2021 rime plus que jamais avec bien-être équin. Le sujet est majeur pour l’ensemble de la filière alors que la notion plus générale de bien-être animal est au cœur des enjeux de société. C’est dans ce contexte qu’une signature de conventions de partenariat entre la société-mère LeTROT et des structures de reconversion des trotteurs aura lieu dimanche à Vincennes.
Il y a une semaine, figurait notamment au menu d’un très long Comité de LeTROT le sujet du bien-être équin, abordé entre autres sous l’angle « du développement et de l’aide à la reconversion du Trotteur » comme le précisait le communiqué publié le soir même par la société-mère. Avec une annonce forte constituée par la signature de conventions de partenariat entre LeTROT et des structures associatives déjà existantes. « C’est la reconnaissance de notre travail », réagissent unanimement les associations concernées qui œuvrent dans ce sens depuis plusieurs mois. Cette première du genre au trot est le fruit d’un travail collectif, avec la volonté des parties prenantes que la reconversion du trotteur fasse partie intégrante de la filière dans son ensemble. Comme cela a été fait au galop avec l’association « Au Delà des Pistes ». Créée en 2016, cette dernière s'attache à la reconversion des chevaux de courses avec le soutien de la société-mère du galop. Elle est devenue depuis un véritable acteur du paysage français du galop (lire en page 2).
Il s’agit donc de se donner les moyens pour faire que la reconversion des trotteurs se structure. C'est clairement un sujet d'avenir pour l’ensemble de la filière.
Dans les faits en quoi consistent ces conventions que vont signer dimanche à Vincennes LeTROT d'un côté, la Fédération Française de Reconversion et l’association Passerelle de l'autre ? Dans sa volonté de travailler avec des partenaires associatifs qui permettent d'assurer un maillage territorial satisfaisant, la société-mère s’engage à apporter plusieurs types de soutiens : qu’ils soient logistiques et financiers, administratifs pour la gestion de l’exclusion des chevaux du circuit des courses, et sous forme de communication et promotion des associations retenues et de leurs acteurs, sur les hippodromes et lors d’événements par exemple. « Cette convention va apporter un accompagnement financier mais surtout une crédibilité auprès des professionnels », avance Aurélie Malet, fondatrice de l'association Passerelle. De son côté, Julie Le Dortz, présidente de la Fédération Française de la Reconversion, ajoute : « Travailler tous dans le même sens permet de mieux travailler. Tout l’intérêt d’être soutenu par la maison-mère est que la reconversion devienne un pan encadré de la filière. ».
Ces deux associations, dont les actions sont présentées en page suivante, s'engagent donc dans ces conventions de partenariat, alors que « Sauve Qui Peut », annoncée initialement comme une autre structure retenue, ne sera pas présente lors de la signature dimanche.
Une exclusion définitive du circuit des courses
Le soutien financier prévu pour ces entités concerne tout cheval éligible selon la charte, à savoir un cheval sorti de l'entraînement depuis moins d'un an. La signature par toutes les parties concernées exclut de fait le cheval en question de manière DÉFINITIVE du circuit des courses en France et de l'élevage. Une extension à l'Europe est actuellement à l'étude via une validation de l'Union Européenne du Trot (U.E.T.). La pierre angulaire de ce projet d'aide à la reconversion est la traçabilité, avec la modification de la carte d'immatriculation du cheval concerné. Par répercutions, l'article 14 du code des courses (intitulé cheval incapable de courir) devrait être amené à subir une modification afin d'intégrer cette évolution liée à la reconversion.
Si l'on ne peut pas parler à proprement dit de point de départ, c'est quand même bien une étape importante que cette signature de conventions de partenariat pour le développement de l'aide à la reconversion des trotteurs, à laquelle tout à chacun dans la filière est confronté à un moment ou à un autre.
Se donner les moyens pour faire que la reconversion des trotteurs se structure.
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