Jazzy Perrine sur sa lancée

Dans la foulée immédiate des mâles qu'elles retrouveront en confrontation directe le 26 juin, les femelles vont se disputer le Prix Japan Racing Association-Prix Ozo (Groupe 2). Leader tout aussi incontestée dans la promotion des pouliches, elle qui n'a été devancée que par Just a Gigolo (Boccador de Simm) dans le Prix du Comte Pierre de Montesson-Critérium des Jeunes (Groupe 1), Jazzy Perrine (Django Riff) est tout autant attendue que le mâle. "Elle trouve des belles conditions de courses avec la même opposition que lors de sa dernière course, note Éric Raffin au sujet de la pensionnaire de Tomas Malmqvist. Elle prend ça du bon côté, on la sent heureuse de faire son métier. Elle devrait donc continuer sur sa lancée." Le pilote vendéen fait référence entre autres à sa dauphine du Prix Masina, Joke (Dollar Macker) qui a longtemps fait illusion pour la victoire ce jour-là.
Nettement dominée le 13 mai alors qu'elle effectuait une rentrée, Jet Set Bond (Prodigious) devrait vue sous un meilleur jour selon Nicolas Bazire : "Sa dernière sortie nous a laissés sur notre faim, sans explication. En revanche, son dernier travail a donné satisfaction. La vraie Jet Set Bond a sa place dans les trois". La délicate représentante de l’Écurie Le Trémont, Jamaïca Turbo (Charly du Noyer) doit aussi rassurer. "Elle sera sans enrênement. Nous avons l’impression qu’elle se fâche dessus dans les premiers mètres, confie Fabrice Souloy. Elle a du potentiel et est en forme. Si elle reste appliquée, je la pense capable de rivaliser avec Jazzy Perrine."

Alain Laurent, 25 ans plus tard

Trois courses, trois victoires ! Jenny de Joudes (Saxo de Vandel) se présente donc invaincue au départ de ce Prix Ozo tout en étant la moins expérimentée. Cette tentative revêt les contours d’un essai à ce niveau pour une pouliche qu’Alain Laurent, son entraîneur, tient en estime comme il nous l’avait confié lors de ses récents débuts parisiens : "Elle passait un test. Elle montre des belles choses le matin mais j’appréhendais car les lots de poulains vont tellement vite désormais. Elle n’est pas faîte en précoce et n’a pas terminé sa croissance. Je vais l’écouter car elle a une valeur. Elle s’était bien qualifiée et a tout de suite confirmé en course". La pouliche issue de l’élevage de la famille Vulliamy va-t-elle marcher sur les traces de Gentille de Brévol (Extreme Dream) qui avait ce Prix Ozo en 1997 avec son entraîneur Alain Laurent ?