Jean Balthazar sans forcer sa nature

Texte Verbatim ;/; Quand il est en tête et qu'il a le rail comme cela a été le cas, il est très dur. (Pascal Castel) ;/;

Le premier essai de Jean Balthazar (Alto de Viette) au niveau des épreuves labellisées Groupes s'était soldé par une disqualification, il y a tout juste une semaine, au moment où le peloton passait devant les tribunes dans le Prix de Ribérac. "On a voulu le mettre dans les autres mais il n'est pas trop maniable pour le moment", juge après coup son entraîneur Pascal Castel. L'entourage du cheval de Sandrine Loncke n'a pas pris trop le temps de tergiverser et a sauté sur l'occasion que représentait ce Prix Bellino II ce dimanche pour tenter une nouvelle fois sa chance à ce niveau. Et cette fois, il n'est plus question d'aller contre nature avec Jean Balthazar pour Alexandre Abrivard qui retrouvait son sulky même si, au heat, celui qui remporte sa troisième victoire du meeting d'hiver a été fidèle à lui-même. "Il a fait comme d'habitude, c'est-à-dire en commettant des petites bêtises. Il n'est pas encore mature même s'il s'améliore de course en course", note encore l'entraîneur normand. Parti le plus à l'extérieur du mini-peloton (six unités) derrière l'autostart, à l'inverse du favori Jigsaw Puzzle (Eros du Chêne), Jean Balthazar a pris le meilleur dans la descente. À partir de là, il fallait s'attendre à

ce qu'il campe sur ses positions car il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est devant et qu'il déroule, ce que Pascal Castel rappelle au sujet de son pensionnaire course après course. Un discours qui ne change pas après cette première victoire dans un Groupe 3 pour celui qui a été acheté yearling 20 000 € aux Ventes de Caen. "Il a été sérieux pour partir et, quand il est en tête et qu'il a le rail comme cela a été le cas, il est très dur. Avec lui, on ne peut pas trop lui faire confiance aveuglément et c'est pourquoi il faut attendre le poteau avant d'être sûr de gagner, mais il le fait vraiment bien", ajoute l'entraîneur lauréat. Après avoir accéléré dans le tournant final où il a pris plusieurs sulkys d'avance, Jean Balthazar résiste sûrement aux retours des bons finisseurs Josh Power (Offshore Dream) et Jigsaw Puzzle. "On avait décidé de ne pas démarrer et on s'est retrouvé dernier avec le 6 derrière l'autostart, c'était le risque, revient Paul Ploquin au sujet du dernier cité. Il fait une bonne course. On a réussi à se faufiler à la corde sans faire d'effort avant de finir pour prendre la troisième place. Cela faisait presqu'un mois qu'il n'avait pas couru et manquait un peu de rythme."

		Ready Cash 1'10''3	Indy de Vive 1'11''9
	Alto de Viette 1'11''6		Kidea 1'18''2
		Mini Ceinture 1'16''9	Dahir de Prelong 1'14''2
JEAN BALTHAZAR			Ceinture 1'14''6
		Saxo de Vandel 1'11''8	Coktail Jet 1'11''2
	Dynamite des Vaux		Lidice de Vandel 1'14''3
		Noisette des Vaux 1'19''9	Hand du Vivier 1'13''9
			Marina de Chenu