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Actualité - 02.07.2021

Retour vers le futur, acte 2 La (re)considération du client

Retour sur les Assises 2020, acte 2. Tenues le 1er juillet 2020, les Assises du Trot avaient proposé un véritable catalogue de projets, d'actions, incluant des annonces plus ou moins spectaculaires. Il s'agissait alors d'imaginer le trot du futur. Dans Province Courses l'Hebdo, nous avions retenu les dix points qui avaient semblé, à l'époque, les plus importants ou sensationnels. Que sont-ils devenus un an après ? Retour vers le futur, acte 2.

Après l'examen, point par point des cinq annonces classées en tête de notre analyse, nous vous proposons dans ce second volet de passer à l'épreuve des faits les cinq autres annonces, à savoir :
6. Augmentation du recours à l’autostart ;
7. Déclaration d’un niveau de confiance associé à chaque partant ;
8. Diffuser les qualifications avec des chevaux déclarés en vente ;
9. Création d’une zone blanche au départ ;
10. Création de courses en batteries.

Comme dans notre précédente édition, vous retrouverez la présentation détaillée de chaque annonce avec les + et les - que nous avions recensés il y a un an. Nous vous proposons un éclairage actualisé, un an après, avec notre opinion et le point de vue communiqué par le département Marketing et Communication de LeTROT.

6. AUGMENTATION DU RECOURS À L’AUTOSTART

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : réduire le nombre de faux départs en augmentant la part des courses avec départ autostart. De 15 % en 2020, il s’agirait de passer à plus de 20 % en 2021. Le scénario d’un tirage au sort intégral (sans condition de gains des engagés) est aussi à l’étude.
Les +
- La régularité des départs sera améliorée
- L’augmentation de l’offre autostart permettra à certains chevaux, à l’aise avec ce mode de départ, de mieux s’exprimer
Les -
- Renvoie à un tirage au sort pour la position derrière la voiture et introduit de la sorte un facteur extérieur, non gérable par l’entourage du cheval
- Limite les choix tactiques des drivers

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Toutes les décisions qui vont dans le sens de la régularité des courses et de la réduction du nombre de faux-départs sont évidemment importantes et positives. Dans ce sujet "départ", un pan de la réponse, au-delà de l'aspect technique de l'autostart, se trouve dans l'amélioration des relations entre les professionnels et les starters dans les aires de départ. La dimension « foire d'empoigne » est toujours stérile et contre-productive. C'est bien la séquence départ qui fait partie des irritants les plus partagés (par les professionnels, les parieurs, le public) et qui mérite de continuer de travailler à son amélioration, peut-être aussi, par des révisions de sa réglementation via le code des courses.

Le point de vue de LeTROT
Les Commissions régionales travaillent dans ce sens depuis les Assises. Les chiffres montrent une nette progression du nombre de courses avec un départ à l’autostart : une comparaison entre les 10 premiers mois des années de 2019 et 2021 (2020 ayant eu une période d’interruption des courses) montre une progression de +15 % sur l’ensemble des courses.
L’objectif annoncé de 20 % de départ à l’autostart à la sortie des Assises s’est avéré être difficilement atteignable dans la mesure où de nombreux hippodromes ne peuvent pas techniquement prévoir de départs à l’autostart. Malgré cela, des hippodromes tels que Mauquenchy ou Graignes ont eu recours pour la première fois au départ à l’autostart depuis juillet 2020.
Enfin, on peut citer la création cette année d’un départ à l’autostart lors d’une étape du Grand National du Trot qui aura lieu aux Sables-d’Olonne le vendredi 16 juillet prochain. Pour ce départ, les chevaux qui auront le plus de points dans la compétition au moment de cette 8e étape seront placés en première ligne.

7. DÉCLARATION D’UN NIVEAU DE CONFIANCE ASSOCIÉ À CHAQUE PARTANT

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : mise en place d’un système d’information obligatoire à la déclaration de partants pour traduire la confiance de l’entraîneur (via des emojis) qui aura à choisir entre trois niveaux : 1. Tous les paramètres sont réunis pour envisager la victoire 2. Plusieurs paramètres permettent d'envisager la victoire 3. Peu de paramètres sont réunis pour envisager la victoire. Dans la même logique de transparence pour les joueurs, un projet d’audition systématique des professionnels présentant des favoris qui ne figurent pas à l’arrivée est sur la table.
Les +
- Diffuse de la transparence et un niveau d’information égal pour tous : socioprofessionnels, joueurs experts ou néophytes
- Réinstalle au cœur des engagements le fondement des courses qui est « l’obligation de courir pour défendre ses chances »
Les -
- La classification à trois niveaux pourrait conduire les professionnels à opter massivement pour le niveau 2, celui qui engage le moins
- Les écarts entre la déclaration et le résultat (victoire avec un niveau de confiance faible par exemple) pourraient nourrir des polémiques

