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Actualité - 01.07.2021

Les Assises du Trot un an après : qu'est ce que cela a changé ?

Les premières Assises du Trot se sont tenues le 1er juillet 2020 à Enghien. Que retenir de ces travaux un an après ? La manifestation avait généré à l’époque envie et énergie. Dans Province Courses l’Hebdo, la démarche avait été comparée à un incubateur d’idées et avait mis sur la table, à sa sortie, un catalogue d’annonces, spectaculaires pour certaines. Nous vous proposons dans deux éditions, aujourd’hui et demain, de regarder, avec un éclairage actualisé, ce que sont devenues les dix annonces les plus importantes. LeTROT a accepté de nous communiquer le point de réflexion ou d’avancement sur chacune de ces annonces, transformées ou non en projet.

Dans Provinces Courses l’Hebdo, nous avions retenu les dix sujets qui, à l’époque, nous avaient paru les plus significatifs. Ils seront notre guide d’analyse des Assises. Les voici, classés suivant leur ordre d’importance au moment des faits :
1. Ouvrir le Prix d’Amérique au meilleur hongre
2. Eclairage de la grande piste de Vincennes
3. Création d’une Commission d’Appel
4. Révision globale des textes réglementaires
5. Déplacement des meilleures épreuves du programme sur les réunions de fin de semaine
6. Augmentation du recours à l’autostart
7. Déclaration d’un niveau de confiance associé à chaque partant
8. Diffuser les qualifications avec des chevaux déclarés en vente
9. Création d’une zone blanche au départ
10. Création de courses en batteries

Aujourd'hui, premier des deux volets avec l'analyse des cinq premières annonces. L'autre partie demain.

LE CONTEXTE

Voici donc un « Retour vers le Futur », littéralement parlant. Les Assises du Trot avaient pour enjeu et missions de faire de la prospective, de projeter le trot vers l’avenir en proposant des sujets et pistes à travailler. En parler aujourd’hui, et se retourner sur cette manifestation, c’est aussi observer comment l’innovation était en action dans le passé récent.
Dans son analyse, le département Marketing et Communication de LeTROT nous apprend : « Les Assises, en donnant la parole à notre public, ont permis un réel échange démocratique. Elles ont permis de faire ressortir les thèmes qui nécessitaient une action de la SECF pour gommer les irritants et assurer l’amélioration de notre produit courses. Lors des Assises, nous avons émis des pistes de réflexion que nous avons toutes étudiées selon une approche très structurée cette année. L’année que nous venons de traverser a été fortement bousculée par la crise du Covid, qu’on espérait derrière nous le 1er juillet dernier, mais qui a perduré. Nous avons dû faire face à cette période de crise en nous adaptant jour après jour aux conditions sanitaires. Malgré cela, nous avons entrepris un nombre conséquent de réformes et nous avons travaillé sans relâche à l’évolution des courses au trot. »

1. OUVRIR LE PRIX D’AMERIQUE AU MEILLEUR HONGRE

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : donner une place au départ du Prix d’Amérique au top hongre du moment (valable également dans les Prix de Cornulier, de France et de Paris) pour garantir la présence des meilleurs dans les plus grands rendez-vous français. Le principe serait d’accorder une wild card (invitation) selon un classement à définir (celui des Cracks Series ?) et d’y ajouter éventuellement une condition de qualification par les « 4B ».
Les +
- Transforme les plus grandes épreuves françaises en véritable championnat des meilleurs quel que soit leur statut
- Participe à l’évolution moderne de l’image des courses
- Permettrait une réécriture médiatique des grandes épreuves françaises
Les -
- Pourrait faire disparaître le meilleur hongre du programme habituel d’été, à un moment où les champions sont en réserve, pour se focaliser sur ses objectifs hivernaux

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Cette question est clivante par définition entre deux lignes : celle qui défend la sélection d’abord et donc l’ouverture des grands épreuves aux seuls acteurs capables de transmettre leurs qualités ensuite au haras (c’est-à-dire les mâles et les femelles) et celle qui promeut le spectacle entre les meilleurs athlètes qu’ils deviennent ensuite reproducteurs ou non. Très exposée (nous l’avions nous-mêmes mise en tête des annonces), cette proposition était devenue un élément extrêmement symbolique de la démarche des Assises. Son refus par le Comité en septembre 2020 est aussi à voir comme une volonté de reprendre la main sur une question qui pouvait sembler actée. Il y a, sur cette question, un enjeu de partage des pouvoirs et du contrepouvoir exercé par le Comité de LeTROT.

