Jazz Up for Théo !

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Le favori Jazz Up (Ecu Pierji) ne déçoit pas l’attente de ses nombreux preneurs en s’imposant avec autorité, aux dépens de son principal opposant à la cote, Jim Perrine (Love You), sous la menace duquel il repart, aisément, dans la ligne droite. Au sulky, c’est là une nouvelle victoire, cette année, pour Théo Duvaldestin, qui, depuis le 1er janvier, gagne une course sur les deux qu’il dispute, comptant huit succès en seize essais ! Autrement dit, c’est la grande forme pour lui et, parallèlement, pour son père, Thierry, dans la colonne des entraîneurs. "Le poulain gagne bien, commente le fils, sur Equidia Racing. Il a de la vitesse et sait accélérer pour finir. Mais j’ai tout de même préféré abaisser ses œillères dans la ligne droite, pour assurer le coup. C’est un sujet d’avenir."
Trottant le kilomètre sur le pied de 1’12’’3, Jazz Up pulvérise son record de près de trois secondes, sur cette courte distance de 2.100 mètres, avec départ à l’autostart. Propriété de Jacques Cottel, il a été élevé par Frédérique Frouin et Jimmy Magnan. Son pedigree remonte à la franco-américaine, Pavesca Hanover, ici en position de quatrième mère, une fille de Super Bowl qui est aussi l’aïeule du double vainqueur de Critérium, Koréan.

Illenc des Bosc : la forme Duvaldestin-Mottier

CCela continue pour Thierry Duvaldestin ! Deux partants, deux gagnants, aujourd’hui. Vivement demain, pour la tentative de doublé de Flamme du Goutier dans le Prix de Cornulier ! Si l’entraîneur ne touche pas terre, en ce moment, le jockey non plus, puisque Matthieu Mottier vient de signer un coup de quatre, hier, sur l’hippodrome de Cordemais.
Illenc des Bosc (Dollar Macker) remporte, quant à lui, sa troisième course du meeting, consécutivement, sans avoir le meilleur des parcours, qui plus est, étant contraint d’évoluer un assez long moment en épaisseur et restant quelque peu en suspension, avant d’accélérer vivement, en bas de la montée, et de prendre tout de suite du champ, pour résister de peu, à la fin, au tranchant finish de I Can Dream (Ubriaco). "Il va, maintenant, aller se reposer, apprend son mentor. Il n’a plus de course à son programme et sera revu, sans doute, cet été. C’est un très bon cheval, mon futur Carly, je pense. Il était déferré pour la première fois. Il a eu un déroulement de course difficile, mais il s’en est bien sorti." Le propriétaire-éleveur d’Illenc des Bosc nous vient de Majorque. Bernardo Parera-Ferrer est un grand passionné, de longue date, et il était à Vincennes, samedi, pour assister à la victoire de son protégé, baptisé «Illenc», en référence aux insulaires dans la langue de Cervantès.