En bref - 22.09.2021

Ventes de Magny-Cours : sous la ligne de flottaison

Bien qu'elles ne revendiquent pas plus que le statut de ventes de services, la vacation de Magny-Cours, organisée par l'Association des Éleveurs de Trotteurs du Centre-Est à la Ferme du Marault, a eu du mal à générer de l'activité. Sur 76 les lots présentés, seulement 30 ont trouvé acquéreur (39%) pour un montant moyen de 4867 €. Soit des indicateurs tous à la baisse par rapport à la session de 2020. Difficulté à établir un catalogue, complications de calendrier et de positionnement vis-à-vis notamment de Caen qui prend toujours plus de place, nostalgie du temps où les ventes concluaient une séquence de courses, désaffection progressive des acteurs comme le constatait lui-même Jacques Berger le Président de l'AETCE dans notre édition de 24h au trot de mardi soir, les facteurs sont multiples. Pas question pour Jacques Berger de se cacher derrière son petit doigt à l'heure du bilan : "les chiffres parlent d'eux-mêmes, la vente n'a jamais été aussi mauvaise, c'est la morosité."

Deux yearlings ont été vendus 12.000€, faisant ainsi afficher le meilleur prix de la journée
lot 23 - Kiara des Bordes par Ouragan de Celland et Égérie des Bordes (Memphis du Rib) - acheteur : Trotting Bloodstock guidé par les espoirs autour du frère Joker des Bordes, acquis ici l'an dernier et prêt à intégrer les boxes de Laurent Abrivard.
lot 32 - Kiss Me Bezillat par Niky et Vallelunga Star (Ténor de Baune) - acheteur : Anthony Jaunion

Fabrice Citerne satisfait de sa journée

L'ambiance est restée cela dit très bonne dans les travées de la Ferme du Marault, la famille du Centre-Est ayant comme toujours plaisir à se réunir. Côté vendeurs, le plus satisfait de tous est Fabrice Citerne, l'homme à la tête de l'élevage de Bézillat (nom du hameau où se situe l'élevage). C'est la rencontre du jour.
"Je suis éleveur de bovins dans l'Allier et me suis mis à l'élevage de trotteurs par passion il y a peu de temps, mes premiers produits étant les "G". On commence à avoir des premiers résultats en course, ce qui nous ravit et nous motive.
J'ai racheté aujourd'hui Karaibes Bezillat (Bilibili) car c'est ma jument de coeur, belle jument, vive, comme je les aime. Elle pourra devenir un jour poulinière après sa carrière de courses donc j'ai voulu la garder, décision d'autant plus facile que j'avais bien vendu la "Niky" plus tôt dans la journée. On a aussi vendu à Deauville une Django Riff 20.000€. Notre politique ? Ne pas brader nos chevaux et choisir des étalons plutôt du haut du panier. À ce sujet, les ventes d'aujourd'hui prouvent que c'est l'option indispensable si on veut vendre, voire bien vendre. Les papiers moyens avec des étalons peu en vogue, c'est la cata
."
Côté courses, on travaille avec David Haon et Jean-Philippe Ducher notamment.

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