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Actualité - 31.01.2021

Face Time Bourbon II : Encore plus phénoménal !

La performance sportive a été portée à son point culminant. Devant des tribunes désertes, l’archi champion Face Time Bourbon a défendu avec succès son titre dans le Prix d’Amérique (Gr.1). Il l’a fait en un temps record (1’10’’8) et au terme des 2700m. les plus âpres du meeting. Il bat à la régulière un remarquable Davidson du Pont dans une épreuve qui a réuni, comme dans une hiérarchie parfaite, tous les protagonistes attendus, suivant l’ordonnancement imaginé par les puristes. Le vainqueur agrandit une nouvelle fois la sphère de ses exploits. La 100e édition du Prix d’Amérique a aussi battu d’autres records, sur le plan des enjeux cette fois, avec un volume sur le on-line (internet) de plus de 7 M€.

Champion, crack, cheval de légende. Voici les différents qualificatifs, du plus commun au plus exceptionnel, qu’on a entendus associés au nom de Face Time Bourbon (Ready Cash) après sa deuxième victoire dans le Prix d’Amérique. C’est le premier vainqueur de l’épreuve à passer sous la barre de 1’11’’0. 1’10’’8, la réduction kilométrique est incroyable d’autant plus que la course a affiché des temps de passages initiaux tout à fait communs. C’est bien le dernier kilomètre qui a été exceptionnel. Face Time Bourbon a bouclé son dernier kilomètre en 1’09’’0. C’est bien lui a été le plus vite sur ce segment. Il n’avait réalisé que 1’10’’9 l’an dernier lors de ses ultimes mille derniers mètres. Un gouffre de différence.

La logique, toute la logique, rien que la logique
Comme le souligne Philippe Allaire (dont le représentant Feliciano a conclu septième) dans son analyse : « Le champion et meilleur Face Time Bourbon a gagné. Davidson du Pont, le meilleur « vieux », est là devant le meilleur jeune de 5 ans Gu d’Héripré et Délia du Pommereux, la jument du meeting. » Du point de vue du betting, on obtient d’ailleurs à l’ordre près (avec une inversion entre Gu d’Héripré et Délia du Pommereux) les quatre premiers aux quatre premières places.

Une course de pilotes aussi
Les trois drivers les plus titrés au départ dans le championnat du trot aux trois premières places : Björn Goop, dorénavant à trois victoires, précède Jean-Michel Bazire (4 succès) et Franck Nivard (5). Douze titres à eux trois. Evidemment, ces pilotes avaient entre les mains les premières chances de la course mais il fallait transformer. Et c’est bien la logique de l’édition 2021 : celle de n’avoir pas laissé la place au hasard et aux surperformances. Tout a été clair et limpide.

Enjeux : des chiffres exceptionnels sur l'internet PMU
Le contexte sanitaire générait bien sûr une inquiétude particulière dans le domaine de la recette de la plus importante journée l'année chez les opérateurs de paris hippiques. L'opération américaine est incontestablement réussie. Avec plus de 4,6 M€ sur pmu.fr sur la seule réunion de Vincennes, le volume internet du PMU affiche +48 % sur 2020 (avec 3,1 M€). Au total, sur l'ensemble de la journée, 5,47 M€ ont été engagés sur le online du PMU. C'est une première à ce niveau comme le souligne l'opérateur de paris hippiques dans son communiqué de fin de journée : « Portés par la dynamique des paris en ligne et par le succès de son offre digitale, les enjeux en ligne de PMU.fr ont atteint 5,47 millions d’euros au cours de la journée, franchissant pour la première fois le seuil symbolique des 5 millions d’euros. »
Cyril Linette, directeur général du PMU, a commenté via son compte twitter : « Portée par une offre attractive et différenciée, cette performance concrétise nos remarquables progrès réalisés ces derniers mois sur notre offre e-commerce, qui a su attirer turfistes et nouveaux parieurs. Nous allons poursuivre cette dynamique de croissance digitale ! »
Le chiffre d'affaires de l'ensemble de la réunion du Prix d'Amérique a généré au PMU 25,3 M€ d'enjeux (contre 30,1 M€ l'an dernier). C'est remarquable avec un réseau de points de ventes amputé de plus du quart de ses membres et en l’absence de paris sur hippodrome. En intégrant l'ensemble des réunions dominicales, le PMU confirme : « les enjeux totaux enregistrés au cours de la journée ont particulièrement bien résisté, atteignant 28 millions d’euros contre 33,7 millions d’euros en 2020. »



