Mentor de Dynamite Marceaux 1’12’’ m. (Ready Cash), Jonathan Groizeau est un professionnel discret, qui n’en connaît pas moins une belle réussite, avec peu d’éléments. La double lauréate du Prix de Londres, en un temps record depuis samedi, est son chef-d’œuvre. La formule est d’autant plus exacte qu’elle l’a mis beaucoup à contribution, en prélude à son avènement.
Retour sur la mise à feu de « Dynamite ».
Jonathan Groizeau, racontez-nous votre prise de contact avec Dynamite Marceaux. Comment est-elle arrivée dans votre écurie ?
Je l’ai achetée aux ventes du Prix d’Amérique, en 2016. Elle était alors âgée de 3 ans et était vendue qualifiée, inédite. Elle avait sa naissance pour elle, en tant que fille de Ready Cash et d’une poulinière par And Arifant, trois quarts sœur des classiques Fortuna Fant, vainqueur du Critérium des Jeunes, et Jolie Fortuna, à l’arrivée du Critérium des 4 Ans et mère de Very Nice Marceaux, lui-même placé de Critérium. Moyennant quoi, je la payais 13.000 euros, ce qui n’était vraiment pas cher. Aussi, je me doutais qu’elle avait un problème, mais, au pire, m’étais-je dit, nous en ferions une poulinière, eu égard à son pedigree.
Comment a débuté son entraînement chez vous ?
Mal, très mal même ! La pouliche était impossible à atteler, dangereuse. Elle a cassé des harnais, des sulkys. Je ne savais plus comment la prendre. Elle nous a demandé des heures de travail, de patience. Un incident avait dû se produire, après sa qualification, qui l’avait rendue rétive. Et, surtout, elle s’était blessée. dû se produire, après sa qualification, qui l’avait rendue rétive. Et, surtout, elle s’était blessée. Elle souffrait gravement des cervicales, ce dont on s’est aperçu avec le temps, grâce à mon vétérinaire, Olivier Geffroy, et à son équipe, qui l’ont formidablement soignée et la suivent encore aujourd’hui. Toujours est-il qu’après un séjour au pré et des soins adéquats, la jument s’est progressivement amendée. A ses débuts en compétition, attelée, elle était imprévisible, fautive, même si elle a gagné, à plusieurs reprises. Car la classe, elle l’avait et me le montrait, le matin, à la piste. Il fallait juste trouver les bons boutons et, surtout, la soulager, lui rendre son confort physique.
Ce 2ème Prix de Londres, c'est notre Cornulier à nous !
Jonathan Groizeau
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