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Cette annonce a connu une application rapide avec l'apparition des émojis. Dans 24H au Trot, nous avons fait le choix de publier les émojis verts et rouges, les plus informatifs, dans nos index des partants par entraîneurs. À la pratique, on se rend compte que tout dépend de la bonne volonté des professionnels de s'inscrire, ou non, dans ce projet d'information. Le constat est dès lors mitigé avec plusieurs lignes de conduite qui refusent de procéder au choix proposé dans le schéma des émojis (par exemple, des professionnels mettent systématiquement du vert arguant qu'il ne s'agit ici que de la stricte application du code des courses).

Le point de vue de LeTROT
Dès fin juillet 2020, nous avons mis en place un système d’Emojis permettant à l'entraîneur de donner son avis sur les chances de son cheval dès la déclaration des partants. Après une phase de test, cet « avis de l'entraîneur » est devenu obligatoire le 28 octobre 2020, date de lancement du Meeting d’hiver. Aujourd’hui, l’information est disponible sur letrot.com bien sûr et reprise chez certains médias et opérateurs de paris.
La très grande majorité des entraîneurs jouent très bien le jeu et, quand ils déclarent un « vert », signifiant que tous les paramètres sont réunis pour envisager la victoire, les chances d’entrer dans les trois premiers sont importantes.
Aujourd’hui, 586 entraîneurs (sur 1 558 ayant eu un partant depuis le 26 octobre) ont déposé au moins un vert dans le cadre de leurs déclarations de partants soit 37,6 %. Les entraîneurs qui ont déclaré au moins 10 partants sur la période sont plus de 97% à avoir mis au moins une fois un emoji vert.
C’est donc un vrai plus pour les parieurs, et voici 3 exemples concrets qui le montrent. Commençons par Jean-François Senet. Sur ses 428 partants sur la période, 25,2 % se sont classés dans les 3 premiers. Quand il indiquait un vert à la déclaration des partants, son pourcentage de présence dans le peloton de tête triple presque, pour atteindre 72 % (32 fois depuis le 26/10) !
Autre exemple, celui de Philippe Allaire. Sur ses 265 partants depuis le 26 octobre, 39,6 % ont fini dans les 3 premiers. Lorsqu'il indique un emoji vert à la déclaration des partants (81 fois), ce taux de présence dans les 3 grimpe à 63 % !
Enfin, intéressons-nous à Patrick Terry, l'un des entraîneurs déclarant le plus de partants (928 depuis le 26/10). Quand il déclare un rouge, son cheval ne finit dans les 5 premiers que très rarement (3 fois sur 111 emojis rouge), preuve encore une fois que l’on peut faire confiance à son avis sur ses chevaux.

A travers ces trois exemples, mais nous aurions pu en citer bien d’autres, nous voyons clairement que cet avis de l'entraîneur est une vraie plus-value pour les parieurs au moment de préparer leurs jeux.



Les émojis et leur définition officielle

8. DIFFUSER LES QUALIFICATIONS AVEC DES CHEVAUX DÉCLARÉS EN VENTE

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : participer à la transparence du trot et augmenter le commerce des trotteurs. Faciliter les transactions entre propriétaires et/ou professionnels dans une logique de développement du nombre de propriétaires.
Les +
- Constitue un fort levier dans les transactions des jeunes trotteurs et permet de dynamiser le marché des chevaux prêt à courir, différent et complémentaire de celui des yearlings par exemple
- Sort de l’ombre une partie méconnue des courses au trot
Les -
- Comment imposer la déclaration « à vendre » lors des qualifications à tous les candidats effectivement en vente ?
- Avant d’en arriver à cette option, il y a un énorme travail de gestion des données liées aux lots de qualification sur la très grande majorité des sites

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Un sujet important qui mobilise la rédaction et les équipes techniques de 24H au Trot/Province Courses depuis quelques années déjà comme le prouve la diffusion des séances de qualification de Caen. Ces mêmes équipes sont évidemment prêtes à apporter leur contribution à une phase 2 plus puissante, incluant la retransmission de séances de qualifications de plusieurs sites et en intégrant la déclaration des chevaux à vendre.




