Avec un pourcentage de réussite de quasiment 35 % depuis le 1er janvier, Cédric Parys, réalise une superbe année. Au 25 août, il totalise 12 victoires pour 69 courses et porte son score à 28 succès en France. À bientôt 30 ans, il les fêtera le 15 septembre prochain, Cédric est de plus en plus présent dans les pelotons. Rencontre.
Les bases
« Je suis Belge, j’ai grandi à Gand entre Bruges et Bruxelles. Mes parents ont toujours eu des chevaux à la maison et avec ma soeur Lara, nous avons l’amour du cheval depuis notre plus tendre enfance. À l’époque, nous n’avions pas d’école de formation pour les métiers du cheval en Belgique et j’ai appris mon métier au fil de mes stages. Dès mes 13 ans, je prenais le train pour passer mes week-ends et mes vacances chez Rik Depuydt et cela en parallèle de mes études classiques. J’ai eu l’occasion de participer à des meetings de Cagnes-sur-Mer, été comme hiver, je suis également allé à Biarritz. J’ai eu l’occasion de driver quelques courses et même remporter une victoire. En Belgique, vous pouvez choisir la licence qui vous convient, apprenti, amateur ou professionnel sans formation spécifique. Une fois mon cursus scolaire terminé, je suis entré au service de Christophe et Vincent Martens en Belgique. J’ai eu l’opportunité de partir en Suède chez Timo Nurmos et je n’ai pas hésité : j’avais envie de découvrir un autre mode de fonctionnement. J’ai disputé quelques épreuves au cours de ses trois années et même remporter deux courses à Solvalla. Il était temps pour moi de revenir sur mes terres et j’ai rejoint l’écurie Van Pollaert pendant environ trois ans. »
Soit des cycles professionnels tous les trois ans en fait...
« C’est vrai (rires) ! J’ai rejoint l’écurie de Bjorn Goop à Mortrée pour trois années également. Bjorn a ensuite concentré son écurie sur le Domaine de Grosbois et je ne souhaitais pas quitter la Normandie où je me suis installé avec ma compagne Sarah. Je suis alors entrée au service de l’écurie Hunter Valley en qualité de premier garçon et ce depuis octobre 2020. »
Comment expliquez-vous votre réussite cette année ?
« Je drive plus régulièrement, je prends de l’assurance et de la confiance en moi au fil des courses. Mathieu Millet, Tomas Malmqvist et Patrick Jariel me font confiance et j’ai surtout la chance d’être associé à des chevaux de qualités. Je drive principalement dans les courses de professionnels et finalement assez peu dans les épreuves réservées aux apprentis, cela me permet peut-être d’évoluer un peu plus vite. Kamehameha (Uniclove) m’apporte actuellement de vives satisfactions, tout comme ma jument de coeur Frozen Queen (Look de Star) avec qui j’ai signé quatre succès. »
Comment voyez-vous l’avenir ?
« J’espère arriver à 35 courses bientôt, cela me permettra d’avoir accès à toutes les épreuves avant de passer professionnel. J’ai la chance d’évoluer dans une écurie qui est très à l’écoute de ses salariés et où il y a beaucoup d’échanges et de communication. Pour le moment, je suis dans mon élément. Pourquoi pas un jour m’installer ? Mais pas dans un avenir proche. »
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