En toute logique, le Critérium des 5 Ans est celui de la maturité et, en même temps, eu égard à la distance à parcourir, celui qui exige le plus de tenue et de dureté. A cet égard, Galius, qui s’est imposé en patron, samedi, a le profil adéquat. Il fait partie de ces lauréats du Critérium des 5 Ans, assez nombreux en fin de compte, qui se sont épanouis dans la durée, au fil des courses, sans intégrer l’élite de leur promotion dès les premières années, à l’opposé, par exemple, de ses adversaires de l’écurie Guarato, Green Grass (Critérium des Jeunes) et Gunilla d’Atout (Critérium des 3 Ans, Critérium des 4 Ans). Samedi, c’est le vent du renouveau qui a soufflé sur le Critérium des 5 Ans, comme, dans un passé récent, en 2019, avec la victoire d’Eugénito du Noyer, en 2015, avec celle d’Ave Avis, ou en 2014, avec celle de Vabellino. De même, un Davidson du Pont, vainqueur en 2018, un Carat Williams, lauréat en 2017, et un Up And Quick, à l’honneur en 2013, se sont révélés au cours de leur saison de 5 ans, tout en se frottant aux meilleurs un peu plus tôt que Galius.
En vérité le Critérium des 5 Ans est comme à la croisée des chemins, entre ceux qui ont emprunté la voie royale dès l’âge de 3 ans et commencent, parfois, à trouver le temps long, et ceux dont la route n’a pas été si droite, arrivés, en progression, d’horizons plus « lointains », l’appétit encore intact. Tantôt la balance penche du côté des uns, tantôt du côté des autres, anciens et modernes se succédant, tour à tour, au palmarès de la course. Cette année, avantage aux modernes, avec non seulement le succès de Galius, mais la troisième place de Ganay de Banville, au profil similaire à celui du lauréat. L’an passé, avec la victoire du crack Face Time Bourbon, aux dépens de Feliciano, c’était, au contraire, le règne des anciens qui se prolongeait.
Gangster du Wallon, le trait d’union
Excellent deuxième de Galius, Gangster du Wallon fait office, en somme, de trait d’union entre les deux clans, dans la mesure où, s’il est une révélation récente à l’attelage, il fut un premier plan sous la selle dans sa jeunesse, se classant deuxième du Prix d’Essai, puis remportant le Prix de Vincennes. Ce faisant, il incarne aussi la formatrice école du trot monté, qui sait donner, l’âge venu, à plus forte raison sur la distance, comme ici, de remarquables chevaux attelés. Les exemples de ce type ne manquent pas, de Bellino II, hier, à Bird Parker, deux tours de l’alphabet plus tard, en passant par Jag de Bellouet, Jasmin de Flore et autres champions.
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