Le point de vue de LeTROT
Au lendemain des Assises, le Conseil d’administration a ouvert, comme il s’y était engagé, le débat sur la possibilité pour les hongres de se qualifier pour participer au Prix de Cornulier et au Prix d’Amérique. La mesure a été débattue en Commission des programmes, qui s’était positionnée favorablement. Les membres du Comité, lors de la séance du 15 septembre 2020, se sont exprimés : ils ont décidé, par une courte majorité de ne pas autoriser la participation d’un hongre dans ces deux épreuves. Ceci étant, dans le cadre de la réflexion sur le programme de sélection des chevaux d’âge, la Commission du Programme travaille pour déterminer dans le calendrier, un grand rendez-vous dans l’année permettant la rencontre des meilleurs hongres et des meilleurs chevaux mâles et femelles.

2. CRÉATION D’UNE COMMISSION D’APPEL

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : permettre à une Commission d’appel d’intervenir sur les décisions prises par les commissaires sur les hippodromes (hors disqualifications). La mise à disposition des enquêtes sur le site du Trot avec le procès-verbal correspondant complétera le dispositif.
Les +
- La Commission d’appel est un levier important d’équité et de transparence dans tout système juridictionnel de surveillance et de répression
- Renforcera encore la responsabilité des commissaires dans leurs prises de décisions
- Permettra de créer des indicateurs de sévérité sur les différents hippodromes au regard du nombre de décisions réformées en appel
Les -
- Comment encadrer les procédures dites frivoles ?

Cleangame, l'un des acteurs au cœur de la question de l'ouverture des hongres au Prix d'Amérique en 2020

2. CRÉATION D’UNE COMMISSION D’APPEL (suite)

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Ce sujet est régulièrement évoqué dans les bouches des professionnels et des représentants des turfistes. Sujet structurel par définition, il a pris encore une autre dimension avec les décisions contre des professionnels, français et étrangers, lors de grandes réunions scandinaves. On pense bien sûr ici - mais pas seulement - aux sanctions écopées par Eric Raffin dans la Paralympiatravet, confirmées en appel. La mise en place d'une Commission d'appel serait un signe fort à l’égard des professionnels et des turfistes. Encore faut-il que cette commision joue pleinement son rôle de réexamen des décisions initiales et non pas de simple chambre d’enregistrement de celles-ci. Le tout s'inscrirait alors vraiment dans une logique de modernisation et de transparence à tous les niveaux. Ce sujet de la Commission d'appel se trouve être consubstantiel d'un autre, aussi important : est-ce une étape vers la professionnalisation des commissaires ? Un sujet qui traverse d'autres sports de manière générale.

Le point de vue de LeTROT
La création d’une commission d’appel fait partie du projet de réforme des statuts de la SECF et du code des courses. Ce très vaste chantier, ayant des impacts sur des éléments structurants et juridiques de la société, et sur le code des courses, demande particulièrement du temps et de la réflexion. Un groupe de travail, composé majoritairement d’élus, a été désigné pour travailler sur les statuts et le code, il est présidé par Alexandre Lanoë.
Sur le code, la réforme la plus importante est la mise en place d’une commission d’appel, qui offrira la possibilité aux professionnels de faire appel des décisions prises par les commissaires des courses sur les hippodromes. Le groupe de travail a pour objectif de présenter ses propositions au Conseil d’administration et au Comité de la SECF au mois de septembre.
La mise à disposition des résultats d’enquêtes sur le site letrot.com, quant à elle, a été effective dès l’été 2020. Elles sont en ligne pour toutes les réunions premium.

