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Actualité - 01.12.2020

laura planchenault : « Je vais revenir plus forte en 2021 »

Apprentie vedette en ce début de meeting d’hiver avec déjà trois victoires à son actif, et actuelle deuxième au classement national des apprentis montés, Laura Planchenault est sous le coup de multiples mises à pieds courant décembre, qui l’éloigneront des pistes pendant près de trois semaines. Elle sera néanmoins en piste ce mercredi à Vincennes, en selle sur For No One. Pour la jeune femme de 19 ans, les prochaines semaines seront cruciales, avec un passage attendu chez les professionnels.

Avec 47 victoires à la fin novembre et une forme étincelante, beaucoup auraient parié sur un passage chez les professionnels avant la fin de l’année 2020 pour Laura Planchenault. Mais trois mises à pieds successives, à partir de ce 28 novembre, l’éloigneront des pistes pendant près de trois semaines. Pour celle qui a connu « son meilleur début de meeting d’hiver », c’est malgré tout un mal pour un bien. « Le passage chez les professionnels arrive petit à petit, explique l’apprentie. Je vais revenir plus forte que jamais en 2021. A ce moment-là, il y aura encore quelques belles courses pour les apprentis. Les quelques semaines de mise à pieds me permettront de passer professionnelle en janvier ou février. La province va vite arriver derrière, avec l’avantage des courses à poids libre. Il ne faut juste pas que je me fasse oublier entre ma perte de décharge et la province. » En attendant, la jeune femme se concentre sur l’entraînement, chaque matin. Depuis quelques semaines, elle travaille au service de Matthieu Abrivard, à Grosbois. Un emploi à mi-temps qui lui permet de conjuguer l’entraînement et la compétition. Depuis août, elle forme avec Douchka Wind (Timoko) un redoutable duo. Avec la pensionnaire de Thierry Duvaldestin, Laura Planchenault a remporté quatre victoires, ajoutant deux premiers accessits en six représentations communes.

« Mon objectif était de devenir meilleure apprentie montée »
Avec trois points de retard sur Gaëlle Godard (210 points contre 207), actuelle leader des apprenti(e)s « monté(e)s » en France sur la saison 2020, Laura Planchenault se sait battue. « Mon objectif de base était de devenir meilleure apprentie de France en 2020. Mais, avec ces mises à pieds, je sais que je ne pourrai jamais revenir sur Gaëlle. » Pour autant, l’apprentie est satisfaite de sa deuxième place. « Je n’ai pas à me plaindre ! Il y a en a beaucoup qui aimeraient être à ma place. » Désormais, la jeune femme se focalise principalement sur son année 2021, qui devrait être l’une des plus importantes de sa carrière, avec notamment son passage chez les professionnels, au bénéfice de ses trois prochaines victoires. « J’appréhende un peu ce moment, comme tous les apprentis. Mais je le vis bien, j’ai hâte d’y être. C’est toujours un moment qu’on attend lorsqu’on est apprenti. Je sais que j’ai mon père à mes côtés, c’est peut-être pour ça que je m’inquiète un peu moins que ceux qui n’ont pas de famille dans les courses, souligne-t-elle, avant d’ajouter, je pense également que je ferai appel à un agent. J’en discute avec mon père en ce moment. Je veux mettre tous les atouts de mon côté. »

À la fin du meeting d’hiver, Laura sera de retour dans l’écurie familiale, chez son père, Eddy Planchenault, installé en Mayenne. Elle y retrouvera un effectif composé d’une quinzaine de trotteurs. « Ce sont plus des chevaux attelés. Mon père va essayer de m’en mettre deux ou trois montés. J’ai ma jument, Delphes d’Ariane, qui est partie en vacances depuis sa dernière course. Elle répond toujours présent et je vais encore me faire plaisir avec elle. » Mais, comme beaucoup, Laura Planchenault sait que le passage chez les professionnels est un moment délicat à passer. « Si je n’arrive pas à passer le cap, comme beaucoup d’ailleurs, je vais me concentrer sur l’entraînement. Travailler pour l’écurie de mon père, ça me donne envie de me lever le matin. Ça ne me dérange pas de me concentrer sur l’entraînement, les préparer et les emmener aux courses. Quand il y a de la réussite pour mon père, c’est ce qu’il y a de plus important. »

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