Le déroulement de la course
La montée en pression s’est concrétisée par un faux départ (Féerie Wood a coupé le signal trop tôt) et une reprise de la tentative suivante. Etonnament, c’est Gu d’Héripré (Coktail Jet) qui se montre le plus rapide et s’empare de la tête dans le premier tournant, déjà suivi par Face Time Bourbon et Bahia Quesnot (Scipion du Goutier) à l’extérieur. Cela ne va pas très vite à ce moment et Power (Googoo Gaagaa) prend le relais au début de la descente. Davidson du Pont est alors dans le dos de Face Time Bourbon. Bahia Quesnot tire à cet instant et reprend les devants avec bientôt Face Time Bourbon dans son dos. Davidson du Pont s’incruste au troisième rang. Dans la montée, l’allure est vive (1’07/1’08) et les deux favoris attendent. Aux 500 mètres, Face Time Bourbon se dégage, accélère, suivi de Davidson. Dans le dernier tournant, le futur lauréat est à fond, usant de ses qualités de vireur. Davidson évolue deux longueurs derrière lui. Jamais, il ne refera vraiment de son retard. Les deux premiers sont dans un autre monde et passent sous la barre de 1’11’’, respectivement en 1’10’’8 et 1’10’’9. Quinze mètres plus loin, Gu d’Héripré remporte l’autre course, celle pour la troisième place aux dépens de Délia du Pommereux (Niky).

Dix chevaux en moins de 1’12
Les dix premiers, jusqu’à Billie de Montfort (Jasmin de Flore) passent sous les 1’12’’. C’est aussi une forme de record même s’il y en avait eu onze en 2017, l’année du précédent record de Readly Express vainqueur en 1’11’’2.

Toujours plus loin avec Face Time Bourbon
La pression avait changé de camp cette année. Davidson du Pont était favori en 2020, cette fois Face Time avait toutes les obligations à 9/10 au PMU. Son propriétaire Antonio Somma s'exprime tout de suite en ce sens : « Cette victoire est encore plus importante pour moi que la première. Garder le titre est plus difficile que le conquérir. » Même idée dans le debrief de Sébastien Guarato : « On avait de la pression car il fallait confirmer sa première victoire de l’an dernier. C’était le favori. C’est un soulagement. »
Björn Goop exprime une admiration renouvelée envers son partenaire : « Avec un cheval comme ça, gagner est toujours une grande émotion. Gagner est une chose mais vivre avec lui tout ce qu’il a fait aujourd’hui, c’est incroyable. Le cheval était vraiment magnifique toute cette dernière semaine et je n’ai jamais senti le cheval aussi concentré qu’aujourd’hui. Avec un cheval comme ça, c’est plus facile d’être le pilote. Maintenant, il est plus calme et sûr de lui. C’est la grande différence entre le Face Time Bourbon jeune et celui d’aujourd’hui. »


Enjeux : un record de 7 M€ d'enjeux online chez l'ensemble des opérateurs
Le PMU n'est pas le seul à avoir performé ce dimanche sur le online. Autre record absolu : la première épreuve des Ultimate Finals a permis de franchir le cap des 7 M€ d'enjeux online (tous opérateurs confondus sur la journée).




Cette victoire est encore plus importante pour moi que la première.
Antonio Somma

© ScoopDyga
Sébastien Guarato : « Il était imbattable aujourd'hui »
Sébastien Guarato peut exulter. Il obtient son quatrième Prix d'Amérique en six ans. Il nous a analysé la performance du vainqueur : « Dans le Prix de Bourgogne, il avait fait une des plus belles courses de sa carrière en étant en deuxième épaisseur, nez au vent à côté de Davidson. Il a confirmé aujourd’hui, avec un super parcours, il s’est envolé. Aujourd’hui, il était imbattable. Le cheval ne s’est pas relâché pour finir. Il a gardé sa vitesse maximale jusqu’au bout et c’était magnifique. Si tout va bien, il peut encore le regagner l’an prochain car, chez les jeunes chevaux, à part Gu d’Héripré, je ne vois pas d’autres pointer le bout de leur nez. Cela risque d’être les mêmes chevaux l’année prochaine. »

