Le finish de Galla de Manche

Les pensionnaires de Thierry Raffegeau ont vite repris leurs bonnes habitudes sur la cendrée parisienne. Les deux derniers partants de l'écurie bretonne avant Galla de Manche ce vendredi n'étaient pas montés sur le podium (quatrième et cinquième quand même), contrairement aux huit autres précédents ! Remarquable finisseuse, la fille de Village Mystic a brisé les espoirs de la favorite Aura Sl (Love You) aux abords du poteau, étant chronométrée sur le pied de 1'04''6 sur 200 mètres dans la ligne droite ! Pourtant depuis l'entrée du tournant final, Franck Nivard, qui découvrait la jument de Jean-Yves Rozé, a dû se faire un peu de mouron car il était ligoté sur une troisième ligne. "J'ai eu un peu de chance que la jument de Romain Derieux était fatiguée et s'est retirée, mais c'est vrai que j'ai trouvé le temps un peu long, revenait le Manchois. Thierry (Raffegeau) m'avait dit de ne rien faire du parcours. Elle sait aller très vite quand elle n'a rien fait avant. Je n'ai pas cherché à démarrer, puis j'ai été obligé de me rapprocher car le wagon de trois venait mais j'ai progressé gentiment et j'ai pu me faire recouvrir."

Helia Dairpet récompensée

Que ce soit à Vincennes ou à Enghien, Helia Dairpet (Theo Josselyn) répétait ses performances, étant montée sur le podium à trois reprises lors de ses quatre dernières courses et ayant échoué au pied de celui-ci la quatrième fois. Pour que la réussite soit vraiment totale, cette pensionnaire de Dominique Lefaucheux devait toutefois parvenir à s'imposer. C'est désormais chose dans le Prix Minas (course C). "Elle a bien prolongé son effort sous les attaques, surtout qu'elle va aux genoux. Elle a pris beaucoup de vitesse depuis qu'on l'a courue derrière l'autostart, juge son entraîneur. Au début, je n'aurais pas pensé qu'elle serait capable de gagner à Paris. Le matin, elle fait le minimum. Aux courses, elle se transcende. Physiquement, elle s'est aussi bien étoffée."