Le point de vue de LeTROT
Le projet de diffusion des qualifications est ouvert au Trot et n’a pas encore vu le jour puisque l’écosystème digital est en cours de refonte. Il pourra donc être intégré à la prochaine version du site.
En parallèle, de nombreuses initiatives ont vu le jour pour encourager le propriétariat :
■ Une première journée « Club des Propriétaires » a eu lieu en septembre 2020, elle a réuni prospects, propriétaires, éleveurs et entraineurs autour d’ateliers et de conférences didactiques dédiés au propriétariat et d’une vente aux enchères. Freinée par le covid, elle n’a pas pu être réorganisée depuis, mais elle le sera à nouveau l’automne prochain, avec l’ajout de courses au monté. Des déclinaisons en province sont actuellement en cours de construction.
■ En parallèle sur Infonet, dès septembre 2020, une fonctionnalité a été développée pour permettre aux propriétaires et entraineurs de mettre leurs chevaux en vente. Dans le module courses, l’option « chevaux en vente » permet à tous les sociopros d’accéder à la liste complète de tous les chevaux à la vente selon différents critères (âge, prix, nature de piste, fourchette de somme des gains, spécialités, déferrage…).
Aujourd’hui, 463 chevaux sont en vente sur Infonet. Le service est très apprécié des sociopros.


9. CRÉATION D’UNE ZONE BLANCHE AU DÉPART

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : réduire la frustration des joueurs et socioprofessionnels en évitant la disqualification prématurée des concurrents au départ. Dans la zone blanche, installée juste après le départ, les foulées de galop ne seraient pas comptabilisées sous réserve de conditions (foulées perdantes par exemple).
Les +
- Réduira le nombre de disqualifiés au départ
- Donnera plus de latitude aux professionnels de négocier le départ en fonction des aptitudes propres de leur partenaire
- Peut générer des courses spectaculaires aux allures de remontada après des départs manqués sur faute
Les -
- Comment définir la zone blanche (longueur, délimitation, marquage) sur l’ensemble des hippodromes ?
- Comment la visualiser lors des retransmissions et sur les supports vidéos ?

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
Sans opinion sur le thème précis de la zone blanche. Avec un an de recul, cette annonce ne méritait peut-être pas de figurer dans notre top-10 des annonces des Assises. La question de fond est bien celle, plus vaste, de la régularité des départs. La solution pratique de la zone blanche apparaît difficile, voire impossible à mettre en place au niveau national tant la diversité des pistes et des sites est importante.

Le point de vue de LeTROT
La mesure a été étudiée et repoussée par la Commission du Code en septembre dernier. Elle a été jugée difficile à mettre en place d’un point de vue technique notamment car certains hippodromes n’avaient pas les installations en termes de prise de vue nécessaires.
En revanche, le Comité a voté une modification du Code des courses pour augmenter le nombre de foulées tolérées pendant le parcours en septembre dernier. Cet aménagement n‘a pas été approuvé à ce jour par le Ministère de l’Agriculture. La discussion doit se poursuivre.





10. CRÉATION DE COURSES EN BATTERIES

L'analyse au 1er juillet 2020
Objectif : proposer un nouveau spectacle par le recours au système des batteries. Il s’agirait d’épreuves organisées de manière exceptionnelle sur 1 609 mètres sur des hippodromes identifiés (Argentan, Cagnes-sur-Mer, Enghien, La Capelle).
Les +
- Nouvelle offre dans le paysage hippique tricolore
- Permet de monter une dramaturgie particulière liée à l’enchaînement batteries + finale
Les -
- Gestion de la liste des partants de la finale par le PMU et mise à disposition aux parieurs

L'analyse au 1er juillet 2021
L’opinion de 24H
On y est. Rendez-vous le 8 juillet. Il reste maintenant à évaluer la mise en scène de cette initiative. Les courses en batteries permettent une forme de scénographie et d'écriture des épreuves en plusieurs actes. La médiatisation du tirage au sort des places pour la finale entre dans cette story. Les organisateurs scandinaves maîtrisent parfaitement le process. La réussite de cette première expérience française, auprès des parieurs et professionnels, dépendra donc de la maîtrise des différentes étapes (et notamment la diffusion des participants des finalistes pour permettre les jeux). Cette première sera donc à juger sur les faits, rien que les faits.

