Hamilton, plus fort qu'Hédé

Dans la compétition la plus relevée de la journée, dédiée aux poulains et pouliches de 4 ans, la vérité est venue du second échelon, les deux premières places étant prises par Hamilton Renka (Charly du Noyer) et Hédé Darling (Password), deux des concurrents les plus riches au départ. Il n'y a cependant pas eu lutte entre eux, Hédé Darling, venu en tête à un tour du but, s'inclinant nettement face à son rival, plus patient que lui durant le parcours et attendant la dernière ligne droite pour se manifester et rejoindre aisément le poteau. Hamilton Renka est un bon et éclectique hongre, dont c'est là la première victoire à l'attelage. Il n'avait plus gagné depuis environ un an, mais avait souvent bien couru dans des lots intéressants, jusqu'au niveau des Groupes 3, et il domine ici, du reste, un troisième de Groupe 1 en Hédé Darling.

Elicio Bello : retour gagnant avec les "pros"

Al'honneur dans les épreuves pour amateurs, au long de l'été - vainqueur à La Rochelle et à Josselin, placé à Carentan et à Graignes -, Elicio Bello (Niky) retrouve les professionnels dans la belle course pour chevaux d'âge du jour et hérite de la drive d'Eric Raffin. Celui-ci lui "concocte" un parcours "aux petits oignons", à l'abri, dans le dos de l'animateur, Furyo des Rioults (Orlando Vici), dont il décale son cheval à la sortie du dernier tournant pour prendre tout de suite l'avantage et filer au poteau d'autant plus facilement que Fuego du Mortier (Tintin d'Ecouves), qui lui mettait la pression, en dehors, s'enlève à mi-ligne droite. C'est le deux cent quarante-neuvième succès d'Eric Raffin cette saison et le huitième, au total, d'Elicio Bello, qui a commencé sa carrière chez Jean-Paul Marmion, pour lequel il a remporté cinq courses. Aujourd'hui, cet élève de Rémi Boucret est aux soins de Joël Renault, dont il est le seul cheval. Eric Raffin déclare, au micro d'Equidia Racing : « Il fait toutes ses courses et on avait toutes les raisons d'y croire. Je pense que j'avais la mesure de Fuego du Mortier et qu'en tout état de cause, même sans sa faute, j'aurais gagné. »