Le retour du public sur les hippodromes, possible depuis ce mercredi, n’est pas un long fleuve tranquille. Le réinvestissement des « foules » des enceintes hippiques passe par la gestion des listes des personnes présentes et la comptabilisation du public. Deux enjeux pas évidents à maîtriser pour toutes les sociétés de courses. Résultat : quatre de la trentaine d'hippodromes à l'affiche jusqu'à lundi ont préféré courir à huis-clos.
Quelques heures après le passage en phase 2 du déconfinement 2021 mais quelques heures avant la réouverture pour nombre d’hippodromes, ce week-end, les données sanitaires n'ont pas bougé alors qu'un nouveau protocole est attendu. Philippe Foucher, directeur de la Fédération Régionale des courses Anjou-Maine Centre-Ouest nous a ainsi appris : « Nous n’avons pas encore reçu le protocole sanitaire validé par les instances ministérielles sur la gestion des personnes sur les hippodromes. Si nous ne l’avons pas avant le week-end, nous demanderons à appliquer celui qui était valable l’an dernier, lors du premier retour du public sur les hippodromes. Concernant les personnels techniques, socioprofessionnels et professionnels comme les drivers et jockeys, ce sera le dernier en cours. »
La contrainte de la gestion des jauges liées au public est, elle, la grande question du terrain. À notre pointage, quatre sociétés de courses, sur la trentaine qui sont au programme durant ce week-end de la Pentecôte, jusqu'à lundi donc, ont décidé de courir sans public, à huis-clos. Il s'agit du Neubourg (27) et de Lisieux (14) dimanche, de Rânes (61) et Châtillon-sur-Chalaronne (01) lundi.
La problématique des 35 %
Les grandes règles sont évidemment connues mais leur mise en œuvre est plus compliquée. La jauge de 1 000 personnes (hors personnes incluses dans l’organisation des courses) n’est sans doute pas la donnée la plus difficile à gérer. Mais que faire de la règle de 35 % maximum de la jauge déclarée officiellement pour certaines zones couvertes par exemple ? Tous les hippodromes doivent se retourner vers les déclarations officielles enregistrées à la Commission de sécurité départementale. Philippe Foucher explique : « Les hippodromes comme tous les ERP (Établissements Recevant du Public) accueillent du public et sont soumis à une commission de sécurité qui valident les capacités d’accueil zone par zone. »
La définition d’un taux maximum de 35 % de la jauge déclarée officiellement va donc contraindre les sociétés de courses à faire de nombreux comptages, zone par zone. Dans tel hall, on ne pourra pas dépasser tel seuil (35 % d’un hall enregistré pour 500 personnes donne une capacité de 175 personnes au maximum). Tout devra donc être contrôlé et surveillé. Pas simple pour de petites structures qui ne disposent par ailleurs pas encore du nouveau cahier des charges sanitaire toujours en négociation au centre interministériel de crise Covid.
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