Après avoir passé plus de six années dans le Sud-Ouest, Benjamin Goetz a décidé de revenir sur ses terres natales depuis quelques jours. L'entraîneur est de retour en Normandie et a décidé d'installer son écurie à Bréville-les-Monts, dans le Calvados. Classé fin 2015 dans le top-5 des entraîneurs sur le plan national, le professionnel compte repartir sur de nouvelles bases et être plus présent en région parisienne.
24H au Trot : Benjamin, quelle était votre situation dans le Sud-Ouest ? Et pourquoi souhaitez-vous donner un nouveau départ à votre écurie en vous implantant en Normandie ?
Je suis normand d'origine, j’ai fait mes armes dans cette région et, en 2014, j’ai décidé de m'installer dans le Sud-ouest. J'avais choisi cette région car j'avais des chevaux qui lui correspondaient. J'ai acquis une écurie qui était déjà faite, et j'avais acheté une ferme qui était attenante. L'outil de travail était assez remarquable. Il m'a permis d'évoluer, jusqu'à devenir l'un des meilleurs entraîneurs de la région. J'avais un peu de personnel et pas mal de chevaux. Puis il y a deux ans, j’ai réduit mon nombre de chevaux, en optant sur la qualité plutôt que la quantité. J'ai décidé de revenir en Normandie avec des chevaux supérieurs pour se diriger vers les courses parisiennes plutôt que celles du Sud-ouest.
Parlez-nous de votre nouvel établissement.
Je loue une écurie qui se compose d'une trentaine de boxes, de deux pistes et de deux paddocks. C'est surtout la proximité avec la plage et l'hippodrome de Cabourg qui est importante pour moi : nous y sommes installés à une dizaine de kilomètres. Nous sommes également à deux heures de Vincennes. J'ai actuellement une quinzaine de chevaux et j'espère augmenter pour aller jusqu'à trente.
Avez-vous repris vos éléments du sud-ouest ou repartir de zéro était l'objectif en changeant de région ?
L'objectif est de repartir avec des chevaux plus neufs, mais je suis quand même revenu avec des chevaux qui ont bien travaillé chez moi. C'est leurs derniers mois de courses, je vais essayer de voir s'ils sont capables d'aller en région parisienne. Je compte acheter de bons chevaux aux ventes ou à l’amiable pour aller sur Paris. L'idée est aussi d’avoir plus de chevaux de propriétaires.
Depuis votre déménagement, vous êtes présent sur les réseaux sociaux, où vous partagez votre quotidien. Vous avez d'ailleurs évoqué dans l'un de vos tweets (@GoetzBenjamin1) l’aventure « j’ai un cheval de course chez Benjamin ». Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ?
Nous allons essayer de mettre en place une écurie de groupe. Le but est d'être plusieurs associés dessus, pour acheter de bons chevaux avec une enveloppe financière assez conséquente.
Et pourquoi cette présence sur les réseaux sociaux ?
Le but est de promouvoir la « nouvelle » écurie. Je publie beaucoup de photos, de vidéos, de l'entraînement ou de la veille des courses. J'ai imaginé tout cela pour les propriétaires, mais tout le monde peut en profiter. J'ai envie d'être connecté, de faire le lien avec les parieurs et les propriétaires. Ils ont besoin de savoir comment vont leurs chevaux et je compte le faire avec les nouvelles technologies. Je veux montrer ce qu'il y a en amont et en aval des courses, qu'il existe une montée en puissance par rapport à un événement, comme par exemple avec les matches de football. C'est quelque chose qui me passionne. J'espère que ma présence sur les réseaux-sociaux va également susciter des vocations, donner l'envie à des personnes de se lancer dans l'aventure hippique, de devenir propriétaire, en montrant que les courses sont quelque chose d'attractif. Qu’il s’agit d’un sport qu’on peut suivre au quotidien et pas seulement lors des réunions.
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