Commençons par une question. Après tout, c'est de saison avec les quizz que l'on trouve dans tous les magazines estivaux. Avez-vous une idée du nombre de réunions au trot - on est bienveillants car on aurait pu corser quelque peu la difficulté et inclure les réunions réservées aux seuls galopeurs, ce qui aurait encore alourdi l'addition - au programme pour les seuls mois de juillet et d’août ? Ceux qui pensent autour de deux cents sont loin du compte. Ceux qui évaluent cette offre au double se rapprochent de la vérité. On est un peu en dessous de cette barre symbolique, ce qui fait une moyenne de six réunions par jour sur ces deux mois. C’est dire si cette période est bien l’été des courses, de toutes les courses.
Le calendrier annuel des courses a ceci de très particulier qu’il ne connaît pas relâche. Il n’y a pas un jour de l’année sans courses. C’est une vérité tellement évidente qu’on finit par ne plus voir son caractère exceptionnel. Le mot férié est inconnu de la filière ou plutôt si. En activité de loisir et de spectacle qu’elles sont aussi, les courses doivent être justement répondre présentes quand la grande majorité de la population cesse son activité pendant deux mois et dispose donc de plus de temps libre. L’été en est le parfait symbole. Avec une moyenne de six réunions au trot par jour entre le 1er juillet et le 31 août - en ne prenant en compte dans ce calcul que les hippodromes de Métropole et de Corse -, la discipline contribue évidemment à cette offre.
La période estivale est celle où les hippodromes, de toutes catégories. Certains organisent leur réunion annuelle – on pense par exemple parmi beaucoup d'autres à l’hippodrome marin de Ploubalay ou encore à celui de Sault en plein cœur de culture de lavande. D'autres concentrent au contraire leurs rendez-vous sur quelques semaines, à l’image du meeting de Biarritz avec ses treize réunions sur le seul mois de juillet. Au total, beaucoup sont en activité. Dès lors, quelle que soit sa destination de vacances, du Nord au Sud, d’Ouest en Est, sur les côtes bien évidemment ou dans l’intérieur des terres mais aussi en altitude pour quelques-uns d’entre eux, il n’y a pas une journée ou une soirée qui ne propose pas la possibilité de se rendre sur un hippodrome. Cette concentration qui, parfois, n’est pas toujours très bien vécue ou ressentie par les socio-professionnels dont certains préféreraient une offre mieux répartie tout au long de l’année, est rendue possible par le maillage du territoire par les quelque 235 hippodromes.
Érigé comme une force par la filière, même s’il tient parfois à un fil, bien souvent celui du bénévolat, que la Fédération Nationale des Courses Hippiques et les sociétés-mères viennent de célébrer avec la Journée des Bénévoles à Vincennes, ce maillage territorial fait plus que jamais son œuvre en plein cœur de la saison estivale. Que vous soyez au bord de la Méditerranée avec Cagnes-sur-Mer, sur la côte atlantique avec Pornichet, Royan ou Les Sables-d’Olonne, sur les bords de la Manche, avec Cabourg, Granville, Bréhal et Le Touquet, dans les Alpes avec Aix-les-Bains et Divonne-les-Bains, dans l’Est avec Vittel ou bien encore en Corse avec Zonza qui se présente comme l’un des hippodromes le plus haut d’Europe, l’été est plus que jamais la saison des courses, de toutes les courses, à vivre en famille ou entre amis.
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