Alors qu’il a abordé le mois d’août simultanément en tête des classements du sulky d’Or et de l’Etrier d’Or, Alexandre a remporté ce jeudi sa 1.000è victoire à l’attelé. Son compteur personnel affiche désormais 1.743 succès toutes disciplines confondues. Le professionnel de 29 ans réalise une saison 2022 à grande vitesse, au prix quelquefois de sacrifices personnels. Son engagement est total pour décrocher le Sulky d’Or, l’Etrier d’Or et le Combiné. Retour sur une première partie d’année de folie et sur le cap des 1.000 victoires à l’attelé qu’il vient de franchir.
C'est lors d'un déplacement qu'Alexandre Abrivard nous a répondu quelques heures avant d'effectivement atteindre le cap. Comment pourrait-il en être autrement, lui qui est quasiment tous les jours sur la route ?
24H au Trot.- 1.000 victoires, ce n’est pas anodin. Vous entrez dans un club fermé. C’est quelque chose qui compte ?
Alexandre Abrivard.- C’est un cap mais ce n’est pas la finalité. Je vis une année exceptionnelle et atteindre ce chiffre est presque secondaire à l’heure actuelle.
Je vis à 100 à l’heure en n’ayant quasiment pas une seconde à moi. Attention, je ne me plains aucunement mais je suis parti sur un rythme de dingue qui me condamne à gagner. Au printemps, le fait d’être en tête du classement au Sulky d’Or était anecdotique. Le fait de me trouver toujours en tête au 1er juillet était un premier cap, d’y être encore au 1er aout est vraiment bien car Eric (Raffin) engrange souvent lors des deux mois d'été énormément de victoires. Je n’ai pas une avance qui me permet de me reposer sur mes lauriers. Je sais qu’Eric ne lâchera rien jusqu’au 31 décembre. Et moi non plus !
Comment s’organisent vos journées ? Comment vous soutiennent vos proches dans votre course au titre ?
D’abord, c’est primordial d’avoir leurs soutiens car c’est impossible de faire ce que je fais seul. J’essaie d’être à l’écurie (N.D.L.R. : de son père Laurent Abrivard) tous les matins lorsque les horaires des courses me le permettent. Je suis serein quand je pars des boxes car je sais que mon père va gérer et il ne me met pas la pression lorsque je dois partir tôt. C’est le cas également sur le plan personnel. Ma compagne Prescylia s’occupe de nos deux garçons qui sont encore en bas âge ainsi que de toute l’intendance de la maison. Grâce à elle, je n’ai aucune charge mentale. C’est important d’avoir autant de personnes qui vous soutiennent. Cela me permet d’être à 100 % dans mon objectif.
Le dernier à avoir remporté les 3 challenges, c'était Jean-Claude Hallais
Alexandre Abrivard
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