3. ÉCLAIRAGE DE LA GRANDE PISTE DE VINCENNES

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : pouvoir déplacer les meilleures épreuves de Vincennes, disputées sur la grande piste, sur les créneaux les plus porteurs en termes d’enjeux, souvent en fin d’après-midi dans le cadre de l’optimisation du programme.
Les +
- Proposer des réunions intégralement organisées sur la grande piste même l’hiver, celle-ci générant un chiffre d’enjeux toujours supérieur à la petite piste
- Ce projet permettra de mieux exposer aux yeux du grand public les meilleures épreuves
Les -
- Comment gérer la coexistence de la grande et de la petite piste de l’hippodrome parisien ? Le switch entre les deux était jusqu’alors clair et automatique : à la grande piste les épreuves en diurne, à la petite piste les épreuves en nocturne
- Faisabilité technique dans un contexte politique très « écologisé » ?
- Coût de l’investissement ?

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
La réponse a été apportée de manière claire et spectaculaire avec l'annonce de la programmation des travaux. Le projet éclairage de la grande piste peut encore étonner et bouleverser certaines habitudes prises pour acquises : et si le Prix d'Amérique se disputait en fin de journée, dans la pénombre mais sous éclairage artificiel, en janvier, dans une logique d'optimisation des enjeux ? Ce projet offre des potentialités énormes mais porte aussi des risques qui pourraient transformer Vincennes, avec une offre exclusivement sur la grande piste, en affaire de spécialistes. Les catégories inférieures qui pouvaient trouver « chaussure à leur pied » dans le programme de la petite piste pourraient plus ou moins déserter Vincennes. La seconde offre de programme proposée par la petite piste permet aussi à deux profils de chevaux de tenter leur chance à Vincennes. Le seul usage de la grande piste porte en lui le risque de solliciter un vivier de concurrents experts plus réduit. À l'heure où la recherche de partants à Vincennes devient un véritable enjeu, le projet "grande piste" poussé à son extrême pourrait jouer un effet de levier défavorable. Nulle idée de tirer sur un projet aux grandes potentialités mais sa mise en oeuvre doit mettre tout à plat pour éviter tous les périls et, notamment, intégrer son attractivité en termes de partants en prenant en compte les catégories de chevaux qui ne peuvent "avaler" la grande piste.

Le point de vue de LeTROT
Tous les éléments ont déjà été communiqués aux médias [N.D.L.R : ce sujet est à retrouver dans notre édition du 18 avril par ce lien]. Ce que l’on peut ajouter c’est que la date d’inauguration est proche et sera communiquée très bientôt. Nous prévoyons d’événementialiser cette 1ere occurrence.


Il faut imaginer la grande piste éclairée pour les nocturnes.

4. RÉVISION GLOBALE DES TEXTES RÉGLEMENTAIRES

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : identifier les dispositions obsolètes et les décisions non comprises et/ou non admises par les joueurs et adapter les textes à ce nouvel environnement. Il s’agit d’un changement important de paradigme en introduisant le client (le parieur, les médias, le passionné) dans l’écriture du règlement.
Les +
- Fait entrer le Trot dans une logique orientée client, c'est-à-dire en mettant le client (le parieur, les médias, le passionné) au centre de ses réflexions et projets
- Considère les contraintes environnementales comme supérieures à la règle ancestrale
Les -
- Attaque certains fondements des courses sous prétexte de modes ou de faits conjoncturels
- Risque de pilotage de la réglementation des courses sous l’influence du seul court terme

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Cette rubrique sans doute fourre-tout dans notre recensement des mesures de 2020 se décline en fait dans d'autres annonces. La problématique réglementaire, notamment à l'échelle européenne, est pourtant d'une totale actualité. Avec, en corollaire, la nécessité d'une harmonisation plus grande pour améliorer la lisibilité des courses entre professionnels, parieurs et passionnés. Les questions liées aux comportements, sanctions, bien-être animal trouvent ici leur rubrique mais peuvent aussi être rattachées aux travaux sur le code des courses et la création d'une commission d'appel (point 2).

