Le confinement qui organise la vie française depuis quelques semaines a sonné la fin du public dans les arènes sportives et, bien sûr, sur les hippodromes. Les conséquences sont néanmoins différentes entre la plupart des championnats professionnels et les courses, qui se disputent tous à huis clos. En cause des modèles économiques bien dissemblables.
L’entrée en déconfinement depuis le 28 novembre ne change rien pour le moment de manière concrète sur les hippodromes et dans enceintes sportives et stades en tous genres. Sur le sujet des jauges et spectateurs, les derniers textes officiels précisent en effet : « Les enceintes sportives restent soumises au huis clos a minima jusqu’au 15 décembre. Le Gouvernement étudie les modalités de retour du public dans les stades et arenas selon un système de jauge relative, proportionnelle à la taille de l’équipement. Le ministère travaille à des propositions de scenarii adaptés au contexte sanitaire. » Même si les courses ne dépendent pas du ministère des sports, les décisions sur ces scenarii d’accueil du public devraient être les mêmes pour tous, à partir du 15 décembre.
Une aide pour le sport
Une enveloppe d’aides de 400 millions d’euros a été annoncée pour le sport par Emmanuel Macron il y a deux semaines, dont 100 millions d’euros pour le sport professionnel. L’ancien joueur de NBA Tony Parker, actionnaire majoritaire et président du club de l’ASVEL Lyon-Villeurbanne, a réagi sur BFM TV en ces termes : « Les clubs souffrent énormément. Pour nous au basket, la billetterie est quand même la première source de revenus et donc par rapport aux sports co’ [collectifs], que ce soit le basket, le hand et le volley, si on n’avait pas d’aide de l’Etat, ce serait la mort du basket français et de tous les sports co’. » Pour les courses, rien de tel. La continuité de son système de financement par les enjeux avec, en première ligne, le PMU, génère actuellement environ 75 % de son volume habituel.
Billetterie : un besoin essentiel pour les sports collectifs
Selon le récent dossier de Province Courses l’Hebdo (dans son numéro du 6 novembre), la billetterie représente 8 % des revenus des sociétés de courses en mode PMH et 2 % de leurs revenus dans le format Premium. Dans les sports collectifs professionnels, les modèles économiques peuvent être différents mais avec une constante : la part de la billetterie est toujours supérieure à celle des courses. Selon la Conférence Nationale du Sport Professionnel, agrégeant des données postérieures à 2016, on obtient des billetteries qui participent à hauteur de 10 % (football), 19 % (rugby), 16 % (basketball), 9 % (handball), 24 % (hockey sur glace). Dans le même temps, le sponsoring occupe une place essentielle dans les différents schémas des sports. Il contribue à 51 % des revenus du rugby et du basket par exemple ; à 28 % au hand et 26 % au volley contre seulement... 2 % pour les hippodromes PMH et 1 % pour les Premium. Le retrait de certains annonceurs est un corollaire de crise actuelle et frappe là encore durement les modèles des sports pros. Le cas du handball est emblématique. Durant l’été, le président de l’Union des clubs professionnels de handball, David Tebib, devenu en novembre président de la Ligue Nationale de Handball, avait déclaré au journal L’Equipe, au sujet de la reprise du championnat après l’été, qu’il n’y aurait pas de reprise des compétitions professionnelles sans public dans les salles. Il avait alors précisé : « Notre sponsor, Lidl Starligue, a pris la décision d’interdire à la Ligue un démarrage de la saison 2020-2021 à huis clos. On est capables cependant sur quelques matches de démarrer à une moitié de jauge. » D’après lui, les risques de dépôt de bilan de certains clubs étaient très importants en cas de huis clos, sachant que « les recettes se basent en priorité sur la billetterie ». L’entrée en confinement phase 2 a rattrapé le handball, contraint, comme tous les sports d’évoluer sans public de manière transitoire. On comprend donc que les négociations pour l’accueil du public dès le 15 décembre soient pour tous ces sports la priorité du moment.
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