Une semaine après sa première victoire en tant qu’entraîneur, à la fois à Vincennes et dans un quinté, avec son pensionnaire Diego du Canter, Antoine Marion a désormais quitté son nuage pour retrouver la terre ferme. Il revient pour nous sur son parcours et sur sa proximité avec le milieu de terrain du SC Fribourg, Baptiste Santamaria, copropriétaire de Diego du Canter.
24H au Trot.- Vendredi 9 octobre, vous présentez votre premier partant à Vincennes. Diego du Canter s’impose avec la manière dans la course support du Quinté+. Qu’en diriez-vous avec quelques jous de recul ?
Antoine Marion.- Lors des jours qui ont suivi cette victoire, j’ai reçu une centaine de messages. Beaucoup d’appels aussi. Ça fait chaud au cœur. Pendant deux ou trois jours, on est sur un nuage. Maintenant, on s'est remis au travail. On savoure et on se concentre sur la prochaine course.
Vous avez obtenu votre licence d'entraîneur début 2020. Qu’est ce qui vous a fait passer le pas pour vous installer ?
L’année dernière, j’ai été victime d’un accident en course. J’ai été arrêté à cause d’une fracture du genou et je suis resté pas mal de temps sur la touche. Cet arrêt m’a permis de prendre le temps de réfléchir et, en même temps, j’ai rencontré ma compagne, Aude, qui est la fille de Philippe Pellerin, driver amateur [et ancien entraîneur de galop]. J’ai eu l'opportunité de louer mon établissement à mon beau-père. C’est comme cela que je me suis lancé.
Quel a été votre parcours avant de vous installer ?
J’ai commencé le métier à 14 ans, chez Pierrick Lecellier. J’ai été apprenti deux années là-bas, avant de rejoindre l’écurie de Christophe Chalon, pendant un an et demi, toujours avec le même statut. Je suis allé travailler ensuite neuf mois chez Bernard Plaire, puis douze ans chez Stéphane Michel, avant de prendre la décision de m'installer.
Vous entraînez actuellement deux chevaux appartenant au footballeur Baptiste Santamaria, ancien joueur du SCO d’Angers qui évolue désormais à Fribourg. Comment est née votre collaboration ?
Baptiste Santamaria est mon meilleur ami. On s’est connus il y a deux ans, aux courses, à Angers. Au début, c’était un client puis, au fur et à mesure, on a sympathisé et nous sommes devenus très proches. Il m’a dit que si je m'installais, il me suivrait dans mon aventure en devenant propriétaire. Je lui ai fait acheter Déesse du Bouillon, sa première jument. Plus récemment, nous avons acquis Diego du Canter, à l’amiable, chez Jacques Bodin. Ce sont des chevaux que je lui loue.
Quel est son rapport avec les chevaux ?
Baptiste est fan des chevaux. Il en avait déjà côtoyé pendant son enfance. Et le jour où on s'est rencontré, il m'a dit : « Quitte à suivre les courses, autant que j'ai un cheval ». C'est comme cela qu'il s'est pris au jeu.
Revenons à vous. Comment vous projetez-vous ?
J’espère agrandir mon écurie. Pas en nombre, puisque je veux avant tout privilégier la qualité. Surtout dans les circonstances actuelles, j’ai envie d’y aller gentiment plutôt que d'avoir un peu de tout. Je suis ouvert à l'étude de toute demande. Je préfère durer sur le long terme plutôt que prendre un risque. Aujourd’hui, ma première année est « anormalement » bonne puisque j’ai touché un super cheval, Diego du Canter. C’est justement là qu’il faut être vigilant et qu’il ne faut pas s’enflammer.
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