Le Prix de Cornulier est « une drôle d’histoire » pour Matthieu Abrivard. On peut même dire qu’elle est de l’ordre de l’intime. « Mon histoire avec la course me suit depuis que je suis tout minot. Le premier qui m’a marqué est celui remporté par mon oncle Laurent (Abrivard) avec Voici du Niel en 1992. Je n’avais pas 7 ans. Je me souviens regarder en boucle la cassette de l’époque. Ensuite il y a eu Anita de la Vallée entraînée par mon père. Elle a terminé trois fois troisième du Cornulier. Lors de sa dernière occasion, je me souviens qu’on pleurait avec ma sœur. Et puis dès que je suis passé professionnel, je suis tombé sur Jag de Bellouet. Avec lui, il ne fallait pas gagner la course, il fallait surtout ne pas la perdre. Il y avait une pression à gérer mais l’entourage me mettait à l’aise et cela m’a beaucoup aidé dans la suite de ma carrière. » Ensuite, il faudra attendre dix ans, 2017 exactement. « Avec Bellissima France, j’étais serein car elle venait de battre tout le monde plusieurs fois. J’avais tous les rôles avec elle et c’est forcément le Cornulier qui m’a marqué le plus avec une conscience à 200 % des choses. » Le cinquième titre de Matthieu Abrivard, avec Bahia Quesnot en 2021, est l’apothéose finale de sa carrière de jockey. Lui comme d'autres grandes légendes du Cornulier seront honorés ce samedi au cours d'une soirée exceptionnelle.
Le corps du professionnel avait été meurtri par différents accidents et il montait beaucoup moins à l’époque. « Au monté, il faut être au top en permanence car il y a aussi un renouvellement permanent des jockeys. » Après avoir annoncé terminer de monter s’il gagnait, le cavalier « a poussé un petit peu. Mais je sentais ne plus avoir la souplesse. » Il aura été le dernier jockey à s’imposer en monte traditionnelle, à l’ancienne, avec Jag de Bellouet avant de passer à la monte en avant avec ses partants suivants. « Le Prix de Cornulier est LA course de l’année avec les meilleurs. Dans les raquettes de départ, dans les trois dernières minutes, c’est la seule course avec le Prix d’Amérique où tu entends une mouche voler. La concentration est toujours à son maximum. Quand on passe le poteau en tête, l’émotion est différente et plus forte que dans les autres belles courses. L’adrénaline est vraiment plus puissante. Tout est spécial. »
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