... © Clinique Meslay
En bref - 04.03.2023

Nouveau : la clinique de Meslay lance la cardioversion électrique en France

C’est une première en France. La clinique de Meslay-du-Maine vient de procéder à plusieurs interventions dites de cardioversion électrique. Il s’agit de traiter des chevaux atteints d’arythmie cardiaque (sujets à la fibrillation atriale) par l’envoi de signaux électriques. L’intervention très technique commence par la pose de cathéters de cardioversion électrique sur le cheval debout. Les praticiens ont recours pour se guider à l’échographie cardiaque. Une fois les cathéters installés sur le cœur, le cheval est anesthésié et allongé. On passe à la phase de délivrance de la charge électrique, similaire dans son principe, à un choc électrique d’un défibrillateur humain. Le rythme cardiaque se normalise avec un signal échographique cardiaque classique, exempt des signaux de fibrillation. L'ensemble de l'opération dure deux heures. Lisa De Lange a coordonné l’équipe de Meslay qui s’est formée pour cette intervention. La vétérinaire a fait ses classes sur le domaine en Belgique. Elle nous apprend : "Nous avons pour l’instant opéré des chevaux de CSO et des trotteurs. Tous ces sujets avaient déjà fibrillé auparavant et avaient été convertis avec succès par un traitement médicamenteux. Pour les trotteurs, ils avaient par exemple repris des gains. Mais ces chevaux on rechuté par la suite. Compte tenu des effets secondaires importants des traitements médicamenteux, il fallait trouver une autre approche. Nous les avons donc convertis de façon électrique. Toutes les interventions se sont bien passées. Nos chevaux ont été opérés en janvier. Ils ont eu trois à quatre semaines de repos et reprennent désormais le travail avec un rythme cardiaque toujours régulier. Le pronostic sportif est très bon pour ce type d’intervention."
Cette intervention ne s’effectue que sur des chevaux patients dont le cœur n’est pas malade (hypertrophie, problème de valves, etc.) mais seulement victime d’arythmie. Voilà en tout cas de belles perspectives pour la poursuite de carrières sportives d’équidés de toutes sortes, trotteurs notamment, dont la fibrillation atriale

Journée des Etalons de Cherbourg

L'Anglo-Normand a tenu son AG à Caen

Ce vendredi sur l'hippodrome de La Prairie à Caen, lequel se prépare à sa réouverture lundi prochain, la Société du Cheval Anglo-Normand avec, à sa tête, son président Jean-Pierre Viel avait réuni ses adhérents pour sa traditionnelle Assemblée Générale. Avant que les différents sujets liés à l'élevage et aux courses ne soient abordés avec l'exposé des chiffres les plus récents, l'assemblée a débuté par une intervention en visioconférence de Jean-Pierre Barjon. "C'est la dernière fois de ma mandature que je me présente devant vous pour parler d'élevage qui, vous le savez, est ma passion, a débuté le président de LeTROT avant d'aborder le contexte plus général de l'élevage. Suite aux 1ères Assises de l'Élevage, l'an dernier, où ont été abordées des questions importantes pour l'avenir de la race et où des données techniques ont été apportées aux éleveurs, des décisions devront être prises tôt ou tard. En élevage, il faut associer la durée et la transformation, ce qui n'est pas toujours simple." Il a été ensuite confirmé que les allocations pour la période du 1er mars au 31 décembre 2023 vont augmenter de 3 %, soit 6,350 M€ dont 74 % affectés aux programmes régionaux, et que l'enveloppe globale de la Prime Inflation - dont le versement doit débuter lundi prochain - est de 4 M€.
Les dirigeants de l'Anglo-Normand se sont ensuite légitimement félicités de la très bonne tenue des Ventes de Caen 2022, qui ont affiché un chiffre d'affaires record de 4,15 M€, avec un prix moyen supérieur à 7 000 € (+13,7 %). "Il faudra faire encore mieux l'an prochain, car on sait tous que les coûts des éleveurs sont de plus en plus élevés avec l'inflation que nous subissons", a toutefois prévenu le président Viel qui n'a pas caché des sujets d'inquiétudes chez les éleveurs. À commencer notamment par une nouvelle baisse du nombre de juments saillies en 2022 (12 732 soit -3,7 %), un mouvement qui n'a pas été enrayé après l'année 2020 de la Covid, alors que 9 434 produits vivants ont été enregistrés (-0,5 %) et qu'il est fort probable que ce chiffre passe sous la barre des 9 000 pour la prochaine génération à naître.
L'intégralité du tirage au sort des saillies est à retrouver sur ici

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