Jamais le PMU n'avait produit un rapport inférieur à 1,1 (soit un gain net de 10 % de la mise). Il vient d'annoncer qu'il va baisser ce plancher minimum à 1,05, à partir du 31 mars. C'est la conséquence d'une série de gros enjeux enregistrés récemment sur quelques grandes épreuves, notamment avec Face Time Bourbon, mais aussi sur des épreuves disputées à l'étranger comme on avait eu l'occasion de le souligner récemment.
Fidèle à sa stratégie d'empathie et sa politique de gommage de ce qu'a appelé dès son arrivée Cyril Linette, les "irritants", le PMU assumait, ces derniers mois, vouloir payer 1,1 des places "matelassées", quand bien même il aurait pu rembourser dans plusieurs cas en toute bonne conscience et en cohérence avec son règlement. À partir de la fin du mois, ce sera de l'histoire ancienne. En tout cas, le PMU se laisse la possibilité de payer 1,05 dans les cas qui l'exigeront. Et seulement dans ce cas du plus bas rapport comme le précise le communiqué de presse publié ce vendredi : "le rapport minimum des paris Simple Placé et e-Simple Placé passera à 1,05 pour 1, contre 1,10 pour 1 actuellement, sans changement des règles d’arrondi. Cette évolution vise, dans l’intérêt de tous, à atténuer des comportements contraires à l’esprit du pari mutuel, tout en préservant les taux de retours joueurs qui demeurent inchangés."
Une mesure qui va soulager les finances de l'opérateur (certaines courses étaient clairement déficitaires) et par conséquent de la filière mais aussi des parieurs quotidiens, confrontés à une forme de déséquilibre des chances, contraire à "l'esprit du pari mutuel" pour reprendre les propres termes d'Emmanuel Malecaze-Doublet, Directrice marketing, e-commerce et international du PMU. Avant d'ajouter : "Pour le PMU, c’est une décision juste mais aussi de saine gestion, conforme aux pratiques des autres grands opérateurs de pari mutuel dans le monde."
C'est donc une mesure très attendue qui est annoncée ici, bien qu'elle concerne très peu d'occurrences comparées à la globalité du calendrier mais marquantes pour tous les acteurs de l'éco-système hippique. Le PMU explique qu'il s'agit de "comportements opportunistes de la part d’une très faible minorité de parieurs, qui misent systématiquement des enjeux très importants en Simple Placé sur ce favori. S’il ne concerne qu’environ 2% des courses, ce comportement est contraire au principe de sagacité qui anime les turfistes et devient donc un facteur « irritant » pour eux. En effet, il occasionne pour les joueurs une forte réduction des rapports des autres chevaux placés."
Toujours dans la communiqué diffusé ce jour, Emmanuelle Malecaze-Doublet, précise : « L’attractivité des paris hippiques et la satisfaction des parieurs sont toujours au cœur des actions du PMU. Si le matelassage excessif sur certaines courses demeure une situation rarissime, cette situation cristallisait de nombreuses frustrations légitimes et n’était pas conforme l’esprit du pari mutuel. Il fallait donc prendre le sujet à bras le corps. Les équipes du PMU ont travaillé sur une évolution qui offre un rapport minimum toujours favorable tout en valorisant la sagacité des parieurs. »
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