Hussard du Landret, le sprinteur

Hussard du Landret (Bird Parker) aurait très bien pu être au départ du Sulky 4 Ans Finale-Critérium des 4 Ans au début du mois. Mais Benoît Robin avait choisi de le courir le lendemain à Rambouillet, jugeant qu'il était barré par les meilleurs de sa génération. C'est pourtant un cheval à l'arrivée de ce Critérium - Harvest de Builère (Charly du Noyer) en l'occurrence qu s'était classé cinquième - que son pensionnaire a dominé au sprint dans le Prix de Clermont-Ferrand (Groupe 3). « Aujourd'hui [dimanche], c'était une course coursée pour lui qui est un cran dessous des meilleurs même s'il y a de l'opposition. Je suis vraiment content qu'il ne l'ait pas loupée, se réjouit l'entraîneur mayennais. Je ne voulais pas démarrer volontairement et je me suis inquiété un instant, mais il y a eu du rythme quand même. J'ai eu le passage à mi-ligne droite et il l'a fait sûrement. Quand on mène comme ça, il faut qu'il y ait du train. »

Idéal San Leandro, comparaison flatteuse

Il avait beau ne pas faire partie des chevaux les plus en vue au départ du Prix de la Fédération Française de Reconversion (course B), Idéal San Leandro (Timoko) ne doit qu'à lui-même sa première victoire à Vincennes. « C’est un cheval qui peut être un peu spécial dans les premiers mètres mais il était bien appliqué aujourd’hui [dimanche], revient Anthony Barrier. Il a beaucoup d’allures. Il a eu un léger coup de pompe en haut de la « bosse » mais il avait été régulier. Ce qui m’a plu, c'est qu’il a repoussé les attaques pour finir. » Ce poulain alezan ne devrait être que meilleur à l'avenir. « Il ne peut que s'améliorer, surtout en le déferrant l'année prochaine, confirme son entraîneur. C'est un vrai "Timoko", il lui faut un peu de temps entre les courses et, comme son père, il est capable d'aller devant s'il le faut car il n'a besoin de personne. Il me fait beaucoup penser à Dreammoko. » Comparaison flatteuse pour le moins.