Où s'arrêtera Ginko du Roussoir ?

Il est encore entier : tous les espoirs sont permis !
Eric Raffin

Favori de ce beau tournoi pour 5 ans, restant sur deux succès à main droite, à Vichy et à Argentan, Ginko du Roussoir a montré, en dépit des craintes de son entourage, qu'il était tout aussi à l'aise corde à gauche.

Il était le moins riche au départ de la course, le seul à ne pas avoir encore franchi la barre des 100.000 euros, alors que le plafond était fixé à 121.000 euros. Il n'en était pas moins le chaud favori, sur la foi de ses neuf victoires, en dix-neuf sorties, et du style brillant de celles-ci, notamment les deux sur lesquelles il demeurait.
Après coup, on peut écrire qu'il n'y a pas eu de course pour lui: Ginko du Roussoir (Séduisant Fouteau) a signé son dixième succès en contrôlant la course, mené de l'avant par un Eric Raffin on ne peut plus confiant en les capacités de ce cheval estimé, ayant été malade dans son jeune âge et se trouvant donc en retard de gains. Gageons que ce fils du valeureux Séduisant Fouteau ne devrait pas en rester là, ce que confirme son driver: « C'est un "super" cheval. Déferré des quatre pieds, il était parfait et ne m'a pas ennuyé dans les tournants. Charles (N.D.L.R.: Dreux, son mentor) peut rêver avec lui. Et il est encore entier: tous les espoirs sont permis ! »

D'où vient-il ?

Co-élevé par Gérard Le Ray, Jean-François Le Ray et Pierre Le Ray, ce beau cheval alezan est né de l'union entre Séduisant Fouteau 1'10'', dont c'est là la production initiale, et Rosalie 1'21'', laquelle est inbred sur Florestan (3x4). Son frère aîné, Dream du Roussoir 1'13'' (134.240€), a également fait une bonne carrière chez Charles Dreux. La lignée maternelle est classique, frappé du sceau des Rouges-Terres, au temps de la famille Olry-Roederer.