French Man comme à la parade

Quand il est comme ça, French Man (Voyage de Rêve) est difficilement prenable dans cette catégorie. Mais il faut qu'il soit parfait comme aujourd'hui et contrairement à ses dernières tentatives pour livrer ce genre de prestations, entre souplesse et facilité, vitesse et maîtrise. Parti sur la bonne jambe, le protégé de Julien Dubois a joué le patron quand on le connait aussi très à l'aise dans le rôle de finisseur.
"Je crois qu'il faut que je n'aille qu'à droite et ces prochains engagements ne devraient être que sur cette corde, a expliqué Julien Dubois au micro d'Equidia avant d'ajouter : "Mentalement je l'ai vraiment bien depuis un moment malgré le fait qu'il fasse des fautes et aujourd'hui il était sur sa distance aussi." C'est un Grand Prix en famille puisque French Man s'impose devant Fidelity (Prodigious), drivée par le père du driver lauréat Jean-Philippe Dubois et à créditer d'une fin de course prometteuse.
On conclura en soulignant que Julien Dubois a aussi gagné quelques minutes plus tôt à Enghien avec Heavens Glory (Goetmals Wood), pilotée par Alexis Collette, sujet de notre papier de une du jour.

Semaine mémorable pour Adrien Ernault

Passé professionnel jeudi à Graignes au monté, vainqueur vendredi soir du Prix Jean-Paul Fairand (Gr.3) à Vincennes, Adrien Ernault remporte sa dernière course pour apprentis à l'attelé ce samedi à Vire en menant à la victoire Farinelli Paulois (Royal Dream) pour le compte de l'écurie familiale dirigée par Sébastien son père. Animateur de la course, le futur duo-vainqueur a gagné d'autant plus facilement que Franky Satine (Kuadro Wild) a fait un écart à l'entrée de la ligne droite, son driver croyant avoir été disqualifié. Adrien Ernault a donc en plus la baraka et se projette maintenant vers les matches qu'il va devoir mener face aux professionnels. Avant cela il sera en selle ce dimanche à Clairefontaine pour sa toute dernière course dans les rangs des apprentis.