Projet de courses en batteries à Vichy à l'étude

Le Centre-Est et en particulier Vichy se portent candidats pour organiser des courses en batteries l'été prochain. Idée issue des Assises du Trot et soutenue par Jean-Pierre Barjon lors de la présentation des conclusions de la consultation le 1er juillet dernier, l'organisation de courses en batteries est à l'étude et Vichy se présente en première ligne pour accueillir celles-ci, lors de son Festival du Trot. Philippe Bouchara, Président de la Société des Courses de Vichy, nous a dit ce mardi : "Dès le mois de juillet, j'avais signifié notre intérêt pour organiser ces courses. La proposition a été faite aux pros assistant à la réunion du programme de Feurs ce lundi, lesquels ont répondu positivement à cette suggestion. L'idée pourrait être d'avoir deux courses qualificatives pour une Finale le même jour sur 1609m. Dans l'idéal il faudrait des chevaux de niveau Quinté à qui on proposerait une allocation attractive mais moins élevée que celle du Grand Prix du Conseil Municipal. Pour un projet comme celui-ci, "il sera important de proposer une bonne piste de qualité et sans résonance" comme me le rappelait Jean-Michel Bazire. Et c'est le cas à Vichy grâce à la réfection totale de la piste il y a deux ans. On se sent donc prêts."
Reste que ce projet doit encore être validé par la Commission du Programme, que les aménagements nécessaires à son organisation soient eux aussi validés dans le Code puis par les Comité et Conseil d'Administration. À suivre.

Décès de Michel Deloison

Son nom est indissociable de la saga du Haras du Buisson, site ornais ancré tout près du Haras du Pin, berceau, entre autres, d’Hermès du Buisson, vainqueur du Critérium Continental, que Michel Deloison éleva en association avec son cousin, Bertrand, et avec Jean-Pierre Dubois. L’actualité de l’élevage familial pointe aussi Féerie Wood, qui vient de se qualifier pour le Prix d’Amérique, en remportant le Prix Ténor de Baune, et dont la grand-mère, Féerie du Buisson, est une nièce d’Hermès du Buisson. La mère de ce dernier, la toute bonne Neuilly, elle-même lauréate du Critérium Continental, en prélude à son fils, courait d’ailleurs sous les couleurs, rouge et bleu, de Michel Deloison, qui sont celles de la ville de Neuilly, dont le défunt était alors adjoint au maire, d’où le nom donné à la fille d’Amyot. Paul Buquet, fromager normand, connu, notamment, pour avoir été le propriétaire de Kerjacques, était, à l’époque, l’associé de Michel et Bertrand Deloison, comme il l’avait été, à la génération précédente, de Guy Deloison, le découvreur de Sa Bourbonnaise, non seulement matrone maison, mais de notre élevage trotteur (on lui doit Infante II, Hermès D, Roquépine, Sabi Pas, la susnommée Neuilly, la cousine et rivale de celle-ci, Natacha du Buisson, et tutti quanti). Avec la disparition de Michel Deloison, survenue le 1er janvier, au cœur du meeting d’hiver, c’est ainsi une page qui se tourne, mais aussi une empreinte, indélébile, qui demeure.
Les obsèques de Michel Deloison seront célébrées jeudi 7 janvier, à 14h15, en l’église de Neuilly-sur-Seine. A sa famille et à ses proches, 24H au Trot présente ses condoléances les plus sincères.

Les courses continuent pendant le nouveau confinement en Grande-Bretagne

Le Premier Ministre britannique Boris Johnson a annoncé la mise en place d'un troisième confinement total en Grande-Bretagne jusqu'à la mi-février minimum. Si les écoles vont fermer, les compétitions sportives vont se poursuivre et notamment les courses hippiques comme l'a annoncé dès hier soir la British Horseracing Authority. À huis-clos bien sûr et en limitant l'accès aux hippodromes aux seules personnes strictement nécessaires à la préparation et au déplacement du partant.
Au trot et sur le continent, soulignons que le programme des courses de Wolvega en janvier est toujours proposé en Belgique, sur l'hippodrome de Mons.