La grande réunion du samedi dernier à Vincennes, avec ses deux Critériums, la Yearling Cup et un tournoi semi-classique, a confirmé l’omniprésence de Ready Cash, mais ses rivaux ne désarment pas. En prolongement, la semaine de ventes qui vient de s’écouler a, tel un trait d’union, entériné ce constat.
Après son exploit américain et son double podium dans l’Hambletonian, notre Ready Cash national a marqué de son empreinte la journée des Critériums, samedi de la semaine dernière, à Vincennes. Il avait ainsi cinq produits au départ du Critérium des 5 Ans et trois de ceux-ci –Face Time Bourbon, Feliciano et la surprenante Flamme du Goutier– ont pris les trois premières places.
De même, il alignait cinq candidats dans le Critérium des 4 Ans –une génération creuse, entre guillemets, où il n’a eu que cinquante-cinq produits (contre quelque quatre-vingts les autres saisons ce qui revient à dire, significativement, que presque 10 % de sa population était au départ de la prestigieuse course de samedi !– et il en a placé trois dans les cinq premiers, à savoir Gunilla d’Atout, deuxième, Gotland, quatrième, et Gallant Way, cinquième.
Dans la Yearling Cup, il a été relayé par son fils, Brillantissime, auteur du vainqueur, Heaven’s Pride, lui-même procurant le troisième, Heroe Winner, et son autre fils, Bold Eagle, le quatrième, Haut Brion.
Le tempo imposé par Ready Cash dans la course aux classements d’étalons est, de la sorte, toujours aussi élevé, comme en témoignent les palmarès publiés dans Province Courses l'Hebdo : dans le dernier en date, le fils d’Indy de Vive domine tant le classement général que le classement en région, tandis que son fils Brillantissime, emmène le peloton des pères de qualifiés, conjointement avec Prodigious.
Un triptyque dominant sur l’hippodrome comme sur le ring
On vient de citer Prodigious, fils de Goetmals Wood, à l’image de Password, le père de Go On Boy, venu à bout de la coalition des « Ready Cash » dans le Critérium des 4 Ans.
Quant à Prodigious, il est le père de Jazz In Bellay, le récent « top-price », à 140.000 euros, des ventes de yearlings sélectionnés. Au hit-parade d’Arqana Trot, Jazz In Bellay pointe devant Jim Perrine, un Love You vendu 130.000 euros, et deux Ready Cash, Joao de Vandel et Jorgio de Vandel, pareillement adjugés 110.000 euros. Après quoi, ce sont les 105.000 euros consentis pour Joker Batman et les 100.000 euros déboursés pour J’Envisage Dubrio, l’un et l’autre mêmement frappés du sceau de Ready Cash, via, respectivement, Cash and Go et Eridan, les deux sensations de la journée dédiée aux jeunes étalons. On retombe ensuite sur des produits de Prodigious et Ready Cash, puis sur un Royal Dream (ascendance Love You), un Charly du Noyer, un Bold Eagle, un Cash and Go, un Eridan, c’est-à-dire quatre Ready Cash, à nouveau un Love You ou encore un Eridan, deux Bold Eagle, un Django Riff, un second Royal Dream et un Village Mystic.
Une énumération qui ne signale, parmi les vingt yearlings vendus le plus cher, que des ressortissants aux lignées mâles de Ready Cash (13), Love You (5) et Goetmals Wood (2).
Hohneck ou la symbolique du Prix Victor Régis
Or, ce triptyque dominant sur le ring l’est également, en toute logique, sur l’hippodrome. Ainsi, si l’on se réfère, une nouvelle fois, à l’actuel « top-étalons » de Province Courses l'Hebdo et à son classement général, on relève que les quatre premiers appartiennent à ces trois lignées, qu’il s’agisse, dans l’ordre, de Ready Cash, Love You, Prodigious ou Royal Dream.
Plus révélateur encore, à cet égard, est le « top-10 » des pères de qualifiés, puisqu’il est entièrement dédié au trio qui nous occupe, des deux premiers Brillantissime (Ready Cash) et Prodigious (Goetmals Wood), au dixième, Bird Parker (Ready Cash), en passant par ceux qui s’insèrent entre eux, soit, dans l’ordre, Ready Cash, Booster Winner (Love You), Love You, Royal Dream (Love You), Sam Bourbon (Goetmals Wood), Bold Eagle (Ready Cash) et Goetmals Wood. De façon caricaturale, on pourrait résumer l'affaire en un match : étalons « Allaire », face aux étalons « Dubois ».
Symbolique, à ce sujet, et, d’une certaine manière, réconciliatrice, est la victoire d’Hohneck (en photo ci-dessous) dans le Prix Victor Régis, le semi-classique pour 3 ans inscrit au programme de samedi dernier, dans la mesure où le poulain de Philippe Allaire est un fils de l’étalon de Jean-Philippe Dubois, Royal Dream, et d’une poulinière par Ready Cash.
Un écho, aussi, à leurs différentes rencontres à Vincennes encore bien inscrites dans nos mémoires :
- Prix d’Amérique (1er Royal Dream, 2ème Ready Cash, en 2013)
- Prix de France (1er Royal Dream, 3ème Ready Cash, en 2012, puis 1er Ready Cash, 2ème Royal Dream, en 2013).
Décidément, les courses et l’élevage sont des éternels recommencements.
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