Tout au long du mois d'août, 24H au trot se met à l'heure des ventes. Vous trouverez chaque jour le portrait d'un acteur, qu'il soit éleveur/vendeur, acheteur, consigner ou courtier. Voici le vingt-quatrième épisode.
L'élevage de Lou est un incontournable de l'univers du trot depuis, maintenant, vingt-cinq ans et les exploits d'un certain Giesolo de Lou. Initialement breton, puis devenu normand, il a continué, régulièrement, de produire des chevaux de qualité. Une dizaine de ses présents yearlings sont proposés à la vente sur le marché de Deauville la semaine prochaine.
Àl'origine, Christian et Gisèle Germain, les animateurs du Haras de Lou, étaient, pour l'un, dentiste et, pour l'autre, pharmacien. Rien ne les prédisposait à l'élevage de chevaux. Et, pourtant : « Un jour, un client, qui était dans l'impossibilité de s'acquitter d'un acte médical, nous donna, en contrepartie, un... trotteur ! Sans le savoir, il initiait là une grande aventure. » Les Germain sont alors basés en Bretagne, près de Rennes. Ils commencent à y faire de l'élevage, pour le plaisir, à petite échelle, et, de fil en aiguille, leur effectif augmente, d'autant qu'ils ont la chance de sortir très vite un cheval d'exception en Giesolo de Lou, authentique champion hongre, comptant, en monnaie transformée, plus d'un million sept cent mille euros de gains. La Normandie se met à les attirer irrésistiblement, sachant que les meilleurs étalons sont là, ainsi que nombre de professionnels parmi les plus avertis, tel Jean-Etienne Dubois, le mentor de Giesolo de Lou, dont la rencontre les incite encore un peu plus à changer d'horizon. Dans tous les sens de l'expression, car non seulement Christian et Gisèle Germain viennent se fixer dans l'Orne, près de Sées, en lisière de la Forêt d'Ecouves, dans les années 2000, mais ils abandonnent, du même coup, leur profession respective pour se consacrer uniquement à l'élevage, devenu leur passion commune. Belle histoire que la leur, ponctuée aussi, à cette époque, puis un peu plus tard, par les réussites au plus haut niveau de la millionnaire Paola de Lou et par celles du semi-classique et futur bon étalon Réal de Lou.
Une présentation sous différents pavillons
L'originalité du Haras de Lou, c'est que, tour à tour, il présente lui-même ses yearlings, tandis que, pour d'autres, il délègue. Sur les onze constituant le millésime 2021, à Deauville, trois sont ainsi sous la bannière de la maison, six sous celle de l'Elevage Madrik et deux sous celle de Lionel Lebourgeois. Il y a là des produits de Carat Williams, Django Riff, Eridan, Express Jet, Fabulous Wood, Goetmals Wood, Love You, Un Amour d'Haufor ou encore Village Mystic. Parmi eux, on détachera, sur le papier et dans l'ordre du catalogue, Kempès de Lou, le frère, par Carat Williams, du semi-classique Fascinoso de Lou, Kristina de Lou, le deuxième produit, par Goetmals Wood, de la semi-classique Diana du Châtelet, et Katia de Lou, la soeur, par Love You, de Volare de Lou (dix-sept victoires et près de 375.000 euros de gains).
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