Pour sa deuxième édition, l'opération courses aux enchères a généré un chiffre d'affaires de 349.500 € pour 49% de vendus. L'activité sur le ring n'a donc pas été à la hauteur de l'ambiance qui régnait dans les allées du village des partenaires.
Si un peu moins d'un cheval sur deux présentés a été vendu, la moyenne est en revanche elle meilleure que l'an passé avec un montant de 17 475 € par transaction validée. Finalement, et de façon logique, la réalité de la compétition étant à double tranchant, ce sont surtout les chevaux ayant performé dans les trois courses qui ont attiré les réelles convoitises notables. Si bien qu'Hugues Rousseau, Directeur général d'Arqana Trot, lançait une idée à l'heure du bilan : "Peut-être faudrait-il limiter la vente aux enchères aux seuls chevaux classés. Ce serait certainement une piste à explorer si on réitère ce genre d'expérience. On vérifie qu'il y a une forme de prime à la performance et que les acheteurs s'intéressent avant tout aux chevaux ayant bien couru." Et pourquoi pas répond du tac-au-tac Jocelyn Robert, le grand ordonnateur de l'opération 48h au trot : "Toutes les pistes sont bonnes à explorer car, d'ordre général, je pense qu'il ne faut pas avoir peur quand on entreprend et qu'on travaille dur. Il ne
faut pas non plus hésiter à tirer tout ce qu'on fait vers le haut. Donc toutes les options sont possibles pour faire mieux. Je voudrais aussi retenir la mobilisation de nos partenaires qui ont su réunir 600 personnes ce soir. Ce sont de véritables ambassadeurs pour notre filière et ils doivent en être remerciés. Pour revenir aux ventes, les chiffres ont toujours raison et on doit donc les accepter comme tels. C'est de ce point de vue-là un bilan mitigé."
Il ne faut pas avoir peur de tirer vers le haut
Jocelyn Robert
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