L’art de la performance et de la durée
Sébastien Guarato, l'homme et son travail. C'est ce que saluent encore Björn Goop, le driver, et Rainer Engelke, l'éleveur et copropriétaire du crack, dont vous retrouverez la réaction dans notre prochain numéro.
Pour le premier : « Normalement, un cheval dure deux ou trois ans à bon niveau mais Sébastien Guarato arrive à les faire durer. Regardez ce qu’il a fait avec Billie de Montfort. C’est vraiment impressionnant. C’est un gros travail derrière tout cela. Ce n’est pas juste mettre un harnais, entraîner et doucher. C’est beaucoup d’autres choses dont le mental, les allures. Il fait toujours son boulot magnifiquement. »

L'électricité de la compétition malgré le contexte
Comme tous les acteurs de la journée, Sébastien Guarato nous a fait part de ses sensations du jour, inévitablement différentes de ce que chacun connaissait jusqu'alors un jour de Prix d'Amérique : « J’ai eu du mal à mettre dedans [dans l’ambiance] quand je suis arrivé. Forcément, il n’y avait pas beaucoup de monde. Même avant la course, j’ai eu du mal à me dire « C’est le Prix d’Amérique ». Pendant la course, c’est devenu électrique et dans la ligne d’arrivée, c’était magnifique. » Tous les aspects protocolaires, comme les remises de trophées, et l'accueil aux balances n'avaient pas la même saveur dans les mots du professionnel : « Sans monde, c’était froid. On se force presque à sourire et à être content. J’espère que le public a passé un bon moment devant leur télé. »

La suite du programme sans Elitloppet
On va encore voir deux fois en piste Face Time Bourbon durant le meeting, nous explique Sébastien Guarato : « Il devrait maintenant courir le Prix de France puis le Prix de Sélection. Jamais un cheval n’a gagné trois fois le Prix de Sélection. On va essayer de faire cela en rendant 25 mètres aux « H ». Ensuite, il se consacrera à sa saison de monte et pourrait effectuer sa rentrée, si tout va bien, dans le Prix René Ballière. »
Dans ce retrait printanier du crack, on ne trouve dons pas trace de l'Elitloppet. Un point confirmé par l'entraîneur : « Pas d’Elitloppet, on s’est mis d’accord avec les propriétaires. Si on tente l’Elitloppet, ce ne sera que l’année prochaine. »


Page suivante : photos ©Aprh et ©ScoopDyga



Face Time était imbattable aujourd'hui.
Sébastien Guarato

©ScoopDyga
L'intégralité des déclarations par le lien photo
© ScoopDyga
Le net écart entre Face Time Bourbon et Davidson du Pont à l'arrivée. Les autres sont encore plus loin - © ScoopDyga
Le décryptage de l'épreuve par ses acteurs
Pour avoir une grande course et un grand vainqueur, il faut de grands challengers. Davidson du Pont a parfaitement joué son rôle sur ce point, emmenant Face Time Bourbon sur les sommets. Lui aussi signe un chrono stratosphérique en 1'10''9. Jean-Michel Bazire est certain d'avoir joué sa partition à fond : « Je n’ai aucun regret. Mon cheval a été superbe et a fait une grande course. On a bien voyagé et, dans le dernier tournant, il m’a décroché assez facilement. On sait que Face Time est un super vireur mais je n’ai pas baissé les bras et je pensais alors que je pouvais encore gagner. À mi-ligne d’arrivée, j’ai vu qu’on ne refaisait rien et je me suis appliqué à assurer notre place. Face Time nous a été supérieur mais c’était top. »

Auteur d'un dernier kilomètre remarquable, Gu d'Héripré a signé sur ce segment 1'09''6 contre 1'09''0 au vainqueur. Le 5 ans est venu battre dans les derniers mètres Délia du Pommereux. Pour son driver Franck Nivard, le contrat est rempli : « Je suis très content. On aurait signé pour être troisième derrière les deux favoris qui étaient supérieurs. C’est super. Le cheval était vraiment bien aux heats et, après cet échauffement, j’étais remonté. Aucun regret : on est à notre place. On a eu un bon parcours, on était dans le dos de Délia et Gu est venu la remonter pour finir. »