Le point de vue de LeTROT
L’arrivée de courses dites « en batteries « au cours d’une réunion Premium sera inaugurée avec la création de la Speed Cup à Vichy le 8 juillet 2021.
Le principe : deux courses qualificatives sur 1609m avec douze partants maximum avec départ à l'autostart (8 en première ligne) dont les six premiers seront qualifiés pour la Finale, placée en dernière course du programme. La dotation de chaque batterie qualificative est fixée à 17 000€ quand la Finale offrira 46 000€ au total. Les entraîneurs des chevaux qualifiés auront la possibilité́ de choisir la place derrière l’autostart dans l’ordre des classements obtenus dans les batteries qualificatives. Les chevaux qualifiés seront tous inspectés par un vétérinaire avant la Finale afin de s'assurer de leur capacité à participer à une deuxième course dans la journée. Les courses seront ouvertes à des chevaux confirmés de 7, 8 et 9 ans n'ayant pas gagné 210 000 €.

L’ANALYSE DE JEAN-PIERRE BARJON ET PATRICK DAVID

Le président de LeTROT, Jean-Pierre Barjon, et Patrick David, élu en première ligne sur de nombreux dossiers, ont accepté de parler de manière rétrospective des Assises de Trot, un an après leur tenue. La première partie de cet entretien a paru dans notre précédente édition (par ce lien), en page 5. Voici la seconde partie.

24H au trot.- D’un point de vue fondamental, on a donc l’impression à vous entendre que les Assises ont marqué l’organisation de LeTROT et ses manières de fonctionner ?
Jean-Pierre Barjon.- Oui, tout à fait. Et les Assises ont permis de mettre le client au cœur du système. Désormais, nos équipes raisonnent en permanence sur ce postulat. Par exemple, la Speed Cup de Vichy, qui aura lieu la semaine prochaine, passionne nos équipes.
Patrick David.- Les Assises ont vraiment permis de faire comprendre au monde des courses qu’il avait des clients, ce qui n’était pas une évidence. Le monde hippique a longtemps fait des courses entre-soi. Il y a eu une prise de conscience sur la baisse des allocations qui a montré que, sans ressources, la machine allait s’enrayer. Les Assises ont permis de mettre le doigt sur les frustrations des joueurs, des journalistes, de présidents d’hippodromes mais aussi de certains professionnels. Les Assises ont permis de dire : « Vous avez des clients et ces clients il faut les satisfaire. » Et là, on a commencé à entrer dans une boucle vertueuse. C’est aussi dans cette logique que les équipes de LeTROT et du PMU ont travaillé pour optimiser les programmes en analysant, jour par jour, les performances des différentes courses. C’est de l’amélioration continue.

En mettant le client au centre des process, on peut parler de démarche qualité finalement. De celle qui a irrigué l’industrie et les services depuis les années 1990 ?
Patrick David.- Effectivement, c’est de l’amélioration, petit pas par petit pas. Et c’est cet ensemble de petits pas qui nous font avancer. Nous faisons preuve de pragmatisme et c’est dans ce schéma que nous avons développé les Assises. Au bout d’un an, on se dit : « Qu’est-ce qu’on a réglé comme problèmes ! ». Les plaqués, les déferrés, les changements de ligne, le propriétariat en proposant les chevaux à vendre sur Infonet par exemple : c’est-à-dire une foule de petites choses qui font une amélioration d’ensemble. Il faut aussi souligner qu’on avait la chance d’avoir des équipes à LeTROT qui étaient prêtes à le faire.



Vous faîtes l’éloge du mouvement et de l’action permanente en quelque sorte ?
Jean-Pierre Barjon.- Dès lors qu’il y a du mouvement, du changement, de l’innovation, tout devient possible. On a construit un squelette et on est en train d’innerver les bras, les jambes, la tête, les yeux, les cheveux et les oreilles. On est dans l’exercice permanent de convaincre en interne, de convaincre notre tutelle, de convaincre le PMU pour qu'il relaie tout cela. C’est un travail à 360° très complexe et à la fois passionnant. Insuffler de l’innovation dans une entreprise, cela ne se fait pas du jour au lendemain. Développer un univers digital par exemple demande beaucoup de cohérence : développer des contenus, que ceux-ci arrivent au bon moment, qu’il y ait des bons liens, que le parcours client soit pensé. En tant qu’entrepreneur, on investit et on est en recherche permanente de création de valeur. Voilà notre esprit. On est attentifs à ce que nos investissements génèrent du jeu par exemple.

Les Assises ont permis de faire comprendre qu'il y avait des clients.
Patrick David

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