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Actualité - 29.11.2022

Structure consolidée et du nouveau les samedis et mercredis

Les Directions Techniques des deux Sociétés-Mères ont présenté de façon commune les grandes orientations du calendrier 2023 avec un accent tout particulier sur les rendez-vous Premium, cruciaux aussi bien en termes d'images qu'économiques. Les grands principes en vigueur en 2022 sont reconduits. Mais il y aura aussi des nouveautés sur plusieurs samedis et mercredis. Voici l'essentiel à retenir.

Débutons avec les grands principes généraux de ce calendrier construit de façon concertée entre LeTROT et France Galop. La boussole a pour nom 'Optimisation'. Le résultat du calendrier proposé aux ministères de tutelle, dont celui de l'Agriculture qui devrait donner ces validation dans les jours à venir, est celui du travail quotidien mené par les équipes des deux maisons-mères pour trouver les meilleures recettes répondant à deux objectifs principaux : chiffres d'affaires et organisation des socio-professionnels. La direction est celle adoptée depuis la réforme de 2019 et la rationalisation de l'offre avec une préférence appuyée des courses françaises. Selon un schéma désormais bien rodé, les courses étrangères viennent compléter l'offre quotidienne française de trois ou quatre réunions, soit en début de journée quand nécessaire et en soirée. La tendance débouche sur un
chiffre total de 1260 réunions françaises selon la répartition ci-contre. Les vingt réunions tricolores supplémentaires sont compensées par une disparition de trente réunions étrangères sur l'année. Le nombre total de courses Premium est ainsi de 12.217, soit à trois unités près, le même nombre qu'en 2020 (12.220).
La structure globale est consolidée et les journées à quatre réunions françaises connaissent une sensible progression par rapport à 2022 : + 17 (soit +11%). "On a donc procédé à une densification qualitative de l'offre" a résumé Benoît Fabrega, de la Direction Technique LeTROT.

Répartition des Quintés+ 2023
Galop : 183
Trot : 182
Les horaires du Quinté
Encore pourvoyeur principal des ressources de l'institution-courses, le Quinté+, dont la perte de vitesse régulière se veut "contenue par le PMU" mais est bien réelle, va connaître un nouvel aménagement en 2023. Son horaire sera plus souvent positionné en fin de journée après des tests estivaux concluants. Le principe est simple : plus tard il se dispute, plus longue est la plage d'exposition sur les différents réseaux de vente (offline et online, PMU et opérateurs). Autre constatation, "le client est plus disponible en fin de journée" dixit Benoît Fabrega et le Quinté va donc être proposé plus souvent en deuxième partie de journée l'an prochain.
Tous le vendredis (même en hiver) : 20h15
De mai à septembre / du lundi au jeudi : 18h
Les autres mois de l'année / du lundi au jeudi : 13h50
Les week-ends et jours fériés : 15h15
En résumé, le Quinté sera déplacé plus tard durant trois mois de plus l'année prochaine en semaine et tous les vendredis. Mais comme les arguments exposés au préalable semblent très cohérents, pourquoi ne pas étendre les horaires-soirs à toute l'année ? "Car en hiver, il fait nuit à 18h" nous a répondu Benoît Fabrega, admettant en filigrane que l'institution ne pouvait pas décider d'organiser des Quintés uniquement sur des hippodromes avec éclairage pendant la période.

Moins de nocturnes en 2023
Il faudra attendre la fin du printemps désormais pour voir revenir les nocturnes les vendredis. Du 3 mars au 28 avril, les réunions événementielles d’Enghien et Vincennes seront organisées en semi-nocturne avec une première course à 16h30 et une course événement à 20h15. Une offre Premium nocturne sera conservée, programmée en région au trot ou au galop. Les nocturnes du vendredis avec événement seront organisées du 5 mai au 8 décembre à Vincennes et Cabourg.

Nouveau format alternatif en 2023 : progression des réunions dites hybrides
Les réunions hybrides, parfois incomprises par leur nature justement (plusieurs courses en Premium et d'autre en CSI), vont être une alternative répétée dans ce schéma d'embriquement de plusieurs réunions sans pour autant augmenter l'offre globale. En fonction de l'horaire de début de cette réunion, les courses CSI (courses spécifiques internet) seront soit avant, soit après les courses Premium. En d'autres mots, soit on prendra la réunion en cours de route, soit on la débutera sans la conclure en Premium. La réponse des turfistes (en termes de CA) a été bonne sur les essais réalisés en 2022 et l'opération est donc développée : + 4 occurrences en 2023.

