Alors que l’affaire des chevaux mutilés continue à faire couler beaucoup d’encre depuis plusieurs mois, le quotidien Libération vient de dévoiler, le wek-end dernier, que certaines de ces mutilations serait accidentelles ou causées par des animaux sauvages. Les implications humaines n’impliqueraient à ce stade des différentes investigations que « 20 à 25 % des cas ».
Depuis le printemps, dans toute la France, les signalements d’équidés mutilés ont été nombreux. Les auteurs n’ont jamais été ni arrêtés ni identifiés. Or les dernières investigations prennent une direction nouvelle selon Libération [retrouvez l’article complet par ce lien] qui a eu accès aux derniers développements des enquêtes diligentées sur l’ensemble du territoire. Il ressort que nombre de mutilations étaient accidentelles ou causées par des bêtes sauvages.
Dans plusieurs départements, les cas élucidés montrent qu’un bon nombre n’étaient finalement pas, contre toute attente, d’origine humaine : « Les charognards s’attaquent aux parties les plus tendres, donc les oreilles, les yeux, les parties génitales » a expliqué Jacques Diacono, chef de l’Office de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp), à Libération début septembre. Dans plusieurs cas concrets, relevés en Ille-et-Vilaine, les propos du commandant de la compagnie de gendarmerie de Vitré, Olivier Maldant, vont dans ce même sens : « Les dernières expertises ont permis d’éliminer la piste d’une intervention humaine. A chaque fois, nos enquêtes ont conclu à des blessures accidentelles ou par des attaques d’animaux sauvages. » Aucune des vingt enquêtes ouvertes par la gendarmerie n’a conclu à un acte barbare prémédité. Toujours en Ille-et-Vilaine, le commandant de la compagnie de Montfort-sur-Meu ajoute : « Parfois, il s’agissait simplement d’un clou qui dépassait d’une clôture et qui a entraîné des blessures qui pouvaient laisser penser à l’utilisation d’un couteau ou d’un scalpel. »
L’origine humaine n’est néanmoins pas exclue dans certains des cas déclarés. Elle est même prouvée dans 86 cas en France à ce jour, selon le ministère de l’Intérieur interrogé par le Figaro avec la déclaration suivante : « sur les 460 faits avérés, seuls 86 ont pu être associés à une implication humaine ». De son côté, Jacques Diacono, le chef de Oclaesp, précise bien que « pour 20 à 25 % des cas, l’origine humaine ne fait aucun doute ». Ces cas restent donc bien en l’état actuel des choses à résoudre.
Selon Ouest-France cette fois, 70 enquêtes sont toujours en cours en France. Du côté des victimes, on aimerait que les choses aillent plus vite. Le rassemblement sur Facebook « Urgences chevaux et milieu rural en danger » a été créée au début du mois de novembre et demande des renforts humains et financiers « pour que les enquêtes évoluent » selon l’une de ses animatrices.
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