meeting d'hiver. Il vient encore de faire sensation en déposant à la fin des rivaux de la classe de Cleangame (Ouragan de Celland), Ce Bello Romain (Jam Pridem) et Chica de Joudes (Jag de Bellouet). Bertrand Le Beller joue à fond la carte des aptitudes avec son pensionnaire, parfaitement à son affaire dans l'exercice de la tenue dans lequel il fait figure de meilleur cheval du dernier kilomètre, capable de réaliser des prouesses chronométriques à sa seule portée.

Piemonte, la valeur montante des longues distances
C'est un 5 ans qui est annoncé comme le challenger numéro 1 du Français. Piemonte (Trixton) est passé sous la responsabilité de Joakim Lövgren en fin de saison dernière. Cette année il est invaincu en quatre tentatives et vient de pulvériser l'opposition par deux fois à Jägersro sur longue distance. Parfaitement engagé à la limite des gains du premier échelon de départ, il change néanmoins de catégorie pour s'attaquer pour la première fois aux Groupes et même directement au niveau de la division suprême du Groupe 1.

Moni Viking, la caution de Björn Goop
Moni Viking (Maharajah) que l'on connaît si bien en France a remporté le Harper en 2020. Ce spécialiste du grand fond vient de conclure deuxième à Örebro d'un Groupe 2. Björn Goop est son pilote mais le voir conclure devant Diable de Vauvert n'est plus dans l'ordre de la logique sportive.

Iron Jet, le pari de la jeunesse
Il a 4 ans et vient de s'imposer à Vincennes. Iron Jet (Charly du Noyer) tente le grand saut dans un Groupe 1. Rencontré ce vendredi à Solvalla, Victor Langlais, le conseiller de l'Ecurie Hunter Valley, nous apprend : "Il avait eu un problème l'an dernier mais a dorénavant retrouvé la plénitude de ses moyens. Nous l'avons toujours estimé et il est fait pour ce genre de course avec "deux cœurs et quatre poumons", avec un fond inépuisable. Evidemment, c'est un pari mais Tomas (Malmqvist) lui trouve des points communs avec des performers qu'ils a déjà présentés et se sont déjà bien défendus dans cette épreuve. On y va sans pression."


Diable de Vauvert

INTERVIEW


GABRIELE GELORMINI : "DIABLE DE VAUVERT A SUFFISAMMENT DE CLASSE POUR FAIRE L'ARRIVÉE"

Le plus Français des pilotes italiens, Gabriele Gelormini, dit Gaby, sera associé à Diable de Vauvert samedi dans le Harper Hanovers (Gr.1) avec le statut de favori. Le driver possède une vraie expérience internationale ayant mené un peu partout en Europe.

24H au Trot.- Gabriele, cette année, vous aurez deux partants samedi : Héliade du Goutier et Diable de Vauvert. Dîtes nous en plus.
Gabriele Gelormini.- Je vais être associé à Héliade du Goutier, une jument de vitesse qui va adorer le parcours proposé des 1.640 mètres. Elle a le 4 derrière l' autostart. Face à de très bonnes juments scandinaves, sa tâche ne va pas être simple mais elle aura des ambitions.
Et je vais bien sûr retrouver Diable de Vauvert avec beaucoup de joie dans le Harper Hanovers. J’ai dû faire un choix cet hiver (N.D.L.R. : en donnant la priorité aux chevaux d'Erik Bondo incluant Cokstile) et je suis heureux que l'entourage de Diable m’ait contacté pour le driver. Tony Le Beller ne souhaitait pas se rendre en Suède ce week-end. Il a un entreprise à faire tourner et des chevaux à courir en France et il ne voulait pas prendre le risque d’une mise à pied. C’est avec plaisir que je vais faire l’intérim. Diable est meilleur que jamais actuellement. Il doit rendre 40 mètres et, cette année, il y a un cheval de qualité au premier échelon avec Piemonte (Trixton), ce qui n’est pas toujours le cas. Diable a suffisamment de classe pour jouer un tout premier rôle et prétendre à la victoire.

Vous avez déjà participé à plusieurs éditions de l'Elitloppet mais ne serez pas en piste dimanche à Solvalla. Parlez-nous de la grande épreuve suédoise. Que représente l’Elitloppet pour un catch-driver comme vous, rompu aux voyages et avec une vision très européenne des courses ?
C’est une course magnifique que nous aimerions tous remporter un jour mais elle est très difficile à gagner. Ce n’est pas une, mais deux courses qu’il faut réaliser ! Pour moi, le plus difficile est de se qualifier. Il faut gérer le numéro et l’effort du cheval. N’importe quel cheval n’est pas capable de réaliser cela. C’est l’une des courses les plus difficiles à accrocher à son tableau de chasse.