Le faible écart qui prive Délia du Pommereux du podium n'empêche pas Sylvain Roger de savourer la performance de sa représentante : « Elle fait une superbe course, il n’y a rien à redire. C’est un peu la rage d’être battu pour la troisième place à la fin. Elle a eu le bon parcours. Ceux qui sont devant nous sont meilleurs que nous. La jument fait une très bonne valeur. On va maintenant comment elle récupère. Le Prix de France pourrait être sa prochaine sortie. »

Mon cheval a été superbe et a fait une grande course.
Jean-Michel Bazire

© ScoopDyga

ELEVAGE : UN CHAMPIONNAT, DES ENSEIGNEMENTS


Un Prix d’Amérique est, par définition, toujours riche, en termes de sport et d’élevage, les deux étant indissociables et allant de pair. La présente édition a été une splendide course, limpide, régulière, où le meilleur, les meilleurs, ont gagné, car, dans une telle course, les dauphins du vainqueur sont aussi, d’une certaine manière, des lauréats.
La régularité de cette épreuve, disputée en un temps record, est due, pour beaucoup, à Bahia Quesnot (Scipion du Goutier), qui en a été sa principale animatrice, forte de son « Cornulier » victorieux de la semaine passée, renouant avec la tradition des grands gagnants du championnat monté qui tentaient crânement leur chance dans le pendant attelé, à huit jours d’intervalle, et s’y défendaient remarquablement, comme elle-même l’a fait ici, rappelant, en cela, que le trot monté a partie liée avec son homologue attelé, lequel, dans la configuration française, ne se conçoit pas sans lui. Bahia Quesnot est d’ailleurs elle-même par un fameux vainqueur sous la selle, lauréat de six Groupes I dans la discipline. L’arrivée de ce Prix d’Amérique est, du reste, composée de deux chevaux nés de performers montés, Davidson du Pont, fils de Pacha du Pont, et, donc, Bahia Quesnot, et d’un troisième, Gu d’Héripré (Coktail Jet), dont la lignée mâle est celle d’un champion sous la selle, Carioca II, devenu un chef de race.

Un crack, fils d’un crack, qui, tous deux, écrivent l’histoire de la course
Ce Prix d’Amérique est, par ailleurs, celui d’un crack, fils d’un crack, qui, tous deux, écrivent l’histoire récente de la course. Il faut, en effet, avoir à l’esprit que, depuis dix ans, Ready Cash a gagné deux Prix d’Amérique, en 2011 et en 2012, et y a signé, par produits interposés, cinq victoires, via Bold Eagle, en 2016 et en 2017, Readly Express, en 2018, et Face Time Bourbon, en 2019 et en 2020. Ce dernier trotte dans les battues de Bold Eagle, étant à la tête d’un doublé dès ses 6 ans. Il lui faudra maintenant surpasser son aîné, qui s’est arrêté là, ne pouvant ensuite, sans démériter, que prendre une place de deuxième. Selon le sentiment même de Pierre Pilarski, le propriétaire de Bold Eagle, dans notre édition d’hier, Face Time Bourbon est susceptible d’y parvenir et l’impression laissée aujourd’hui sur la piste corrobore ce propos. Avec un tel cheval, si tout se passe bien, on peut rêver à un triplé, voire à un quadruplé, « à la Ourasi », sa relative jeunesse jouant pour lui, qui plus est, Ourasi ayant, à l’époque, une année de retard, par rapport à lui, dans sa quête de l’exploit.

La génétique et le terroir
L’élevage normand et, plus précisément, l’élevage ornais sont les autres triomphateurs de la course. Conseillé par Jean-Pierre Dubois, Rainer Engelke, l’éleveur et copropriétaire de Face Time Bourbon, a choisi le département de l’Orne et le réputé pays du Merlerault pour y jeter les bases de son élevage, qui y a pris racine et prospéré, dans le voisinage, soit dit au passage, de l’endroit où est né et a été élevé Diable de Vauvert (Prince d’Espace), l’un des protagonistes dominicaux. Venu du nord de la France, le regretté René Quintin et sa fille, Eugénie, ont pareillement fait ce choix pour leurs « Héripré », dans la région du Sap quant à eux. L’élevage Rayon, de son côté, responsable de Davidson du Pont, est une figure historique du trot ornais, ancrée non loin d’Argentan. L’élevage est non seulement une affaire de génétique, mais de terrain, de terroir, et ce Prix d’Amérique, dont les sept chevaux qui prennent une allocation sont normands, vient encore nous le rappeler.


