L'Isle-sur-la-Sorgue : quand la FNCH écrit à la mairie

Il faut renouer le contact. C'est la mission que s'est donnée dans un premier temps la Fédération Nationale des Courses Hippiques dans le dossier qui oppose la Société des Courses de l'Isle-sur-la-Sorgue et la municipalité de cette commune du Vaucluse. Et afin de présenter ses arguments de sauvegarde de l'activité hippique sur l'hippodrome Saint-Gervais, tout en ouvrant d'autres options au centre de la piste notamment, et face à la difficulté voire l'absence de dialogue, la FNCH, aux côtés de la Fédération régionale et de la société des courses, se positionne en médiateur dans cette affaire. Et de diffuser en fin de semaine une lettre ouverte dans les journaux et medias locaux. Nous vous proposons de découvrir ci-suit son contenu tout en vous donnant rendez-vous pour connaitre la suite de ce dossier.
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L’avenir de l’hippodrome de l’Isle-sur-la-Sorgue est entre les mains de la Mairie

La mairie de l’Isle-sur-la-Sorgue a fait savoir à l’association qui exploite l’hippodrome qu’elle entendait, à l’issue de la saison des courses hippiques 2024, récupérer le terrain de l’hippodrome Saint-Gervais qui accueille historiquement les courses de chevaux pour y implanter une plaine sportive.
A ce titre, elle entend dénoncer la convention qui lie la Ville avec l’association, convention qui autorise cette dernière à organiser trois journées de courses par an.
L’association qui exploite les courses hippiques à l’Isle-sur-la-Sorgue et la Fédération Nationale des Courses Hippiques ont souhaité rencontrer le Maire et les conseillers municipaux pour exposer leur souhait de voir se développer ce projet de plaine sportive en maintenant l’hippodrome et les courses hippiques, dans une cohabitation en bonne intelligence des différentes activités et associations.

Même si son activité est ponctuelle, l’hippodrome de l’Isle-sur-la-Sorgue est un lien de rassemblement pour tous les amoureux des courses et présente une spécificité rare, celle de d’offrir une piste en herbe sur une longueur de 1230 m corde à droite. Sa disparition serait un véritable préjudice pour le public habitué des réunions de courses et les acteurs professionnels des courses.
La vision d’une cohabitation entre courses et activités sportives n’est pas nouvelle, puisqu’elle était déjà évoquée et partagée en 1988, dans des échanges avec l’équipe municipale, lorsque Monsieur Robert Bouffier était maire.
Ce modèle de cohabitation est un modèle que la filière des courses hippiques plébiscite, car il permet de partager et mutualiser une surface foncière importante au profit du plus grand nombre d’acteurs. On le retrouve sur de nombreux hippodromes français pour valoriser les espaces à l’intérieur des pistes de courses et sur leur périphérie.
Chaque hippodrome a une configuration différente et chaque cas doit être étudié spécifiquement, mais il n’y a aucune raison que le site de l’Isle sur la Sorgue ne puisse permette un tel aménagement.

La filière des courses hippiques est convaincue qu’un tel projet peut être imaginé au plus grand bénéfice de toutes les parties et de la population en premier lieu, dans l’esprit des échanges déjà anciens sur le sujet.
C’est la raison pour laquelle nous appelons Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux et tous les élus locaux au dialogue et à une indispensable concertation pour se rencontrer et étudier très concrètement la faisabilité d’une cohabitation de toutes les activités


Les membres bénévoles de la Société Hippique de l’Isle-sur-la-Sorgue
Les représentants élus des sociétés de courses courant au trot du Sud Est
Les représentants élus des socioprofessionnels du Trot du Sud Est