Quel regard vous portez sur cette édition 2022 avec Etonnant et Vivid Wise As, respectivement le représentant français et un candidat italien drivé par un driver français, qui ont tous les deux hérités du n°7 ?
Pour Etonnant, ce n’est peut-être pas plus mal. C’est un cheval assez bouillant qui sera sûrement mieux à l’extérieur qu’à la corde dans sa batterie. S’il arrive à gagner, il pourra choisir un numéro plus favorable. Le cheval aura jeté son feu et sera plus gérable dans la finale. Quant à Vivid Wise As, il va s’en sortir mais après il faut voir les efforts qu’il aura produits. On l’a vu à Cagnes prendre la tête avec un numéro 8 mais être battu à la fin par Etonnant. L’année dernière, avec le 1, il avait gagné sa batterie facilement sans faire un centimètre de trop. C’est à Matthieu (N.D.L.R. : Abrivard, son driver) de jouer maintenant.

Les Français au palmarès du Harper Hanovers
2000 - Etain Royal
2002 et 2003 - Flambeau des Pins
2007 - Milord de Melleray
2016 - Bird Parker


Les plus riches, les plus forts
Le rendement de distance de 40m peut paraitre impressionnant de prime abord. Mais le palmarès de la course rassure nettement : depuis 2000, dix des vainqueurs se sont élancés du troisième échelon contre six du premier et autant du deuxième poteau. Et c'est encore plus marqué sur les sept dernières éditions : cinq vainqueurs partaient des 3180m.


Avec l'Elitloppet, on ne parle pas d'une course mais de deux courses.
Gabriele Gelormini

Si vous aviez eu le choix d’un sulky cette année entre Etonnant et Vivid Wise As, pour lequel opteriez-vous ?
J’aurais pris Vivid Wise As, même avec le numéro 7. Il a ses marques dans cette épreuve, ayant été battu de peu l’année dernière. Il est sûr en course et a montré qu’il était en pleine forme actuellement. Maintenant, s’il y a lutte dans la phase finale entre Etonnant et Vivid Wise As, le protégé de Richard a prouvé qu’il était plus dur que le partenaire de Matthieu. Nous devrions assister à un beau spectacle si tel est le cas.

Il y a une édition qui vous a particulièrement marqué en tant qu’observateur ?
En 2008, la victoire d’Exploit Caf avec Jean-Michel Bazire. Il avait le numéro 2 et n’avait pas démarré. Il les avait laissé faire et avait attendu le dernier tournant pour venir en épaisseur et tracé une belle ligne droite finale. Ils s’étaient imposés facilement. Jean-Michel avait fait preuve d’un grand sang froid car ce sont des pistes où, normalement, il faut être rapidement aux avant-postes mais JMB avait bien cerné ses concurrents de l'édition. Et il n’avait pas pris le risque de se retrouver à mi-peloton. Il avait bien jugé sa course et n’avait pas fait d’erreur, ce qui ne l’a pas empêché de prendre une mise à pied quand même.

Sur ce sujet de la réglementation et des amendes, certains drivers ne veulent plus aller courir en Suède; Vous les comprenez ?
Oui, les règles sont strictes et difficiles à comprendre. Il faut donner le bon parcours au cheval et, en même temps, faire attention aux moindres changements de ligne ou aux sollicitations qui doivent être les moins visibles possibles. Apparemment, le règlement a encore évolué depuis l’année dernière et, maintenant, nous pouvons même être condamnés par la justice suédoise si le cheval rentre avec une marque. Il y a des chevaux qui ont des tissus très fins et qui peuvent vite afficher des traces des quelques sollicitations. Si tel est le cas, le driver peut être condamné. Les amendes sont nombreuses et fortes, comme les mises à pieds, mais nous le savons avant d’y aller. C’est comme çà là-bas, chacun est libre de ses choix. Pour la petite histoire, je n’avais pas pris d’amende ni de mise à pied quand j’ai couru avec Carat Williams, en Suède à Åby en 2019. En revanche, le lendemain, au Neubourg, j’avais été sanctionné par une mise à pied. J’étais un peu contrarié (rire).

Quel est votre plus beau souvenir de Solvalla, en qualité de driver ?
L’année dernière avec Gelati Cut. Nous avions gagné la batterie et pris la quatrième place de la belle. J’avais eu l’occasion d’avoir plusieurs partants dans les batteries mais je n’étais jamais allé jusqu’en finale auparavant. J’aurais pu prendre la troisième place avec Gelati Cut mais je n’avais pas suffisamment de place, ici en Suède, pour sortir du dos de Gareth Boko. Ecurie D était en fin de course à mon extérieur et il n’y aurait pas eu contact mais je ne n’ai pas voulu prendre le risque d’être disqualifié après enquête pour changement de ligne.

À propos d'Harper Hanover
La première édition du Harper Hanovers a eu lieu en 1968 et rend hommage au premier trotteur suédois ayant participé au Prix d'Amérique, Harper Hanover, c'était en 1939. C'est dire si la relation France-Suède est ancrée autour de cette course.

