Revoilà Idem du Pont !

Ii aura eu besoin de trois courses depuis septembre pour retrouver son meilleur niveau. Très honnête figurant contre les meilleurs de sa génération au premier semestre (4e de deux semi-classiques en janvier et février), Idem du Pont (Quinoa du Gers) avait même tenté sa chance dans le Critérium des Jeunes (Gr.1) dont il a pris la neuvième place. Voilà en fait le portrait d'un élément doué qui a eu besoin de repos et qui a désormais retrouvé son potentiel. La manière dont il a débordé l'animateur In The Air (Prodigious), par l'intérieur, et dont il a résisté à Ice Tea (Clif du Pommereux), ne laisse plus de place au doute. Son driver François Lagadeuc fait le même constat et l'a dit à sa façon sur Equidia : « Il gagne très bien. Il redescendait de catégorie car il ne faut pas oublier qu’en début d’année il courait les semi-classiques. Il revient très bien et a eu la bonne course. Il possède beaucoup de vitesse et est très agréable. »

Impériale du Noyer : sa préférence à elle, c'est tête et corde

Installée en tête en plaine par Alexandre Abrivard, Impériale du Noyer (Charly du Noyer) a remporté le Prix de Bacqueville, la version pour pouliches du Prix de Castelsarrasin, avec brio. C'est justement la tactique de course qui fait la différence avec cette soeur d'Equateur Mauzun (Ready Cash) et nièce de L'Amiral Mauzun (Bon Conseil - 1.905.535 € de gains) selon son driver : « Elle est invaincue « tête et corde ». Dans le peloton, avec les autres chevaux, elle ne comprend pas ce qu'on lui demande. On la déboîte et elle n’accélère pas alors que, lorsqu’elle est en tête, quand on lui demande, elle change bien de vitesse. C’est peut-être un manque de maturité. Elle me fait bonne impression. »