Le calendrier des 18 réunions hybrides
7 janvier - Toulouse
14 janvier - Cagnes-sur-Mer
28 janvier - Saint-Galmier
11 février - Toulouse
18 mars - Marseille-Vivaux
22 avril - Amiens
20 mai - Vichy
17 juin - Agen
26 juin - Le Croisé-Laroche
1er juillet - Feurs
15 juillet - Les Sables D'Olonne
29 juillet - Cagnes-Sur-Mer
2 septembre - Saint-Galmier
4 septembre - Graignes
23 septembre - Vichy
2 octobre - Le Croisé-Laroche
2 décembre - Marseille-Vivaux
16 décembre - Amiens


Le samedi : jour crucial
"La journée du samedi est devenue la plus importante de la semaine en termes de performances et nous avons donc effectué un gros travail pour appuyer sur ce point fort."
Benoît Fabrega

Rendre les Grands Prix encore plus visibles et attractifs
La nouveauté principale du calendrier 2023 réside certainement dans la nouvelle lumière donnée aux Grands Prix, appelés aussi "courses majeures" lors de cette présentation réalisée mardi matin. "L'année 2022 a été celle de la refonte du programme des jeunes chevaux, 2023 sera celle des chevaux d'âge" a ainsi déclaré Benoît Fabrega avant d'expliquer : "Nous avons fait en sorte de positionner 40 des 42 courses majeures (voir liste ci-contre) lors de Réunions 1, pouvant donc potentiellement servir de support aux paris événementiels (Quinté+ au PMU)."
Cette mesure a deux conséquences principales :
l'aménagement global du calendrier avec la suppression de trois courses (voir ci-dessous)
la création (en cours) d'un nouveau circuit réunissant les épreuves principales en région et notamment les Grands Prix de Fédérations. Si le nom et les modalités de ce tournoi restent encore à préciser, le principe est acté de caler ces six courses des mercredis afin de proposer, d'août à novembre, une alternance de rendez-vous majeurs au trot entre ces compétitions et les étapes du GNT. Les conditions de course devant faire en sorte de ne pas créer de cannibalisation de l'un vis-à-vis de l'autre.

Les modifications notables
Le Critérium de Vitesse de Basse-Normandie est déplacé d'avril à août. En sus, le challenge du Trot à Grande Vitesse est supprimé alors que le Grand Prix de la Fédération du Nord fusionne avec le Grand Prix des Communautés de Communes en Thiérache. Le Prix de la Ville de Caen est supprimé dans sa forme actuelle mais sa dénomination perdure et viendra s'apposer à l'actuel Prix d'Automne. Enfin le Prix d'Été disparait, se transformant au Grand Prix Élite UET, nouveau rendez-vous final des meilleures courses du circuit européen qui se disputera un an sur deux à Vincennes (lire notre édition du 25 juin).

Quelles conséquences au trot des courses supprimées chez France Galop ?
Nous relations la semaine dernière la décision de France Galop de supprimer au total 150 courses en 2023 suite à la baisse des effectifs constatés et la nécessité de mieux protéger les courses Premium en termes de partants. Plusieurs de ces 150 courses concernent des hippodromes mixtes et même des réunions mixtes a confirmé ce matin Henri Pouret, Directeur Général Adjoint de France Galop : "Cela a fait l'objet de discussions préalables avec les équipes techniques de LeTROT afin de trouver des marges de manoeuvre et cela a même conditionné les propositions faites aux Conseils du Plat et de l'Obstacle d'autre part. L'objectif n'était pas de décréter qu'une réunion pouvait être supprimée sans se soucier des conséquences au trot." Mais conséquences il y aura bien comme l'a expliqué Freddy Dupont, responsable du programme et calendrier au Trot : "On a fait en sorte de réorganiser de telle sorte à ne pas perdre de course et à regrouper en une réunion ce qui se serait couru en deux. Alors effectivement, c'est parfois une date de perdue pour un hippodrome mais on ne perd pas de course globalement."

D'autres axes de travail sur le sujet de la concrétisation
» Début des opérations des hippodromes marins avancé d’une heure l’été
» Création de nouvelles journées « double simultanées »
» Favoriser l’alternance trot/galop
» Echange Quinté Trot/Galop Hiver/Été
» Création de samedis avec 2 réunions parisiennes Trot/Galop (17 occurrences)
» Optimisation de l’offre et de la programmation des courses étrangères
» Création de 3 réunions à Deauville l'hiver

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