INTERVIEW


FRANCK LEMUET : "DÉFENDRE LES COULEURS DE LA FRANCE Å L’ ÉTRANGER EST QUELQUE CHOSE QUE J’AI ENVIE DE VIVRE"

Eleveur et propriétaire de Diable de Vauvert, Franck Lemuet aura un premier partant à l’étranger ce samedi. L’homme se déplace en famille pour vivre ce grand moment et profiter de l’ambiance de la fête suédoise. Qui mieux que lui pouvait nous parler de Diable de Vauvert ? Que le Diable nous emporte.

24H au Trot.- Diable de Vauvert aurait sans doute eu sa place au départ de l’Elitloppet si vous en aviez exprimé l’envie. Vous avez préféré le Harper Hanovers, l’autre Groupe 1 du week-end suédois mais dans un registre évidemment totalement différent. Pourquoi ?
Franck Lemuet.- J’ai toujours arbitré pour le Harper Hanovers pour Diable car je ne le pense pas compétitif sur 1.600 mètres et n’ai pas envie de le casser. L’Elitloppet était bien sûr tentant pour son prestige et ses allocations mais le jeu n’en vaut pas la chandelle. Pour Bold Eagle, cela a marqué le début de son "moins bien". Tout le monde n’est pas Timoko. Pour aller sur l’Elitoppet, il aurait fallu participer au Prix de l’Atlantique et y faire une belle performance pour être invité. Mais on a déjà fait une croix depuis quelques années à Enghien avec lui. On peut le courir sur ce genre de distance mais plutôt à Vincennes.

Ce sera une première expérience pour vous à l’étranger ?
Diable me fait vivre beaucoup de premières expériences. Défendre les couleurs de la France à l’étranger est quelque chose que j’ai envie de vivre. Sportivement, c’est quelque chose de magnifique. J’y vais en famille et on va profiter à fond de l’expérience avec Bertrand (Le Beller) bien sûr.

Quel portrait de Diable feriez-vous ?
Diable a rapidement montré un potentiel important. N’oubliez pas qu’il a couru à Vincennes à l’âge de 2 ans. Poulain déjà, à l’élevage, sa locomotion et sa façon de se déplacer étaient différentes des autres. Il restait au trot derrière sa mère dans le champ. Quand Bertrand l’a eu, il n’avait jamais eu un cheval avec une telle facilité de locomotion. Mais il a fallu qu’il passe un cap physiquement et on a couru avec parcimonie avec lui dans sa jeunesse. Sa grande qualité est aussi qu’il aime le travail. Il aime la routine de l’entraînement et a toujours progressé. Il y a eu un moment de doute à l’âge de 4 et 5 ans mais on l’a toujours respecté. Il a atteint l’élite et a su s’y maintenir. Et le plus dur est bien de se maintenir dans l’élite.

Parlez-nous de son caractère.
Dès que je l’ai vu, j’ai su que c’était un cheval comme je n’avais jamais élevé. Je savais que j’avais un cheval à haut potentiel. Ensuite, il y a tellement de choses qui doivent suivre pour que cela se transforme. Le mental d’abord. C’est une conjonction de plein de paramètres. Il était un peu "chiant" petit. Un peu autoritaire et pas simple à gérer. Dès qu’on lui est tombé dessus avec le boulot, il a pris cela du bon côté. Il est très proche de l’homme, il n’aime pas être seul au paddock par exemple.

Les premiers produits de Diable de Vauvert sont les "K". L’avis du propriétaire éleveur ?
J’en ai fait naître quatre et trois sont actuellement à l’entraînement chez Bertrand. Il les a gardés et prépare les qualifications. Il en a aussi d’autres clients. Je remarque à la fois que Diable signe ses produits, avec pas mal d'entre eux à la robe foncée comme lui et avec une belle expression. Morphologiquement, ils sont bien plantés. Par contre, j’en ai vu des grands, des petits, plutôt dans le modèle de leur mère. Je dirais que Diable n’a pas un profil commercial. S’il devient un bon étalon, ce sera un peu comme sa carrière de course, avec le temps, dès lors que les éleveurs se rendront compte qu’il est améliorateur. Il faut aussi savoir qu’il n’a que treize produits immatriculés lors de sa première génération des K.

La question des compétences de Diable de Vauvert
Roi des parcours de tenue à Vincennes, Diable de Vauvert veut étendre son empire à l’Europe du Nord. Son entraîneur Bertrand Le Beller nous parle de compétences pour Diable et justifie le choix du Harper Hanovers au détriment de l’Elitloppet. "L’Elitlopp n’est pas du tout dans les aptitudes de notre cheval. On reste dans la ligne de ses compétences dans les exercices de tenue. Pour enchaîner deux fois 1.600 mètres dans le même après-midi, il faut un cheval extraordinaire. On a présenté Diable une fois sur le mile à La Capelle. Il finissait cinquième et "marchait" 1’10 mais, le lendemain, il était très, très fatigué. C’est avant tout un marathonien et non un phénomène comme l’était Face Time Bourbon pour encaisser des courses comme cela."

Diable a tout de suite montré une faculté de locomotion différente.
Franck Lemuet

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