Des podiums qui se conjuguent au pluriel
Avec le premier week-end d’octobre, c’est le dernier trimestre de l’année qui commence. Une sorte de dernier quart temps d’une partie dont les tableaux d’honneur commencent à se dessiner de plus en plus, de mieux en mieux. Il n’en reste pas moins que l’activité est toujours dense à trois mois de l’échéance. Au cours du week-end, ce ne sont ainsi pas moins de 18 réunions, soit plus de 120 courses et plus de 1 600 partants, qui étaient au programme. À l’heure du debrief, les podiums se conjuguent au pluriel, à l’image de celui des pilotes puisqu’ils sont quatre à se partager les honneurs, avec trois victoires chacun. Trois, c’est aussi la meilleure marque des classements des entraîneurs et des propriétaires. Seul, Jag de Bellouet fait mieux chez les étalons.
Témoin de ces podiums au pluriel, ils ne sont pas moins de 14 pilotes à avoir gagné au minimum deux courses lors des dernières quarante-huit heures. Parmi ceux-ci, une mention particulière peut être accordée à Antoine Wiels et à Adrien Lamy qui ont réalisé chacun un coup de trois, dimanche, le premier à Cordemais, le second à Alençon. C’est le deuxième de l’année pour le Mayennais deux semaines après une performance similaire à Niort.
Les premières victoires du week-end :
■ Camille Da Costa (propriétaire) avec
Feria du Jouan (Oakwood du Closet) à Amiens samedi
■ Antoine Morin (lad-jockey) avec
Girl du Dudy (Ganymède) à Redon samedi
■ Claude Daniel Roche (propriétaire) avec
Jetstar de Vrie (
Look de Star) à Nîmes dimanche
■ Camille Legrain (propriétaire) avec
Galou du Luot (
Rêve de Beylev) à Rambouillet dimanche
■ Romain Levillain (lad-jockey) avec
Golden Good (
Voyage de Rêve) à Châlons-en-Champagne dimanche
C’est le troisième pour le Breton dont les deux précédents remontent au printemps aux Andelys et au Neubourg. Alors qu’Antoine Wiels a moins couru que l’an dernier à la même époque (416 vs 588) après son annonce fin février de ne plus se mettre en selle, ce qui n’est pas sans incidence sur son nombre de succès (71 vs 101), Adrien Lamy a au contraire été davantage vu en piste (629 vs 580) avec un nombre de victoires en augmentation (+13). Florian Desmigneux, auteur d’un doublé dimanche à Châlons-en-Champagne après un succès la veille au soir à Amiens, et Alexis Garandeau, vainqueur à deux reprises dimanche à Laon après s’être aussi imposé à Amiens, les accompagnent sur le podium. Le premier cité est plus que jamais dans les meilleures dispositions pour améliorer son record de victoires annuelles (52 vs 54 l’an dernier), tandis que le second est dans ses standards, les deux tiers de ses victoires ayant été obtenus depuis le 1er août.
Le TOP des pilotes du week-end (au moins 3 victoires)
Pilote - courses - vict. (%) - places – gains
1. Antoine Wiels - 11 c. – 3 vict. (27) - 2 pl. – 32 110 €
2. Adrien Lamy - 11 c. - 3 vict. (27) - 1 pl. – 23 210 €
3. Florian Desmigneux - 10 c. - 3 vict. (30) - 0 pl. – 22 640€
4. Alexis Garandeau - 11 c. - 3 vict. (27) - 1 pl. – 21 170 €
Propriétaires : léger avantage pour Jean-Paul Marmion
Deux casaques ont gagné trois courses. Il s'agit de celle de Jean-Paul Marmion, portée deux fois par Antoine Wiels à Cordemais avec les débutantes
Jokris des Kèches (
Athos des Elfes), et
Juvenia Bella (
Prince Gédé), et de celle de l'Écurie Hunter Valley, qui a connu cette réussite avec ses 2 ans,
Keynote (
Face Time Bourbon) samedi à Laval,
Kash Madrik (
Ready Cash) et
Koldima d'Aut (
Bold Eagle) dimanche à Cordemais et à Alençon. Au final, avantage aux gains pour la structure du propriétaire angevin. À noter le 100 % de réussite des deux pensionnaires de l'Écurie du Liamone de Frédéric Prat, qui a lui-même renoué avec le succès alors qu'il n'avait pas drivé depuis un an, avec
Goutte du Houlbet (Rossini des Jipes) à Paray-le-Monial.
Entraîneurs : un duo de tête
De manière assez logique en fonction des résultats chez les propriétaires, le tableau d'honneur des entraîneurs du week-end est composé par Jean-Paul Marmion et Tomas Malmqvist, avec trois victoires chacun. Le professionnel suédois en profite d'ailleurs pour égaler son record de victoires (51) en une année qui date de l'an dernier ; c'est dire si la nouvelle marque devrait être largement supérieure à la faveur des trois mois de courses qu'il reste d'ici le 31 décembre. Dans cette catégorie, Frédéric Prat affiche aussi un 100 % de réussite, alors qu'Antoine Trihollet comptabilise deux victoires pour trois partants.
Jag de Bellouet (© APRH) Étalons : Jag de Bellouet force 5
Celui qui était surnommé "Le Cannibale" a arrêté sa carrière d'étalon en 2019 mais il continue à enregistrer des gagnants. Cela a été encore le cas ce week-end puisque
Jag de Bellouet termine à la première place du classement des étalons avec 5 victoires dans un top 10 où figure aussi l'un de ses fils,
Very Nice Marceaux.