Voici le nouveau venu dans l'univers hippique. Son nom, Jockiz, nous met tout de suite dans l'ambiance : le dernier-né des jeux de fantasy sports met sur le devant de la scène les jockeys et drivers.
Présenté officiellement ce mardi matin aux portes de Paris, après de nombreux mois de mise en place et de présentation auprès des acteurs principaux eux-mêmes (300 jockeys et drivers ont signé un accord à date), Jockiz a lancé à 14h son site (jockiz.com). Les futurs aficionados y trouveront toutes les informations nécessaires, à commencer par son règlement, pour découvrir ce nouvel acteur qui se veut à la fois "incontournable dans le fantasy sports et indispensable à l'avenir des courses hippiques" pour reprendre les termes de Julien Mirabel son cofondateur et patron exécutif. Tout un programme ! Et encore plus quand on comprend que la cible de ce projet ambitieux est le "grand public", aussi loin que possible du seul cercle des fans des courses hippiques. Pas une mince affaire : "On en a bien conscience, c'est le plus grand challenge mais on est convaincus que la connaissance et l'intérêt viendront par la pratique de la part des gamers" concède ainsi Julien Mirabel. Une sorte de cercle vertueux qui amènerait donc à recruter un nouveau public des courses, lequel fait aujourd'hui cruellement défaut.
L'ambition est grande donc mais accessible tant cette équipe semble en effet bien armée. On en veut pour preuve plusieurs signes décelés lors de cette présentation presse. Tout d'abord le lieu, moderne et branché, sans trop de fioritures non plus. Puis il y a l'assistance, nombreuse et variée, ne se cantonnant justement pas aux seules frontières des journalistes hippiques (Jockiz est ainsi présenté en rubrique Crypto/Jeux NFT par le site économie, finances et consommation Capital.fr). La moyenne d'âge ensuite : la trentaine maximum. Et enfin l'intérêt suscité par cette présentation matérialisé par une riche séance de questions-réponses où le tutoiement est de rigueur, la décontraction et la franchise aussi. Côté vestimentaire, pas une cravate à l'horizon.
Côté staff, la team Jockiz s'est construite là aussi selon les codes des entreprises modernes : avec un socle de sachants, au cœur duquel nous retrouvons le bien connu Laurent Bruneteau, des sociétés partenaires expertes dans leurs domaines et des investisseurs, friands d'aventures entrepreneuriales et de startups comme Tony Parker.
Tous ont été convaincus par le potentiel d'un jeu fantasy comme celui-ci pour plusieurs raisons :
● son principe s'appuie sur celui d'un projet ayant rencontré un succès planétaire, Sorare, consistant à collectionner des cartes à l'effigie de sportifs de haut niveau ;
● la récurrence des courses permet une activité permanente et même 365 jours par an (toutes spécialités confondues), ce qui est tout simplement unique dans le monde du sport ; "Vous allez vibrer 1.000 fois par an avec un seul jockey" a lancé comme une promesse Julien Mirabel ;
● l'identification humaine, plus forte que celle à un cheval ;
● le fait de s'appuyer sur des résultats réels.
Autant d'arguments qui veulent composer la recette du succès de Jockiz et qui semblent bien éloignés de l'abstrait projet Stables poussé par le PMU.
Comment ça marche ?
Pour faire simple, Jockiz propose aux gamers de composer des équipes de jockeys dont ils acquièrent des cartes numériques classées selon un indice de rareté. Deux marchés sont animés : le primaire, consistant à acquérir des cartes, le secondaire qui propose lui des transactions entre gamers. De nombreux concours aux fréquences variées viendront animer le jeu.
Pour se lancer, Jockiz a embarqué tout l'éco-système hippique avec lui : les jockeys se verront reverser un pourcentage du chiffre d'affaires généré par la vente de leurs cartes numériques, les deux associations professionnelles (SEDJ et Associations des Jockeys) sont également intéressées financièrement et les deux sociétés-mères ont vendu des licences officielles afin de valider l'autorisation et de mettre à disposition les datas nécessaires.
Le site est donc en ligne depuis ce mardi 16 janvier 14h, la marketplace sera elle lancée en mars et le jeu doit voir le jour dans sa dimension complète en mai.
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