L’Elevage de la Tour de Vandel est un incontournable des ventes de yearlings. Cette année, la structure normande animée par Antoine Besnard fait le voyage de Deauville avec treize produits, se répartissant sur les trois jours. C’est lors de la première vacation qu’elle sera la plus représentée, avec sept yearlings, parmi lesquels deux fils de Ready Cash.
Des deux fils de Ready Cash, c’est le premier produit de la championne maison Athéna de Vandel, lauréate de quatorze courses, dont un Prix des Centaures, qui attire d’abord l’attention ; baptisé Kronos de Vandel, il fait dire à Antoine Besnard : « C’est un poulain qui sort de l’ordinaire, comme on aime en avoir. Il se déplace vraiment très bien. Il va de soi qu’il est porteur de beaucoup d’espoir pour nous. » L’autre, Kodiac de Vandel, est également un premier produit ; sa mère n’est pas une « Vandel », s’agissant de Corona de Joudes, mais c’est une fille de Saxo de Vandel, raison pour laquelle Antoine Besnard s’en était rendu acquéreur : « Nous voulions soutenir « Saxo » à ses débuts au haras et avions acheté cette pouliche, aux ventes de yearlings, pour 32.000 euros. Elle était un peu compliquée, mais toute bonne, ayant gagné six courses et près de 150.000 euros. Elle aurait cependant dû faire bien mieux, si elle n’avait souffert des suspenseurs. Elle allait montée. C’était une jument pour courir un « Cornulier ». Elle méritait de rencontrer Ready Cash et elle nous a donné un joli poulain, que nous sommes impatients de présenter aux acheteurs. »
Un lot de mâles spécialement dense
Antoine Besnard compte aussi, en particulier, sur Kazan de Vandel, « un magnifique fils de Follow You », et sur Kondor de Vandel, un frère utérin d’Athéna de Vandel et de Daélia de Vandel par Fabulous Wood. « Je suis très bien armé dans les rangs des mâles, au nombre de huit, poursuit-il. Parmi les femelles, je détacherai Kiara de Vandel, une splendide « Charly du Noyer », sœur d’Hadès de Vandel. » Un Hadès de Vandel qui participe, précisément, de l’actualité de l’Elevage de la Tour de Vandel sur les pistes, où il montre une valeur semi-classique. Gagnant de Groupe 3, deuxième de la Yearling Cup et quatrième du Prix Abel Bassigny, ce fils de Ganymède a été préservé et semble avoir encore une marge de progression : « Nous l’avions vendu yearling, se souvient Antoine Besnard, mais il s’était fait une atteinte quelques jours avant la vente et les enchères n’étaient montées qu’à 25.000 euros. Sans avoir été bousculé, il a, aujourd’hui, plus de 150.000 euros de gains. »
La seconde session des Ventes de Caen consacrées également aux seuls yearlings a débuté ce mardi à La Prairie soit le Jour#4 et va se poursuivre jusqu'à vendredi soir. L'an dernier, lors de la même journée, les ...
Lire la suiteParmi les lots présentés par le Haras d'Écouché, Marquis Marandais (Ni Ho Ped d'Ombrée) est l'un de ceux qui est le plus sorti tout au long de la journée avec Montjeu (Bold Eagle). Il n'est ...
Lire la suiteIl avait déjà laissé de belles impressions l'hiver dernier avant de connaître une période moins faste. Il, c'est Janzibar, fils de Dollar Macker (Saxo de Vandel) et d'Adrienne du Citrus (Memphis du Rib) déjà sous la ...
Lire la suiteC’est l’un des acheteurs historiques des Ventes de Caen. Après avoir acheté un fils de Dollar Macker à distance lors de la première journée tout en ayant été l'un des enchérisseurs du top price Melius ...
Lire la suite