Retiré, depuis plusieurs années, à Cannes, Yvan Bernard s’y est éteint, paisiblement, samedi matin, à son domicile, à l’âge de 94 ans. Même s’il avait pris du recul et laissé la main à son fils, Pascal, au sein de l’écurie maison, il n’en avait pas moins savouré, à distance, les exploits de Bélina Josselyn, à commencer par le triomphe de celle-ci dans le Prix d’Amérique, en 2019. Yvan Bernard, c’est l’homme des « Josselyn », le créateur du label, l’initiateur du haras. Son mérite est d’autant plus grand qu’il n’était, à l’origine, nullement dans la partie, y compris familialement. Mais il a vite appris, sachant écouter, s’entourer, prendre les bonnes initiatives, au point que les « Josselyn » sont aujourd’hui, tout bonnement, une marque de fabrique. Dès les années 1970 et 1980, Yvan Bernard a fait naître et élevé de grands gagnants, tels les classiques Lévorino (deuxième des Prix de Vincennes et de l’Etoile) et Nodesso (Critérium des 4 Ans, Grand Prix de Bavière) ou encore le champion hongre Upéro (750.000 euros de gains, en monnaie transformée). A partir de 1990, le label « Josselyn » fut adopté et ce furent les classiques Cézio Josselyn, Déa Josselyn, Ezira Josselyn, Himo Josselyn, Imia Josselyn, Lézira Josselyn, Lulo Josselyn, etc. Après quoi, Yvan Bernard passa le témoin à son fils, qui continua de valoriser la descendance d’Ezira, la matrone de son père, naguère achetée aux ventes, à Vincennes, en un choix décisif.
Yvan Bernard était un grand monsieur des courses et de l’élevage, auquel nous rendrons plus longuement hommage dans nos prochaines éditions. Pour l’heure, que tous les siens soient assurés de nos plus sincères condoléances.
Lauréat de toute une distance du Prix Jean Leroy ce dimanche à Saint-Malo, Jaguar Wit (Eridan) comptabilise désormais deux succès après ses débuts victorieux le 19 juillet à Bréhal. Il est le premier élément de cette promotion à afficher deux victoires. Dans l'autre épreuve de 2 ans dominicale, c'est le débutant Jazzy Touch (Village Mystic) qui a fait tilt d'entrée de jeu. Le représentant de Julien Dubois, qui était à son sulky, a vite pris les devants, évoluant avec 70 mètres d'avance sur le reste du peloton en entrant dans le dernier tournant. L'écart s'est réduit à la fin, le driver se contentant de laisser son partenaire dérouler à son rythme jusqu'au bout. Là encore, on peut évidemment parler d'un succès très confortable.
Disqualifié par deux fois lors de ses premières courses de la saison 2025, Floréal (Up And Quick) se réhabilite pleinement ce vendredi dans le Prix Pierre-Désiré Allaire (Groupe 3) à Cagnes-sur-Mer. Décalé en deuxième épaisseur au second ...
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Lire la suiteHéros du Prix Comte Pierre de Montesson (Groupe 1), Maître Jacques est, en matière de pedigree, au carrefour des influences entre le trotting moderne et celui des origines. Ainsi son « papier » est-il vivement empreint de « jeune » sang amé...
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