Iroise de la Noé, la perle rare de Thomas Levesque

Si j'avais couru pour gagner à chaque fois, elle serait invaincue !
Thomas Levesque

Nouvel épisode de notre série "La Révélation du jour" spéciale meeting d'hiver avec une pouliche visiblement de grand talent : Iroise de la Noé (Tornado Bello).

Quelle impression laissée par Iroise de la Noé (Tornado Bello) ! Il y a la victoire, la première à Vincennes pour sa première venue sur l'hippodrome parisien, il y a le style avec plusieurs accélérations durant le parcours pour contrer les assauts, il y a un nouveau record personnel améliorant le précédent de plus d'une seconde et il y a enfin les sensations de Thomas Levesque son entraîneur : "C'est une super, elle confirme ce qu'elle nous montre le matin. On n'en a pas beaucoup des comme ça." C'est très clair, nous avons bien à faire ici à une pouliche de grand talent. Alors découvrons son histoire : "Son éleveur est venu me voir à Maure-de-Bretagne en me disant qu'il avait une Tornado Bello qu'il voulait me confier. J'avais alors Elsa de Belfonds. Elle a toujours montré qu'elle avait du coffre mais elle était brutale alors on a pris notre temps. Si j'avais couru pour gagner à chaque fois, elle serait invaincue. Elle toise 1m71, il faudra donc que la carrosserie suive mais on ne la travaille pas trop et elle fait tout ça sur sa classe simplement. Elle a beaucoup de marge."
Sur la course d'aujourd'hui, le plan espéré n'a pas été vraiment celui de la réalité : "Je pensais que ça allait être plus facile surtout après être descendu vite. J'ai couru pour gagner et elle confirme. C'est extraordinaire ce qu'elle nous montre le matin. J'ai eu de bons chevaux entre les mains mais elle... Elle a le cardio de Flicka de Blary avec une meilleure allure et de la vitesse. Et l'avenir pourrait aller aussi au monté. C'est une vraie perle rare."

D'où vient-elle ?

Iroise de la Noé 1’12’’ (Tornado Bello) est doublement frappée du sceau Levesque : son père, élève de Rémi Boucret, a fait carrière sous la férule de la famille, terminant sa carrière millionnaire, tandis que, du côté maternel, la souche remonte à Belgarde III (1945-Quiproquo II), ici en position de sixième mère, génitrice de la grande championne d’Henri Levesque, Masina 1’16’’ (Quinio), lauréate du Prix d’Amérique, de 2 Prix de Cornulier, des Prix de France et de Paris, du Critérium des 5 Ans, des Prix de Normandie et du Président de la République, de 2 Prix de Sélection et d’un Prix des Elites.
Iroise de la Noé a pour mère Pollenza de la Noé 1’13’’(Kiwi), gagnante de 150.000 euros, et sœur aînée de Sindy de la Noé 1’12’’ (Goetmals Wood), qui enleva le semi-classique Prix Ariste Hémard (Groupe 2) et se classa deuxième du même Prix Henri Levesque (Gr.2).