Le point de vue de LeTROT
L’avancement de ce vaste dossier a été détaillé dans le point 2. Ceci étant, la SECF s’est emparé en parallèle de nombreux sujets et certaines avancées ont déjà été faites. On peut citer, par exemple, la réglementation sur les ferrures et les plaqués.

5. DÉPLACEMENT DES MEILLEURES ÉPREUVES DU PROGRAMME SUR LES RÉUNIONS DE FIN DE SEMAINE

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : positionner les bonnes courses, dont les Groupes, sur des créneaux plus porteurs en termes de jeu, à savoir les jours de fin de semaine. C’est un des éléments de la nouvelle politique marketing souhaitée dont la dénomination The Big Race pour le Grand Prix d’Amérique sera le porte-étendard.
Les +
- Augmente la visibilité du programme de haut niveau qui joue alors pleinement son rôle de vitrine attractive des courses
- Assure une densité de haute qualité tous les week-ends de l’année
Les -
- Pourrait créer une offre hippique au rabais en semaine. Le risque serait de développer une politique qui déshabille Paul (la semaine) pour habiller Pierre (le week-end)


L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Il s'agit en fait d'une conséquence d'un projet plus vaste qu'on peut dénommé par « optimisation de l'offre ». La refonte du programme de sélection pour les 3, 4 et 5 ans, annoncée il y a quelques semaines, s'inscrit évidemment dans cette annonce sachant que ce sujet a été lancé il y a quelques années déjà, à la demande du PMU. Difficile de ne pas être convaincu par une telle démarche. Et pourquoi diable n'a-t-elle pas été lancée plus tôt ? La sous exposition de courses phares est un non sens sur tous les plans : médiatiques, d'enjeux, de reconnaissance pour les socioprofessionnels. Par contre, cette annonce concerne tout le calendrier français, le trot comme le galop [comprendre le trot ET le galop], et les preuves d'une complète mise à plat simultanée des deux programmes en un seul - du point de vue des parieurs par exemple - n'a pas encore été donnée. Evidemment Rome ne s'est pas fait en un jour.

Le point de vue de LeTROT
Cet engagement a été réalisé dans le cadre de la redéfinition du programme de sélection pour 2022-2023. En 2022, les travaux se sont concentrés sur les 3, 4 et 5 ans. Un groupe de travail se concentre actuellement sur les chevaux d’âge, il livrera son travail au printemps 2022.
Le programme a été retravaillé pour satisfaire au-delà des professionnels, les parieurs et le public et le déplacement des meilleures épreuves du programme à la fin de la semaine fait partie des évolutions. On peut citer parmi les grandes dates, déplacées en fin de semaine le Prix des Ducs de Normandie qui aura désormais lieu un samedi.


