En 1'10''1, Horsy Dream impressionne

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Éric Raffin n'était pas au départ de la Qualif#1 mais il aura été l'un des hommes du jour avec trois victoires et s'est peut-être même trouvé un cheval capable de se qualifier pour le Prix d'Amérique Legend Race avec Horsy Dream (Scipion du Goutier) qu'il découvrait sur les 2 100 mètres (autostart) du Prix de Boissy Saint-Léger. La victoire de Hip Hop Haufor (Up And Quick) une heure plus tôt faisait de lui l'un des favoris de ce Groupe 3 et conforte surtout encore un peu sa prestation, pourtant déjà étincelante. Sans s'être intéressé au début à la course partie sous les chapeaux de roue avec Handy Bourbon (Kaisy Dream), le pensionnaire de Pierre Belloche resté ferré contrairement à la très grande majorité de ses adversaires du jour s'impose en 1'10''1 ! Cette année à Vincennes, dans les mêmes conditions de ferrure, seul Gu d'Héripré (Coktail) a été aussi vite dans le Prix René Ballière dont il terminait 8ème. "Il faut être gonflé des fois dans la vie et aller au bout de ses idées, commente Pierre Belloche. Il est meilleur déferré des postérieurs et peut courir pieds nus. Toutefois, ces très bons chevaux-là n’ont pas besoin d’être pieds nus à chaque fois. Mais on se pose toujours des questions face à des "D4" capables de prouesse." À la fin décembre, il faudra compter avec dans la Quaif#4.

Furious Wind rend fier Charley Mottier

Après une première partie de saison au cours de laquelle il a couru neuf fois et s'est imposé à quatre reprises pour son nouvel entraîneur, Charley Mottier, Furious Wind (Kepler) entre de la meilleure des manières dans son meeting, en s'imposant avec autorité dans cette course D et sans qu'Alexandre Abrivard n'utilise les artifices. Pas de quoi étonner Charley Mottier qui apporte les précisions suivantes : "On l'avait un peu freiné à la fin de l'été en prévision du meeting d'hiver. Je suis d'ailleurs plutôt fier de moi d'avoir fait ça car j'ai plutôt tendance à aller trop vite. Je suis content. Il fallait que je vois où j'en étais avec lui. Ça s'est couru pas mal pour lui, avec beaucoup de pisteurs. On avait anticipé qu'ils démarrent fort et qu'ils nous attendent, ce qu'ils ont fait encore plus tôt que ce à quoi on s'attendait. Du coup, on a pris la tête sans faire d'effort. Une fois devant, quand il est tonique comme ça il est difficile à prendre". Ce résultat conforte l'entraîneur mayennais dans le programme hivernal qu'il a défini pour son pensionnaire, avec à la clé un objectif qui devrait le rendre encore plus fier s'il parvient à ses fins avec le cheval de l'Écurie du Haras des Quatre Vents. "On va recourir une fois en décembre au monté pour s'assurer que tout va bien, détaille-t-il, et il courra ensuite à l'attelé en janvier afin de préparer l'épreuve dédiée à mon père en février (N.D.L.R. : le 24 févirer). Ça fait un moment que le programme est arrêté dans ma tête."