Jalons familiaux
En prélude à Face Time Bourbon, sa « grand-tante », Qualita Bourbon, planta, en quelque sorte, les jalons familiaux dans le Prix d’Amérique, dont elle se classa troisième en 2009, devancée par ses aînés, Meaulnes du Corta et Nouba du Saptel. La porte était ouverte aux exploits du futur « petit-neveu ».



En prélude à Face Time Bourbon, sa « grand-tante », Qualita Bourbon, planta les jalons familiaux dans le Prix d’Amérique.

© ScoopDyga

Une semaine après son triomphe dans le Prix de Cornulier (Gr.1), Bahia Quesnot a encore été très en vue ce dimanche. Elle a assuré le rythme depuis la plaine et ne s'est fait déborder qu'à 500 mètres du but. C'est à elle que l'on doit le record de l'épreuve car elle a assuré un rythme très élevé dans la partie montante. Entraîneur et driver, Junior Guelpa nous a expliqué : « Elle a fait une grand performance. Malhereusement, il n’y a pas eu assez de rythme en début de parcours et on s’est retrouvés en tête trop tôt. Elle avait trop de gaz et elle s’est dépensé un peu trop sur le mors. Elle a quand même été courageuse pour aller jusqu’au poteau car elle en avait beaucoup fait, notamment dans la montée où elle a encore voulu y aller. Comme elle s’est bien élancée, je n’allais pas reprendre. Avec un leader qui aurait roulé plus vite les premiers mille mètres, on aurait pu faire mieux. Son Cornulier l’a réveillée. Elle était tout simplement trop bien je pense. Elle a encore mis son cœur sur la piste et marche 1’11’’4. »

Une septième citation dans le Prix d'Amérique pour Ready Cash
Grâce à ce succès de son fils Face Time Bourbon, Ready Cash devient le premier étalon père de vainqueurs de cinq éditions du Prix d'Amérique. Le tout en six ans seulement avec Bold Eagle (2016 et 2017), Readly Express (2018) et Face Time Bourbon (2020 et 2021). Si on ajoute ses deux apparitions au palmarès comme vainqueur (2011 et 2012), Ready Cash en arrive à sept citations et est l'incontestable maître du palmarès du Prix d'Amérique.

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6e | PX D'AMERIQUE RACES ZETURF PX D'AMERIQUE
Att - 2700 m - Groupe 1 - 1 000 000 €
FACE TIME BOURBON 1'10"8
Ready Cash x Vita Bourbon (Love You)
Driver : B. Goop - Entraîneur : S. Guarato
Propriétaire : Sc. Bivans Srl - Eleveur : S.A.R.L. Hs. Saint Martin
2e Davidson du Pont 1'10"9 Pacha du Pont x Laguna du Pont
3e Gu d'Heripre 1'11"3 Coktail Jet x Vedetta d'Heripre
4e : Delia du Pommereux - 5e : Bahia Quesnot - 6e : Diable de Vauvert - 7e : Feliciano

D'où vient-il ?

Dimitria 1'15'' (1969-Mario), la cinquième mère de Face Time Bourbon, fut, en son temps, une championne, dont le fils de Ready Cash 1'10'' tient beaucoup. Douée de vitesse, particulièrement à son aise sur piste plate et sur le tracé court de Vincennes, Dimitria sera ensuite vendue en Suède, à la même vente, "Goulandris" où Jean-Pierre Dubois acheta son futur champion, High Echelon. Après quoi, sa fille, par Speedy Crown 1'12'', Une Crown 1'19'', fit le chemin inverse et se trouve être, aujourd'hui, la quatrième mère du crack, par l'entremise, successivement, d'Etta Extra 1'18'' (Florestan) -d'où les championnes Mara Bourbon 1'10'' et Qualita Bourbon 1'12''-, de Kaméra Bourbon 1'13'' (Cézio Josselyn) et de Vita Bourbon 1'12'' (Love You).

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