LElevage de la Tour de Vandel est l’un des plus anciens vendeurs de yearlings en ventes publiques. Cette année encore, cet élevage historique, à la réussite pérenne, qui a toujours préféré la qualité à la quantité, amène 7 yearlings à Deauville.
La structure
La Tour de Vandel est la propriété de la famille Besnard depuis plusieurs siècles. Elle prend place à Macé, non loin de Sées. Elle s’étend sur cent dix hectares de prairies, arrosés par l’Orne, et trois cents hectares de terres cultivées. Tout est produit sur place (foin, céréales, paille). Une douzaine de poulinières compose le cheptel équin.
Les succès aux ventes
Antoine Besnard : « Notre top, aux ventes de yearlings, a été Chaparal de Vandel, un Ready Cash, que nous avions vendu 160 000 euros à Philippe Allaire. Le cheval a gagné plusieurs courses, mais a eu des problèmes et a déçu. C’est dommage, car on souhaite, évidemment, que tout aille bien, surtout lorsqu’un poulain a été payé aussi cher. Cela étant, nous avons passé en vente quelques très bons chevaux et, sans remonter trop loin, je citerai Nelson de Vandel, qui a gagné le Critérium des Jeunes et s’est classé deuxième du Prix de Vincennes, Qualmio de Vandel, qui a remporté le Prix Albert Viel et a été deuxième du Critérium Continental, et Vulcain de Vandel, deuxième du Critérium des 5 Ans, puis vainqueur du "Ténor de Baune". Ce sont là trois acquisitions de Lucien Urano, même s’il nous avait rendu « Qualmio » après la vente. Il y a eu aussi Athéna de Vandel, que nous avions rachetée, faute d’en avoir trouvé le prix voulu, et qui nous a gagné le Prix des Centaures. »
Les présents espoirs
Antoine Besnard : « Nous avons deux excellents mâles de Ready Cash (numéros 94 et 107), dont le frère d’Hurga de Vandel, qui vient de faire impression à Cabourg, sur le pied de 1’14’’. J’aime beaucoup aussi notre « Brillantissime » (numéro 127), qui est signé par son père, étant plein de « sang » ; son frère, Hadès de Vandel, doit courir la Yearling Cup, samedi. Et puis il y a notre pouliche de Bird Parker (numéro 48), que j’adore : elle se déplace remarquablement et a vraiment du « bec », étant très typée « Bird Parker ». Sincèrement, nous avons un beau lot. Tous nos yearlings ont d’ailleurs été retenus pour la vente du soir. »
La méthode de préparation et de travail
Antoine Besnard : « En fait, dès le sevrage, nos poulains sont soignés et élevés dans le but de les amener aux ventes l’année suivante. Lorsque nous les rentrons, un mois avant l’échéance, ils sont presque déjà prêts !! Bien sûr, on les marche, en longe et au marcheur, mais ils ne sont pas sur-préparés. On les panse, beaucoup ; on peaufine. Il faut simplement que les acheteurs soient conscients qu’on ne travaille pas de la même façon que les préparateurs spécialisés. A chacun sa méthode. »
Le contexte
Marc-Antoine Besnard : « Du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences, il y a de l’incertitude, mais il semble tout de même qu’il y ait un potentiel d’investissement intact, au moins pour les numéros les plus attractifs et ceux qui sont dans la bonne moyenne. Nous avons le sentiment que nos poulains ont été visités, chez nous, de la même façon que les années précédentes. C’est positif que, malgré le confinement, l’arrêt des courses et la baisse des allocations, l’intérêt des acheteurs pour les yearlings demeure. Il va falloir transformer l’essai sur le ring. C’est important, car la vente sélectionnée d’Arqana Trot est, d’une certaine manière, la vitrine du trot français. »
C’est dit !
Marc-Antoine Besnard : « La Yearling Cup, avec sa belle allocation de 150 000 euros, est une excellente initiative. C’est la meilleure des publicités pour Arqana Trot et pour les éleveurs vendeurs de yearlings. Samedi, pour la première édition, il devrait y avoir Heaven’s Pride, Haribo du Loisir et autres. Nous-mêmes aurons Hadès de Vandel, après avoir eu trois engagés dans la course jusqu’il y a encore huit jours. Longue vie à la Yearling Cup ! »
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