Comme nous vous l'annoncions la semaine dernière, les associations de professionnels des courses, SEDJ, AEDG, AEP et Association des Jockeys, ont sollicité une entrevue avec les services de la police des jeux "afin d’échanger sur le nombre croissant de procédures de suspensions ou de retraits d’agréments qui inquiète l’ensemble de nos adhérents" comme précisé dans le communiqué publié au nom des trois associations ce jeudi. Le sujet central ? La prise de position de Stéphane Piallat et ses services sur le cas de l'incident Christophe Soumillon fin septembre à Saint-Cloud quand celui-ci avait été coupable d'un geste anti-sportif et dangereux sur un rival. L'application du Code avait débouché sur une mise à pied, avec effet à huit jours, de deux mois. Insuffisant pour la police des jeux qui avait fait savoir son avis auprès de France Galop. Un interventionnisme possible selon les textes statutaires des sociétés-mères mais aussi inédit que surprenant voire inquiétant pour nombre de socio-professionnels.
D'où donc cette entrevue, à l'issue de laquelle le collectif des associations a publié le communiqué ci-contre co-signé par :
L’Association des Entraîneurs de Galop
L’Association des Entraîneurs Propriétaires
L’Association des Jockeys
Le Syndicat des Entraîneurs, Drivers et Jockeys de Trot
COMMUNIQUÉ
Cette réunion a été constructive et a acté le point de départ d’une collaboration plus resserrée entre le SCCJ et nos Associations.
Après avoir évoqué les diverses procédures disciplinaires, administratives et judiciaires, le Service Central Courses et Jeux a tenu à relativiser la vingtaine de procédures de suspension ou de retraits en comparaison au 18 000 agréments distribués par les Sociétés Mères, celles-ci étant dues en partie aux affaires de dopage qui ont secoué le monde des courses. Stéphane Piallat, qui dirige le service de police judiciaire, s’est voulu rassurant en résumant que ces suspensions à leur demande n’étaient que « la mise en lumière de ce qui se passe de plus grave et que à côté de ce qui ressort médiatiquement de ces affaires, la quasi-totalité des intervenants de notre milieu était des personnes dont le travail et le sérieux favorisaient l’image des courses ».
Les échanges ont aussi mis en avant la complexité de mise en œuvre des sanctions par les Sociétés-mères et le Service Central et de mettre en évidence la différence de temporalité de ces sanctions, amenant parfois une impression de double peine au professionnel incriminé.
« Les Commissaires de courses ont leur rôle dans lequel nous n’interférons pas, mais dans certains cas, nous estimons que nous devons intervenir afin de garantir la confiance des parieurs dans l’institution et de garantir l’ordre public » a précisé Stéphane Piallat.
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