Il aura bien sûr de grands objectifs dimanche. Pour le Sulky d’Or en titre, une réunion de gala, avec cinq Groupes 1, est de celles qui comptent double ou triple. Eric Raffin sera au départ de tous les rendez-vous majeurs. Il a accepté d’aborder la dimension particulière de la journée pour le top catch pilote qu’il est et se livre sur le mental qu’elle exige.
24H au Trot.- Éric, c’est une très grande journée qu’on appelle la journée des champions. Est-ce qu’elle a une connotation particulière pour vous ?
Éric Raffin.- Bien sûr, et le titre de la journée résume bien l’importance des rendez-vous. On est amené à driver des super chevaux. Il faut être à 100 % et calme toute la réunion. Il y a trois Groupes 1 sous la selle, c’est une nouveauté. Je vais avoir la chance d’y participer avec des partenaires qui auront de réelles ambitions. Et puis, il y a aussi les Prix René Ballière et Albert Viel. C’est une journée spéciale, il faut arriver en étant bien dans son corps, dans sa tête et ne pas être fatigué.
Vous préparez-vous spécifiquement pour ce genre de journée ? Ou c’est le fait d’enchaîner les jours qui vous permet d’être au top ?
C’est vrai qu’on y pense longtemps à l’avance. Ça fait partie des grandes journées avec celle du Prix d’Amérique. On essaye d’être "fit" et bien dans le poids pour être au mieux en somme.
Quel est votre état d’esprit ? On vous voit souvent avec le regard très concentré, les yeux "très focus". Est-ce que vous pourriez nous faire rentrer dans ta bulle ? Comment faîtes-vous entre les courses avec les heats, les interviews, etc...
Je m’excuse auprès de tout le monde car, parfois, je dois oublier de dire bonjour. C’est vrai qu’on est dans notre bulle, on est concentré parce que, même quand on perd ou gagne une grande course, on est à même de mener à nouveau une autre grande course. Il faut oublier la déception ou la joie et rester concentré. C’est pour cela que machinalement il faut rester dans sa bulle et ne pas parler au premier venu.
Le maître-mot, c’est la concentration ?
Oui. Il faut être et rester concentré. C’est une journée où il faut être à 100 % de la première à la dixième course.
Faites-vous le papier pour une telle réunion ?
On connaît les chevaux en forme, l'opposition, c’est la journée des champions ! Alors non, pas forcément besoin de faire le papier.
Difficile de trouver un sport qui présente les mêmes spécificités que celles qui attendent les catch-drivers et jockeys ce dimanche. Il leur faudra en effet enchaîner les compétitions avec des partenaires différents, pour des entourages différents. Ce sera une succession de changements de casaques, d'enchaînements de heats et de courses, de consignes données par les entraîneurs. Il y a là une obligation de plasticité et d'adaptation, à haut niveau, que l'on retrouve nulle part ailleurs dans le sport. Eric Raffin et ses collègues et rivaux seront en quelque sorte des décathloniens qui changeront d'entraîneur et de club d'appartenance à chaque épreuve.
La seconde session des Ventes de Caen consacrées également aux seuls yearlings a débuté ce mardi à La Prairie soit le Jour#4 et va se poursuivre jusqu'à vendredi soir. L'an dernier, lors de la même journée, les ...
Lire la suiteParmi les lots présentés par le Haras d'Écouché, Marquis Marandais (Ni Ho Ped d'Ombrée) est l'un de ceux qui est le plus sorti tout au long de la journée avec Montjeu (Bold Eagle). Il n'est ...
Lire la suiteIl avait déjà laissé de belles impressions l'hiver dernier avant de connaître une période moins faste. Il, c'est Janzibar, fils de Dollar Macker (Saxo de Vandel) et d'Adrienne du Citrus (Memphis du Rib) déjà sous la ...
Lire la suiteC’est l’un des acheteurs historiques des Ventes de Caen. Après avoir acheté un fils de Dollar Macker à distance lors de la première journée tout en ayant été l'un des enchérisseurs du top price Melius ...
Lire la suite