La journée des Champions : jour de finales. L'évènementalisation en pratique

© ScoopDyga
L’ANALYSE DE JEAN-PIERRE BARJON ET PATRICK DAVID

24H au trot.- Quels souvenirs gardez-vous des Assises et qu’en avez-vous retiré ?
Jean-Pierre Barjon- Les Assises ont été extrêmement précises et détaillées et il en est ressorti une feuille de route que je dirais complexe car riche et exhaustive sur un nombre de points importants. La première aventure était de dire : « On vous écoute et voilà ce que l’on a compris ». Un an après, la bonne nouvelle est qu’on est rentré dans un process de mise en œuvre immédiat. Les Assises ressemblaient à une lettre de cadrage qui a été mis en œuvre avec volonté, ambition et même passion par la direction technique de Guillaume Maupas. Il a fallu depuis coordonner, faire fonctionner les commissions. En fait, toute la SECF s’est engagée dans la mise en œuvre des projets car la feuille de route était vaste avec plusieurs partitions qui ont mobilisé des développements informatiques, des demandes au Ministre de l’Agriculture pour faire agréer des modifications, de la Commission des Programmes et bien d’autres. J’étais très satisfait du montage des Assises, effectué dans des conditions compliquées, et ensuite de leur traitement. Elles continuent à vivre aujourd’hui car c’était une somme de choses techniques et pas politiques.
Patrick David.- On vient de traverser dix-huit mois où l’actualité aurait suffi à diriger nos actions. Et on ne s’est pas trop mal débrouillés : on a fait redémarrer les courses, le PMU a fait son job, on va retrouver les allocations… L’avantage des Assises nous a donné la matière pour quand même, en parallèle de cela, nous faire évoluer. On retient la journée des Assises mais il ne faut pas oublier tout le travail de concertation qui a été fait avant. On n’a pas fait des Assises dans l’entre-soi mais pour digérer les idées des parieurs, des journalistes, des socioprofessionnels, etc. Sur certains sujets, on n’a pas inventé grand-chose. Comme les sujets qui avaient déjà été débattus comme la réforme du programme de sélection.

On peut donc parler d’un moment qui a créé une dynamique, donné une impulsion ?
Patrick David.- Le processus des Assises nous a obligés à passer à l’action. D’entrer dans le concret. De ne pas dire : « Ce serait bien de » ou « Il faudrait faire dans le futur » mais de le faire vraiment. Les courses en batteries par exemple. On va les faire à Vichy dans quelques jours. Comme responsables, cela nous oblige à donner un retour, de rendre une copie. Cela nous a poussés à l’action malgré le Covid. Même les sujets peu abordés aux Assises, comme l’élevage, ont été pris dans le même mouvement que les autres.

Par rapport à la feuille de route dont vous parliez, à quel stade sommes-nous ?
Jean-Pierre Barjon- 100 % des annonces ont été travaillées et étudiées. Nos équipes se sont saisies de tous ces dossiers et sous-dossiers, ce qui fait que maintenant on a un effet d’entraînement automatique. Par exemple, sur le sujet récent du manque de partants sur les quintés à Vincennes, il y a eu en l’espace de trois semaines, depuis le quinté donné au galop, au moins cinq réunions en interne dont une avec la Commission [des programmes], avec les professionnels, propriétaires, éleveurs. La direction technique a fait des requêtes. On est aujourd’hui dans une méthode inspirée des « Assises » qui, dès qu’il y a un sujet, fonctionne immédiatement. Il y a une hyper vigilance dans une logique de résultat. La perte de ce quinté est un échec pour nous et est une alerte. Comme dans une PME, cette alerte résonne comme un séisme de grande échelle, comme un tsunami. La dernière réunion sur le sujet a produit dix items qui ne sont pas encore hiérarchisés mais qui touchent tous les sujets : les allocations, la richesse du programme, la question des drivers parisiens qui font peur aux « petits » entraîneurs. Dès qu’on prend un tel dossier, il n’y a pas qu’une solution. Je ferais une comparaison avec l’aéronautique. Quand on a un crash d’avions, c’est qu’il y a généralement la conjonction de quatre problèmes. A moins de quatre, l’avion ne tombe pas. Dans notre organisation, c’est complexe, avec de nombreuses dimensions en simultanée. D’ailleurs, on voit dans les Assises du Trot, le facteur politique n’a pas permis de mettre les hongres au Prix d’Amérique. Le sujet cochait toutes les cases par rapport au jeu, aux clients. Mais on est aussi une association et, à un moment donné, certains ont pris ce sujet-là pour faire de la politique et on n’a pas pu le faire. C’est normal, c’est la dimension démocratique de notre structure.

Suite et fin dans notre prochain édition
© ScoopDyga
Jean-Pierre Barjon lors des Assises du Trot, le 1er juillet 2020 - © ScoopDyga

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