Il y a pour certains les restaurants, les musées, les bars, les théâtres, les salles de sport, etc, etc. Pour les fans des courses et pour les acteurs eux-mêmes, la réouverture tant espérée, même partielle, est celle des hippodromes. Alors que la question se pose de plus en plus dans la société française, les sociétés-mères ont fait savoir ce vendredi avoir sollicité le Ministère de l'Agriculture pour aménager un plan de retour du public sur leurs hippodromes, avec une jauge de 3 000 personnes dans un premier temps. Serait-ce le début d'une perspective ?
La lassitude se fait sentir partout. Pourtant, les chiffres nous rappellent combien la situation est toujours critique : la barre des 100 000 morts dus à la Covid-19 a été franchie cette semaine et c'est bien le virus qui crée cette situation devenue donc difficilement tenable pour tous. En même temps, le Président de la République a voulu lors de sa dernière allocution donner une perspective en évoquant la mi-mai comme un repère pour commencer à retrouver une "vie normale". Il a forcément été pris au pied de la lettre et, quand bien même la situation sanitaire reste tendue, avec notamment l'arrivée du variant brésilien dans les radars des épidémiologistes, Emmanuel Macron a lui-même commencé à dresser avec une quinzaine de maires un calendrier de déconfinement comme le révélait hier le journal Le Monde.
Question de moral mais pas seulement
C'est donc dans ce contexte que nous avons appris ce vendredi que France Galop et LeTROT avaient "saisi le Ministère de l’Agriculture, afin d’obtenir le retour du public sur ses hippodromes, demandant ainsi une autorisation pour une jauge de 3 000 personnes, dans un premier temps" pour reprendre les termes du communiqué.
Le principe de jauge est ici repris, comme un compromis d'étape pour continuer de montrer le caractère volontariste des courses françaises. 3 000, ce serait largement assez pour accueillir à chacune des réunions les premiers frustrés du huis clos renforcé et prolongé : les propriétaires et les éleveurs et leurs entourages respectifs, les proches des entraîneurs et, bien sûr, les aficionados des courses, lesquels sont sevrés de pouvoir vivre leur passion au plus près du terrain depuis des mois et des mois. On joue donc ici sur la corde sensible : la gestion du moral des troupes, de toutes les troupes, comme nous l'a confirmé Pierre Préaud, le Secrétaire Général de la Fédération Nationale des Courses Hippiques (FNCH) : "C’est légitime et même nécessaire car, pour les petites sociétés de courses, la venue du public est un élément économique essentiel. On veut surtout éviter pour le plus grand nombre de ces petits hippodromes une seconde saison sans public, un an après avoir dû fermer faute de courses. Ce serait extrêmement préjudiciable pour beaucoup d’entre elles de ne pouvoir accueillir du public. On sait que nos bénévoles ont un moral d’acier et sont hyper courageux mais on veut soigner leur motivation et leur donner la possibilité d’ouvrir à nouveau les portes." Selon des conditions bien définies.
Les arguments exposés
Pour arriver à leurs fins, les sociétés-mères et la FNCH ont repris à leur compte les différents arguments, ou tout du moins les pistes, évoqués par le Gouvernement lui-même : avec, en tête de la liste, les activités de plein air et la circulation du public. Pierre Préaud : "La spécificité des hippodromes recevant du public circulant et non-statique est un élément important du message diffusé auprès du Ministère de l’Agriculture, à la différence d’un stade de football où le public reste assis pendant 45 minutes alors que, sur un hippodrome, le public s’assoit au plus 3 minutes le temps de suivre la course et qu’il bouge en permanence. De surcroît, avec la saison qui arrive, la dimension extérieure dans des espaces extrêmement vastes est aussi à souligner. Quant aux halls, ils sont « facilement ventilables ». On veut donc se positionner dans les cas des musées, le Gouvernement ayant bien stipulé le cas des musées où le public se déplace d’œuvre en œuvre et ne reste pas statique. De plus, on a prouvé depuis l'an dernier la
On veut surtout éviter pour le plus grand nombre de ces petits hippodromes une seconde saison sans public
Pierre Préaud
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