C’est l’une des informations principales, si ce n’est la principale information, qui est ressortie du Conseil d’Administration de LeTROT lundi : l’éclairage de la grande piste de Vincennes à compter de l’automne prochain. Annoncé dans le cadre des 1ères Assises du Trot en juillet dernier, le projet a été mûri, pensé et conçu sous l’égide de la Commission des Travaux présidée par Jean Frère avec, pour finalité première, de pouvoir placer tout au long de l'année les meilleures épreuves disputées sur la grande piste aux créneaux horaires les plus porteurs en termes d’enjeux dans le cadre de l’optimisation du programme.
Courir toute l’année, quelle que soit l’heure, sur la grande piste de Vincennes sera une réalité dès l’automne prochain et a fortiori donc lors du meeting d’hiver 2021-2022. L’autorisation demandée par la société-mère auprès de la Ville de Paris a en effet été obtenue le 12 mars. Tant et si bien que les travaux pour un investissement de l’ordre de 1,5 M€ doivent débuter au cours de l’été pour une période estimée de deux mois, sachant que c’est l’ensemble de l’éclairage du paquebot amiral de LeTROT qui est concerné. « Avec un retour sur investissement à deux ans, n'importe quel industriel lancerait un tel projet », estime Patrick David.
Président de la Commission des Travaux, Jean Frère est persuadé de l’intérêt d’un tel projet et surtout des retombées en termes d’enjeux des meilleures épreuves ainsi que de leur exposition auprès du grand public : « J’ai toujours été convaincu par ce projet et ce n’est pas d’aujourd’hui.
C’est en effet mon deuxième mandat à la tête de cette commission et c’est un projet que j’avais évoqué avec la précédente équipe dirigeante. Mais cela n’avait pas été plus loin. J’ai toujours pensé que cet investissement, même s’il est loin d’être anodin, qui plus est en cette période, ne pouvait être que bénéfique en termes d’optimisation des enjeux bien sûr mais aussi de spectacle. Je suis optimiste mais reste prudent Ce projet ne peut avoir que des résultats à l’avenir. D’ailleurs, et après avoir eu notamment connaissance de l’étude d’impacts sur les enjeux, l’adhésion des membres de la commission a été pratiquement unanime, notamment parmi les professionnels qui y siègent ».
En lien étroit avec Franck-Philippe Rafalovic, le chef du département travaux à LeTROT, et en relation constante avec Patrick David, Jean Frère a bouclé ce projet d’éclairage avant qu’il ne soit présenté au Conseil d’Administration de la société-mère en début de semaine, les administrateurs le validant pour une réalisation à l’automne. « Le projet doit être opérationnel à cette date et il le sera », affirme-t-il.
Dans les interviews qui suivent, Jean Frère et Patrick David répondent notamment aux questions qui se posent sur l’utilisation et le rôle à l’avenir de la petite piste, sur les impacts sur le programme de Vincennes et sur la consommation électrique dans un contexte politique très « écologisé ».
24H au Trot.- Quels arguments généraux pour aller vers ce projet ? Motivations pour lancer le projet ?
Jean Frère.- Eclairer la Grande Piste cela représente un budget important. Le contexte actuel nous oblige à être extrêmement vigilants sur la pertinence de tel ou tel investissement. Mais les bénéfices d'un tel projet sont si importants que la Commission que je préside a vite été convaincue de la nécessité de rapidement le mettre en œuvre. Pour l’Institution c'est un apport supplémentaire d'enjeux hippiques. En éclairant la Grande Piste, les équipes du Directeur Technique, Guillaume Maupas, vont pouvoir construire un calendrier et un programme encore mieux optimisé. Pour les socioprofessionnel, c'est la possibilité d'utiliser plus souvent les parcours de la Grande Piste, il s'agissait d'une forte demande des professionnels et enfin pour les spectateurs et les parieurs, c'est l'assurance d'avoir un spectacle d'une qualité supérieure aux moments où ils sont le plus disponibles. Une fois que nous avons eu l'assurance que cet investissement allait être rapidement amorti, nous avons mis toute notre énergie pour que ce nouvel équipement soit disponible avant le prochain meeting d'hiver.
Quelles données de chiffre d'affaires (sur les enjeux) poussent à dire que les parieurs préfèrent jouer sur les épreuves disputées sur la grande piste ?
Les courses sont plus régulières. Les meilleurs s'expriment plus facilement. Le niveau de confiance du parieur est donc plus élevé et, nous le savons, c'est le facteur le plus important pour générer des enjeux. La Grande Piste, c'est notre Stade de France. Lorsqu'une course se déroule sur l'un de ses parcours, elle prend une tout autre dimension. Pour répondre à votre question, pour une même course, la différence d'enjeux entre la Petite Piste et la Grande Piste est de l'ordre de 5 %. Sur le nombre de courses proposées, cela représente une belle hausse d'enjeux qui sera aussi portée par une programmation calendaire et horaire optimisée.
J’ai toujours pensé que cet investissement, même s’il est loin d’être anodin (...), ne pouvait être que bénéfique en termes d’optimisation des enjeux bien sûr mais aussi de spectacle.
Jean Frère
La petite piste de Vincennes en nocturne.
La technologie utilisée va nous permettre de magnifier l'hippodrome, vous verrez, vous n'êtes pas au bout de vos surprises.
Patrick David
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