Self Explosive et les bons comptes d’Alexandre Abrivard

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Alexandre Abrivard marche sur l’eau ! Vainqueur de la première course du programme du jour, au sulky de Konfinée, il réédite dès la deuxième, en selle sur le concurrent suédois, Self Explosive (Explosive Matter), qui, à l’issue d’une belle course d’attente, vient s’insérer entre Fève de Beylev (Rêve de Beylev), à la corde, et Fleur du Poléa (Quisling d’Anjou), en pleine piste, pour s’imposer sans coup férir et signer son deuxième succès de l’année, tout juste huit jours après avoir vaincu, en apprentis, sur l’hippodrome de Pontchâteau. Dans une compétition très rythmée, sur la courte distance, le premier kilomètre ayant été couvert en 1’07’’7, le pensionnaire de Christoffer Eriksson n’a jamais molli et s’est montré particulièrement courageux pour finir, ce que confirme son jockey : "Il a été gentil et généreux. La course a "roulé" fort. Les animateurs ont faibli, alors que lui a continué d’avancer. C’est bien !".
Alexandre Abrivard découvrait Self Explosive en compétition. Le hongre de 8 ans lui permet de remporter ce Prix de Sartilly, dédié à l’Association "Les Seniors des Courses", pour la troisième année consécutive, après ses victoires avec Exquisa Bella, en 2021, et Vincent As, en 2022.

Helena Girl, meilleure d'un hiver à l'autre

On pourrait penser que les hivers à Vincennes de Helena Girl (Vigove) se suivent et se ressemblent, c'est-à-dire qu'elle clôt chaque exercice par un succès au moins. C'est vrai mais c'est incomplet en quelque sorte car elle remporte ce samedi son second succès de l'hiver, ce qui ne lui était encore jamais arrivé, et affiche donc de nouveaux progrès. "Elle s'améliore, confirme Yves Dreux qui place aussi sa seconde pensionnaire, Helsinki Girl (Scipion du Goutier), à la 3ème place. Elle a gagné ici à 3 ans et à 4 ans mais elle n'était pas comme ça. je trouve qu'elle a vraiment franchi un palier." Et Yves Dreux de revenir sur la course du jour : "Je ne voulais pas aller en tête. Mais quand j'ai vu que personne n'y allait, j'ai décidé de prendre le meilleur et, quand je m'apprêtais à laisser passer Charles Bigeon, sa jument a fait la faute. Du coup, j'ai décidé de rester en tête. Aucune rivale n'est venue nous attaquer dans la montée, si bien que l'on a été à notre main. Quand Éric (Raffin) est venue nous attaquer, ma jument est bien repartie. Le fait de lui déboucher les oreilles à l'entrée de la ligne droite lui a donné un plus".