Initiée l'an dernier par LeTROT, la conférence de presse organisée à moins de vingt-quatre heures du Prix d'Amérique Legend Race s'est déroulée ce samedi à partir de 18 heures. Une conférence en visio-conférence afin de s'adapter aux circonstances exceptionnelles du huis-clos renforcé sur l'hippodrome de Vincennes et de permettre à la presse du monde entier de pouvoir échanger avec sept des acteurs de l'édition du centenaire. "Personne n'aurait pu imaginer courir le Prix d'Amérique dans ces conditions, a rappelé Guillaume Maupas, le directeur technique de la société-mère. On va passer de 40 000 personnes présentes l'an dernier à quelques centaines cette année. Mais pouvoir courir est une très grande chance et cela doit se faire dans le respect du cahier des charges. Tout est fait pour que les règles sanitaires soient strictement respectées sur l'hippodrome." Les premières questions posées aux drivers ont d'ailleurs concerné cette situation exceptionnelle afin de connaître leurs sentiments de devoir courir la plus grande course au monde devant des tribunes vides. "C'est triste évidemment mais, une fois que le départ sera donné, on sera pleinement concentrés sur notre course", a réagi Björn Goop, se faisant ainsi l'écho de ses collègues.
Très vite, le driver suédois a été interrogé sur son état d'esprit et sur l'aspect tactique de l'épreuve alors qu'il va défendre son titre avec Face Time Bourbon. "Le cheval a beaucoup plus d'expérience cette année et il est capable maintenant d'aller devant ou d'attendre, a-t-il répondu. Ses courses de l'hiver ont été bonnes et les dernières vidéos envoyées par Sébastien (Guarato) montrent que le cheval a bien travaillé depuis sa dernière course. Je crois que Face Time est mieux qu'en 2020 car son expérience est beaucoup plus importante." Interrogé sur son manque de réussite cet hiver à Vincennes, Björn Goop ne s'est pas échappé : "C'est comme en F1, quand vous n'avez pas la meilleure voiture, c'est difficile. Les chevaux de mon écurie n'ont pas été au mieux jusqu'à maintenant. Mais cela n'a pas influence sur mon mental". Quant à son adversaire direct, Jean-Michel Bazire avec Davidson du Pont, il a rappelé l'importance du départ dans cette course : "Vous pouvez imaginer tous les scénarios possibles mais c'est après les deux cents premiers mètres que ça joue. C'est l'instinct du pilote qui intervient alors". L'homme aux 20 Sulkys d'Or a tout de même donné son sentiment sur la façon de pouvoir battre Face Time Bourbon : "Je pense qu'il faudra être dans son dos car on a vu lors de ses dernières courses que Björn (Goop) secouait entre guillemets les tapis pour finir". Dans le rôle de l'observateur, Pierre Vercruysse, qui présente ses deux premiers partants comme entraîneur avec Moni Viking et Drôle de Jet, a confié : "J'entends qu'on reproche à Face Time de gagner moins brillamment cet hiver, mais ce que je vois c'est qu'il gagne quand même à chaque fois et je me dis que, s'il est encore mieux dimanche, on va prendre un balle !".
S'il ne l'a pas dit dans ces termes, Eric Raffin se verrait bien probablement jouer le rôle de l'arbitre dans le duel annoncé entre Face Time Bourbon et Davidson du Pont avec Délia du Pommereux. "Je redoute un peu le départ avec elle car elle est déjà partie deux fois au galop dans cette course. Mais après, quand elle se met en route, elle me fait penser à Roxane Griff". Comparaison pour le moins flatteuse pour la jument entraînée par Sylvain Roger. A elle de jouer !
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